Marseille

► C’est le grand retour des dîners des mécènes. Afin de permettre le financement de la rénovation de la statue monumentale de la Bonne Mère, la basilique Notre-Dame-de-la-Garde organise, au sein de son restaurant, les dîners des mécènes afin de soutenir financièrement cette campagne de travaux colossaux. Chaque soirée commence à 19h avec une visite de la basilique conduite par le recteur en personne ; à 20h30, les convives se retrouvent pour un dîner bouillabaisse autour d’une grande table conviviale, réunissant 50 personnes ,jusqu’à 23h. Le plaisir des échanges, un plat mythique marseillais et, surtout, la vue sur la ville qui scintille et plonge dans la nuit. Pour chaque participant, 35 € sont reversés à la basilique pour la rénovation du site et de la statue ; cette somme est éligible à un reçu fiscal pour déduction d’impôts. Dîner uniquement sur réservation, limitée à 50 personnes, caution bancaire demandée à hauteur de 65 € par personne (annulation gratuite 48 h à l’avance).
Réservations en ligne en cliquant ici et au 04 91 98 25 17.

Collobrières

Collobrières célèbre la châtaigne et les produits du terroir.- Dimanche 27 octobre prochain, la ville de Collobrières organise sa 41e fête de la Châtaigne. Cette année, l’événement met à l’honneur les producteurs locaux et leurs produits du terroir. Au menu : un marché de producteurs, des démonstrations culinaires, des dégustations et de nombreuses animations. Le public pourra découvrir et déguster une grande variété de produits locaux, de la châtaigne aux fruits et légumes, en passant par les vins, l’huile d’olive et les produits artisanaux. Le Carré des Producteurs, installé sur la place de la mairie, sera le cœur de cette manifestation et proposera des châtaignes sous toutes leurs formes, des fruits et légumes frais des maraîchers locaux, des vins et huiles d’olive de Collobrières, de la bière artisanale, du foie gras et des canards, des escargots, des pains et farines anciennes, des figues, des fleurs comestibles, de la spiruline et du safran, des pâtisseries artisanales. Un « pass gastronomie » permettra aux visiteurs de déguster les créations culinaires du chef Pascal Barandoni, élaborées à partir des produits locaux.
41e fête de la châtaigne, dimanche 27 octobre de 9h à 18h. Accès aux fêtes gratuit. Parking obligatoire 2€. Navettes gratuites.

Marseille

Dégustation à l’aveugle.- La Cave des Amis vous propose une soirée dégustation à l’aveugle, le jeudi 24 octobre de 19h à 22h. Le principe est simple : les bouteilles seront cachées ; les 3 premiers invités qui trouvent (ou se rapprochent le plus de la réponse), sur les 5 vins dégustés, le cépage, la région, le millésime, voire le domaine, remportent un lot chacun ! Soirée limitée à 30 personnes, 40 € par personne, avec assortiment de plats préparés par Frédéric Coachon de la Cave des Buvards. Sur réservation uniquement par téléphone.
• La Cave des Amis, 54, boulevard Edouard-Herriot, 8e arr. Infos au 09 77 81 60 38.

La fomagerie Rigaou c’est fini.- Dans un post Instagram dont on devine qu’il a été difficile à rédiger, l’équipe de Rigaou a annoncé sa fermeture ce dimanche 13 octobre. « Rigaou, c’est fini, 1000 mercis. Merci aux producteurs, fermiers, fournisseurs, viticulteurs, de belles collaborations, chapeau pour tout votre boulot… Merci aux clients, fidèles, voisins, amis, qui m’ont donné l’envie de me lever chaque matin pour vous faire découvrir de nouvelles pépites. Merci aux collègues fromagers avec de belles rencontres et un soutien indéfectible. Mention spéciale aux amis @lameulerie @lesfromageres @lesbonsfromages @lamaisonmarin. Merci à la famille et aux amis, qui ont su me (sup)porter dans les bons comme les mauvais moments. Aucun regret, que du plaisir et de l’apprentissage pendant ces 3 ans. Et n’oubliez pas : les petits commerces comptent sur vous ».

Crillon-le-Brave

La Table du Ventoux obtient son 2e macaron Écotable.– Le restaurant gastronomique la Table du Ventoux, dirigé par le chef Thomas Lesage, vient de franchir une nouvelle étape dans son engagement en faveur d’une cuisine durable en obtenant son second macaron Écotable. Concrètement, ça veut dire qu’au moins 30% des produits proviennent de l’agriculture biologique ou de filières durables. Les recettes sont élaborées selon des principes de zéro gaspillage, pour une utilisation optimale des ressources. L’utilisation d’agrumes non traités, assure une saveur authentique. Moins de 5% des produits sont importés hors d’Europe, privilégiant les circuits courts et les producteurs locaux. 50% des approvisionnements sont composés de produits d’origine végétale, favorisant une cuisine plus respectueuse de l’environnement.
La Table du Ventoux, hôtel Crillon le Brave sur la place de l’Église, 84410 Crillon-le-Brave ; infos au 04 90 65 61 61.

