Forcalquier

 

Pluie de médailes pour les Distilleries et Domaines de Provence. « Joli visuel brillant, nez intense, froid, précis. Bouche bien équilibrée, beau produit. Bouquet aromatique complexe » tels sont les mots du jury du concours général agricole pour décrire la Farigoule de Forcalquier. Dégustée aux côtés de 25 autres liqueurs aux plantes, la recette des Distilleries et Domaines de Provence a remporté pour la première fois de son histoire la médaille d’Or du  fameux concours. Une récompense bien méritée pour cette fabrication artisanale composée de thym sauvage, d’angélique et de verveine qui fête ses 70 printemps en 2024. Réputée pour ses vertus digestives, la Farigoule séduit par ses notes douces et légères.

Plusieurs fois récompensé pour ses qualités organoleptiques d’exception, le Pastis grand cru Henri Bardouin participe au concours général agricole depuis 16 ans ; en 2024, il s’est vu une nouvelle fois salué par le jury par une médaille d’argent : «Bonne intensité et persistance», des atouts qui caractérisent l’assemblage unique que compose cette recette signature élaborée à partir de 65 plantes et épices. Un pastis né à Forcalquier, sur les contreforts de la montagne de Lure.
• Infos ici.

 

Var

► Michelin, les rétrogradés. Les stratèges de la communication du guide Michelin sont redoutables. Pour faire parler du guide deux fois au lieu d’une, ils ont décidé d’annoncer le 5 mars la liste des établissements qui perdent une étoile. Et le 18 mars, ils nous en resserviront une louche avec la liste des étoilées de l’année 2024. Les grands cocus de l’affaire, c’est encore le Gault&Millau qui, pensant griller la politesse au Michelin, en annonçant son palmarès le 11 mars, se retrouve coincé dans la broyeuse communicante de l’équipementier automobile. Donc, dans notre région, perdent leur seule étoile : l’Hostellerie de l’Abbaye de la Celle à La Celle (Var), Les Oliviers à Bandol (Var) et René’ Sens à La Cadière-d’Azur (Var).

Marseille

Thomas Fridlund à la Poule Noire Le restaurant de la rue Sainte renouvelle son offre avec l’accueil du chef Thomas Fridlund qui s’est fait connaître ci-avant chez la Groupie du pianiste et chez les Agapes à Martigues. Sans rien renier des codes de La Poule noire, Fridlund souhaite faire du restaurant un établissement référent en matière de fumage de viandes et de poissons (réalisé à basse température et durant de longues heures avec différentes essences de bois ). A la carte en ce moment, un œuf parfait cuit à 64°C au tian de légumes, un cabillaud en meunière, une poire et brioche façon pain perdu fumé, ou l’œuf signature au praliné.
• 61, rue Sainte (1er) ; infos au 04 91 55 68 86. Menus midi et soir, 49 € + 20 € accords mets-vins.

Piou a déménagé… à côté. L’Epicerie et traiteur méditerranéen @piou_marseille vient d’ouvrir dans un nouvel espace chaleureux à quelques mètres seulement de sa maison mère. Le nouveau Piou a remplacé un salon de coiffure et offre plusieurs espaces aux nuances ocres : épicerie, traiteur à emporter, restauration assise.
• 74, rue Grignan, 6e

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Carnet de cave

Château prince Pierre Napoléon Bonaparte, TLM et Clos Milan à déboucher cet été

Deux rouges, un blanc et un rosé. Voici le quarté gagnant du caviste Romain Larrieu qui propose une sélection de bonnes bouteilles dont deux nouveautés à découvrir lors de nos prochains repas entre copains. Romain ouvre son carnet de dégustation, nous fait découvrir le tout nouveau château prince Pierre Napoléon Bonaparte en Corse, et partage ses commentaires…

Château prince Pierre Napoléon Bonaparte
Château prince Pierre Napoléon Bonaparte. Le château de Torre Mozza a été érigé entre 1852 et 1854 à la demande du prince Pierre-Napoléon Bonaparte sur les terres du village de Calenzana, en Corse. La propriété voisine de la réserve naturelle de Scandola est restée dans la famille jusqu’en 1925 où la princesse Marie a décidé de s’en séparer. Après de nombreuses vicissitudes et aléas, la propriété a été rachetée en 2018 par les frères Grisoli, hommes d’affaires corses et marseillais, qui, outre la création d’un vignoble n’excluent pas, un jour, de rénover le château.
Le rosé 2020. « A base de sciaccarellu majoritaire pour le côté vineux et dense, ce vin en appelle aussi au cinsault et au vermentino pour la fraîcheur. Il s’agit d’un joli rosé de table, gastronomique, avec une jolie mâche, explosif et tout en fraîcheur. On l’accompagnera de plats typiques du pourtour méditerranéen, des rougets grillés, un tartare de veau, un vitello tonnato. Une certification Demeter devrait arriver en 2022 pour ce vin déjà labellisé agriculture biologique ». Château prince Pierre Napoléon Bonaparte
Aux environs de 19,99 € la bouteille de 75 cl.
Le blanc 2020. « C’est un vin d’apéritif qui aiguisera les appétits et qui accompagnera ensuite votre repas. Ce monocépage vermentino a été élevé en cuves ovoïdes de béton afin de conserver sa minéralité et sa salinité. Un vin blanc  très tendu aux notes de cédrat et d’agrumes méditerranéens. On l’accompagnera de denti pêché au large de la Corse, de daurades au four, de tomates et aubergines grillées ou à la parmesane. Un futur très grand blanc corse à la fraîcheur surprenante ».
Aux environs de 22/24 € la bouteille de 75 cl. Château prince Pierre Napoléon Bonaparte

Clos Milan rouge 2018. « On connaît Henri Milan car il fut le pionnier des vins nature en Provence. Son fils, Théophile, et sa belle-fille, Nathalie, sommelière, l’ont rejoint au domaine de Saint-Rémy-de-Provence et tous ensemble, ils ont beaucoup travaillé pour rendre les vins faciles à boire dans leur prime jeunesse. Ce rouge est une ode aux grenaches vieilles vignes et syrah (minoritaire). Cette cuvée de 4 460 bouteilles, c’est un peu le vin d’origine du domaine, il a fait l’objet d’un an d’élevage en vieilles barriques parce que le bois arrondit les tanins et oxygène peu ou prou le vin. C’est, selon moi, l’un des plus beaux rouges de Provence que j’ai dégustés ces derniers temps ».
Aux environs de 35 € la bouteille de 75 cl.

Dupéré-Barberra, rouge TLM 2018. « Nous sommes en présence d’une petite structure de négoce façon ‘haute couture’ qui exerce son talent sur les vins de Provence de la côte varoise ainsi que dans la vallée rhodanienne. Ce TLM, pour très longue macération, est issu d’un assemblage majoritaire syrah avec le cabernet-sauvignon qui donne des vins explosifs, denses, gourmands et juteux. Ce millésime est très rafraîchissant et assumera son caractère sudiste sur une côte de boeuf au barbecue ou des côtelettes d’agneau grillées aux herbes de Provence ».
Aux environs de 35 € la bouteille de 75 cl.

Sélection à retrouver chez Romain Larrieu, caviste chez Auchan Gourmand, centre commercial Prado Shopping, 41, boulevard Michelet, Marseille 8e arr. Infos au 04 91 09 44 00.

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