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Le Bec du Coq et vins vivants, le spot à boire de Guilhem et Victoria

le bec du coq De l’Enoteka au Bec du Coq, les enseignes se suivent mais partagent toujours le goût pour la dive bouteille. Nicola a laissé la place à un duo qui a fait de “la cuisine à partager, des vins vivants et de l’épicerie fine” un leitmotiv. Derrière le comptoir, il y a Guilhem, le marseillais, et Victoria, la Parisienne, qui savourent leur installation boulevard Notre-Dame : “On a choisi Marseille car on y venait de plus en plus souvent et on a été de plus en plus séduit par l’évolution de la ville, confesse Victoria. Au fil du temps, s’installer à Marseille était un choix évident qui ne souffrait aucune discussion”. “A Marseille, l’offre en vins nature nous permet de nous faire une place et nous sommes un peu des francs-tireurs, ça colle bien avec l’état d’esprit de cette ville, complète Guilhem. A Paris, il faut être passé par plusieurs grandes maisons pour être regardés, ici on nous laisse une chance”.

le bec du coqLe jeune couple a imaginé un condensé de tous les endroits qu’il a aimés, le Bec du Coq conjuguerait son amour pour la nourriture et le vin. L’ambiance est chaleureuse “avec un style qui donne envie de rester” espère Guilhem “et organisé pour que nous arrivions à le faire tourner à deux, emboîte Victoria. Boisson et cuisine, on fait tous les choix ensemble”. Dans le fond, un comptoir de bois couvert de zinc rappelle la passion des puces du grand-père qui laisse ici un témoignage de sa passion pour la broc’. Lorsque Victoria et Guilhem ont commencé à travailler sur leur projet, ils ont contacté Laurent, le caviste de Plus belle la vigne (au cours Julien, NDLR) “car nous avions des habitudes de vins nature très parisiennes, des vins souvent trop clairs, légers alors qu’ici les clients préfèrent des vins plus solaires, avec de la structure et moins aqueux”. La cave a vite été constituée, “avec des vins qui nous ressemblent, achetés à des vignerons cools qu’on est allé visiter en direct”. Le choix portera sur des quilles bio, biodynamiques et nature car Guilhem reconnaît que “dans le nature, il y a tellement de choses différentes qu’il vaut mieux laisser le client libre de ses choix, être radical c’est dangereux”.

Du pain sur la planche
A l’heure de la sortie des bureaux, les apéritifs seront appelés à durer toute la soirée. “On a pensé à des planches de charcuteries avec du saucisson d’Arles ou du lonzo de Balagne, et un choix de fromages de la Laiterie marseillaise. On servira des spécialités de la région au sens large, de la Camargue à l’Italie sans oublier la Corse” concède Guilhem sur un ton très consensuel. A l’ardoise également des coques cuisinées à la taïwanaise, quelques huîtres, “un heureux mix entre les pintxos, les tapas et isakaya du Japon” résume Victoria. Dans quelques semaines, le temps pour lui de prendre ses marques, le couple proposera un ou deux plats du jour au déjeuner et ne s’interdit pas d’organiser des brunches dominicaux. “Et pourquoi pas des paniers pique-nique” pour l’été ? suggèrent-ils. L’imagination est en marche.

Le Bec du Coq, 28, boulevard Notre-Dame, Marseille 6e arr. ; infos au 04 91 91 62 08. Vins, verre de 4 à 7 €, bouteilles de 19 à 55 €. Assiettes de 8 à 12 €.

1 Marseillais + 1 Parisienne = 1 Bec du Coq

Guilhem est marseillais ; il a passé son bac au lycée Thiers puis est parti à Cherbourg dans une école de cinéma avant de rejoindre Paris. C’est dans la capitale que le marseillais fait la connaissance de Victoria alors qu’il jongle avec les métiers de photographe, vidéaste, DJ et s’essaie à la cuisine. Victoria, pur produit de ce que la capitale peut offrir, évolue dans les métiers de la communication “et nous nous sommes rejoints sur cette passion commune pour la cuisine” dit-elle avec un chaleureux sourire. De résidences mensuelles dans un resto à des set-up dans des festivals comme le We Love Green, Guilhem décide de se consacrer à plein à la cuisine. Quelques années après, leur passion prend corps non loin du Vieux-Port.

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Région

► Quels parrains pour les territoires ? Comme on vous l’a déjà révélé, le Grand Repas 2023 sera servi le 19 octobre prochain.  Outre Marie Martinery dans les Bouches-du-Rhône, c’est Jane Gleize (La Bonne Etape à Château-Arnoux) qui conduira l’opération dans les Alpes-de Haute-Provence. Dans les Alpes-maritimes, c’est le chef Paul Koskas (lycée, Jeanne et Paul-Augier à Nice) qui sera à la manœuvre. Pascal Barandoni (Mas du Lingousto à Cuers) portera l’événement dans le Var et Mathieu Desmarest (Bibendum) entrainera avec lui le Vaucluse.

Velleron

Rabelais des jeunes talents de la gastronomie. La Confédération générale de l’alimentation en détail (CGAD) vient d’organiser la 11e édition des Rabelais des Jeunes Talents de la Gastronomie 2023, à la maison de la Mutualité (Paris Ve arr). Parmi les 36 lauréats récompensés, Thomas Leroy, 20 ans, qui travaille à Velleron, dans le Vaucluse, a été distingué dans la catégorie “glacier”. Ce prix est destiné à promouvoir l’apprentissage et les métiers de l’alimentation de proximité, cette cérémonie a permis de récompenser 36 jeunes professionnels talentueux, de 17 à 29 ans, dans treize métiers de bouche différents : boucher, boulanger, brasseur, caviste, charcutiertraiteur, chocolatier, crémierfromager, cuisinierserveur, épicier, glacier, pâtissier, poissonnier et primeur. Bravo Thomas !

 

Foires aux vins 2023

► Les dates dans les plus grandes enseignes. Auchan du 26 septembre au 9 octobre / Biocoop du 18 septembre au 14 octobre / Carrefour hypermarchés du 26 septembre au 9 octobre / Carrefour Market du 5 au 22 octobre / Casino jusqu’au 10 septembre / Centres Leclerc du 30 septembre au 14 octobre / Franprix du 18 septembre au 8 octobre / idealwine.com du 12 septembre au 3 octobre / Intermarché du 5 au 24 septembre / Magasins U du 26 septembre au 7 octobre / Monoprix du 15 septembre au 1er octobre