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Provence

Et si, les produits made in Provence, symboles de notre art de vivre, contribuaient à véhiculer l’image d’une Provence accueillante et touristique ? Voilà, en une question résumée, l’idée de cette collection officielle à marque Provence, lancée dans le cadre du contrat de destination Provence (initié en 2015). En clair : depuis juin 2023, des entreprises diverses et variées, implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône et une partie du Gard, apposent la marque Provence sur leurs produits. « Pour se faire connaître en France et dans le monde, il faut miser aussi sur notre art de vivre » explique-t-on du côté de Provence tourisme et du Comité régional du Tourisme. Chaque acheteur d’un savon, d’une boîte de calissons, d’un parfum, de biscuits découvre un peu plus nos trésors provençaux qui susciteront, à terme, une envie de venir séjourner en Provence. Les sociétés qui participent à cette opération valorisent la destination en proposant des visites d’usines ou d’ateliers, elles racontent le patrimoine en s’appuyant sur l’imaginaire de la région. Les produits sont mis en exergue dans toutes les opérations de promotion à l’étranger et de leur côté, Provence tourisme et le Comité régional du Tourisme encouragent d’autres marques à rejoindre le mouvement, « pour promouvoir une Provence tout à la fois moderne et authentique ».
Produits en vente chez Jog, 1, rue Caisserie (2e arr).

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Magazine

David Mijoba ouvrira son restaurant, le Mijoba, boulevard Vauban

« C’est un espace à ma taille où je pourrai gérer presque tout » lance David Mijoba, recevant en plein chantier. Le Vénus, « bar de filles » revendiqué, est vendu est vient de tomber dans l’escarcelle du cuisinier qui, depuis ses premières heures au Café des Epices, de 2010 à 2013, s’est façonné une enviable réputation. Le restaurant couvre quelque 60 m2 pour 35 couverts mais recèle quelques atouts comme sa terrasse en façade et une cour intérieure avec une cave à vins creusée dans la roche.
« Je me suis assagi et j’ai simplifié ma cuisine, dit Mijoba qui, de son propre aveu, a appris à laisser parler le produit et retirer le superflu. Mon style est plus affirmé : maintenant, je travaille pour moi-même et pas pour les autres, c’est une cuisine honnête, franche, sans chimie ni artifices ». On ne change pas une recette qui marche et David Mijoba continuera à servir du poisson sauvage issu de la pêche artisanale, des légumes bio en permaculture « avec le respect des fournisseurs ». L’équipe se composera d’un élément en salle, du chef et d’un apprenti en cuisine.

Années d’itinérance
David Mijoba s’est fait connaître aux côtés d’Arnaud Carton de Grammont au Café des Epices puis a vécu en Argentine une année durant, en 2014. S’en est suivi l’Alchimie à Saint-Victor pendant deux ans, avant de réjoindre le Péron 7 mois puis le Cercle de l’Aviron de Marseille pendant 2 ans. Suivront des résidences éparses, de Jogging au Copper bay avec la grosse parenthèse Covid et confinement.
« Le restaurant s’appellera Mijoba ; je n’y tenais pas beaucoup et avais peur que ça fasse un peu nombriliste et mégalo mais l’entourage m’a dit que ça sonnait bien à l’oreille alors pourquoi pas ? », sourit le cuisinier. Pour l’heure, les travaux vont bon train avec une ouverture annoncée pour la fin février « grand maximum ». L’heure est au réaménagement de la cour avec des enduits naturels aux murs et une végétalisation, il faut encore agrandir le passe, remanier la cuisine et finir d’installer des objets chinés, luminaires, tableaux et miroirs, dans la salle de restaurant. Pour le déjeuner, David Mijoba a calculé ses formules aux environs de 29-32 euros et mise sur les 45 €environ en soirée. Rendez-vous fin février.

Mijoba, 79, boulevard Vauban, Marseille 6e arr. ; infos au 04 91 92 03 53.

 

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