La Ciotat

Flacons, c’est fini. L’aventure aura duré un an, Jonathan Poncelet à l’assiette et Enzo Cala, au verre ont décidé de vendre leur restaurant de la rue du Maréchal Foch dans le Vieux-La Ciotat. On regrettera le credo du duo : faire bien, bon et cool. D’après les rumeurs, Jonathan restera à La Ciotat pour se déporter en périphérie et faire vivre une table essentiellement du midi. A suivre.

Marseille

► Les réservations pour dîner sur l’île Degaby sont ouvertes. De mai à octobre, l’île Degaby accueille un restaurant et un bar éphémères, une première dans l’histoire séculaire de ce fortin construit pour une vedette de music-hall au début du XXe siècle. Le restaurant proposera tout l’été  une cuisine tournée vers la Méditerranée, faisant la part belle à la saison, aux producteurs et artisans de la région. Des plats signatures pourront être partagés accompagnés d’une carte de vins sélectionnés avec soin. La réservation est indispensable afin d’assurer le transport en bateau. La carte proposera 3 entrées, 3 plats et 3 desserts, ainsi que des plats signature pensés comme des pièces à partager.C’est Sébastien Dugast qui assurera la partition comestible.

Originaire de Nantes et après avoir bossé dans des restaurants étoilés, il fut un temps le chef de la SMA Stéréolux à Nantes où il a pu associer ses deux passions, la cuisine et la musique. Après avoir roulé sa bosse en Auqstralie et aux USA, il s’installe à Marseille en 2012 au côté de Gérald Passédat au Môle, au cœur du Mucem. Attaché aux techniques de la cuisine traditionnelle française, Sébastien Dugast cherche la simplicité dans le travail du produit rigoureusement choisi. La maîtrise des cuissons et des jus sont fondamentaux pour lui. En 2021, Sébastien Dugast co-crée Mensa avec Romain Nicoli. Ils accompagnent l’île Degaby depuis 2023 pour la création de son bar et de son restaurant.
• Pour réserver vos soirées, c’est ici.

► Ouverture de la citadelle le 4 mai Après avoir ouvert temporairement l’été dernier (elle était fermée au public depuis plus de 350 ans !), la citadelle autrement connue sous les noms de Fort Saint-Nicolas ou Fort d’Entrecasteaux, ouvre ses portes au grand public, et cette fois de façon pérenne. Cet été, de nombreux évènements attendront les visiteur : visites théâtralisées, concerts, escape games, accès aux jardins, le tout avec bar et  un restaurant qui seront dorénavant ouverts toute l’année.

Camille Gandolfo wanted. Mais où est passée Camille Gandolfo ? Depuis son départ du restaurant de l’hôtel des Bords de Mer, Camille Gandolfo ne répond à aucune sollicitation. Nul ne sait où elle est, ni ce qu’elle fait. Alors, pour calmer ceux qui s’inquiètent, sachez que Camille Gandolfo prendra la direction des cuisines de « la Marine des Goudes » rachetée par Paul Langlère (Sépia) et ses associés du Cécile, le sandwich club du quartier de Malmousque. Ouverture prévue début juin mais n’en parlez à personne, c’est confidentiel.

Suis-nous sur les réseaux

Restaurants en Provence

La Bonne Mère au pied de la Bonne Mère

bonne mere deux
Ici le basilic est pilé, jamais haché au moulin électrique. Les saveurs en ressortent plus fortes et ça, seuls les pros le savent !

Voilà un mois qu’ils se sont installés là et déjà on se bouscule pour y goûter la spécialité maison. Il faut dire que la réouverture de ce bar de quartier, fondé en 1935 et resté fermé pendant 2 ans, est un événement pour le voisinage. Derrière le comptoir, Maeva et Jérémy. Tous deux cultivent le goût du produit, de la qualité et l’exigence de la satisfaction du client. Samedi, on s’installe parmi les quelque 20 couverts. Maeva redouble de gentillesse et d’attentions généreuses : spritz, tartines de pain grillé nappées d’huile d’olive-pistou, d’anchois et d’olives niçoises, sa ville natale. Au menu, anecdotes croustillantes (le comptoir est de facture italienne et a été installé peu avant la Seconde Guerre mondiale, les abat-jour de la marque marseillaise Boboboom) et carte de pizzes : Marius (tomate cerise, parmesan, reggiano, pistou), Italienne (gorgonzola, mozza, sauce tomate et jambon cru), Parma (sauce tomate, mozza, marsan, jambon cru, roquette et crème de balsamique)…
bonne mere troisPourquoi c’est bon ? Parce que les pâtes préparées avec 24 heures d’avance font l’objet de la fameuse technique du boule-boule. Demandez à Jérémy, il vous en expliquera l’intérêt. Ensuite, parce que les pizze font l’objet de deux cuissons garantissant une meilleure croustillance et répartition de la chaleur tout en respectant les matières. Le résultat est confondant de bonheur. Les assiettes sont opulentes et donnent une idée précise de l’âme italienne de ce mode de préparation, assez éloigné de la « méthode » marseillaise. A la fin du repas, on discute avec Jérémy et on le félicite pour son kitschissime tablier acheté à Naples il y a quelques mois. Maeva propose un baba au rhum qu’elle a cuisiné elle même : une merveille, un peu compacte, mais riche en goûts. Une petite myrthe provenant « de la distillerie de Sardaigne » et nous voilà encore tout heureux de ce bar à pizzas généreux et fraternel. Plus amical ça n’existe pas. A la table d’à côté, Marco de la Salumeria Giuppo est venu déjeuner en famille. Il échange ses adresses d’excellents producteurs avec Jérémy. C’est à la somme de tous ces petits indices que l’on reconnaît une belle maison.

Bar à pizzas la Bonne Mère, 16, rue Fort du Sanctuaire, Marseille 6e ;
réservations obligatoires au 04 91 58 22 05. Comptez 15-20 € par tête.
Leur site : http://www.pizzeria-labonnemere.fr/

Ajoute un commentaire

Ecris ici pour poster ton commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.