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Magazine

Le Bec du Coq et vins vivants, le spot à boire de Guilhem et Victoria

le bec du coq De l’Enoteka au Bec du Coq, les enseignes se suivent mais partagent toujours le goût pour la dive bouteille. Nicola a laissé la place à un duo qui a fait de « la cuisine à partager, des vins vivants et de l’épicerie fine » un leitmotiv. Derrière le comptoir, il y a Guilhem, le marseillais, et Victoria, la Parisienne, qui savourent leur installation boulevard Notre-Dame : « On a choisi Marseille car on y venait de plus en plus souvent et on a été de plus en plus séduit par l’évolution de la ville, confesse Victoria. Au fil du temps, s’installer à Marseille était un choix évident qui ne souffrait aucune discussion ». « A Marseille, l’offre en vins nature nous permet de nous faire une place et nous sommes un peu des francs-tireurs, ça colle bien avec l’état d’esprit de cette ville, complète Guilhem. A Paris, il faut être passé par plusieurs grandes maisons pour être regardés, ici on nous laisse une chance ».

le bec du coqLe jeune couple a imaginé un condensé de tous les endroits qu’il a aimés, le Bec du Coq conjuguerait son amour pour la nourriture et le vin. L’ambiance est chaleureuse « avec un style qui donne envie de rester » espère Guilhem « et organisé pour que nous arrivions à le faire tourner à deux, emboîte Victoria. Boisson et cuisine, on fait tous les choix ensemble ». Dans le fond, un comptoir de bois couvert de zinc rappelle la passion des puces du grand-père qui laisse ici un témoignage de sa passion pour la broc’. Lorsque Victoria et Guilhem ont commencé à travailler sur leur projet, ils ont contacté Laurent, le caviste de Plus belle la vigne (au cours Julien, NDLR) « car nous avions des habitudes de vins nature très parisiennes, des vins souvent trop clairs, légers alors qu’ici les clients préfèrent des vins plus solaires, avec de la structure et moins aqueux ». La cave a vite été constituée, « avec des vins qui nous ressemblent, achetés à des vignerons cools qu’on est allé visiter en direct ». Le choix portera sur des quilles bio, biodynamiques et nature car Guilhem reconnaît que « dans le nature, il y a tellement de choses différentes qu’il vaut mieux laisser le client libre de ses choix, être radical c’est dangereux ».

Du pain sur la planche
A l’heure de la sortie des bureaux, les apéritifs seront appelés à durer toute la soirée. « On a pensé à des planches de charcuteries avec du saucisson d’Arles ou du lonzo de Balagne, et un choix de fromages de la Laiterie marseillaise. On servira des spécialités de la région au sens large, de la Camargue à l’Italie sans oublier la Corse » concède Guilhem sur un ton très consensuel. A l’ardoise également des coques cuisinées à la taïwanaise, quelques huîtres, « un heureux mix entre les pintxos, les tapas et isakaya du Japon » résume Victoria. Dans quelques semaines, le temps pour lui de prendre ses marques, le couple proposera un ou deux plats du jour au déjeuner et ne s’interdit pas d’organiser des brunches dominicaux. « Et pourquoi pas des paniers pique-nique » pour l’été ? suggèrent-ils. L’imagination est en marche.

Le Bec du Coq, 28, boulevard Notre-Dame, Marseille 6e arr. ; infos au 04 91 91 62 08. Vins, verre de 4 à 7 €, bouteilles de 19 à 55 €. Assiettes de 8 à 12 €.

1 Marseillais + 1 Parisienne = 1 Bec du Coq

Guilhem est marseillais ; il a passé son bac au lycée Thiers puis est parti à Cherbourg dans une école de cinéma avant de rejoindre Paris. C’est dans la capitale que le marseillais fait la connaissance de Victoria alors qu’il jongle avec les métiers de photographe, vidéaste, DJ et s’essaie à la cuisine. Victoria, pur produit de ce que la capitale peut offrir, évolue dans les métiers de la communication « et nous nous sommes rejoints sur cette passion commune pour la cuisine » dit-elle avec un chaleureux sourire. De résidences mensuelles dans un resto à des set-up dans des festivals comme le We Love Green, Guilhem décide de se consacrer à plein à la cuisine. Quelques années après, leur passion prend corps non loin du Vieux-Port.

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