Bouches-du-Rhône

Grappes d’or.- Pour la 3e année consécutive, la soirée des Grappes d’or s’est déroulée au fort Ganteaume ce lundi 10 mars dernier à Marseille. Le principe ? Mettre en lumière les professionnels les plus emblématiques des terroirs locaux et du savoir-faire vigneron distingués en six catégories. La cérémonie a réuni les lauréats bien sûr et célébré les vins des Bouches-du-Rhône ainsi que ceux qui contribuent à leur notoriété.
• Catégorie restaurateurs : Les Roches Blanches à Cassis
• Catégorie cavistes : Cave Vol aux Vins d’Audrey Brugière à Velaux
• Catégorie démarche collective : association des Vignerons de Sainte-Victoire
• Catégorie Jeune viticulteur : Mathilde Doudon  à Trets
•  Coup de Cœur : Vignerons du Roy René – Didier Pauriol à Lambesc
Martine Vassal, présidente du conseil départemental 13 et présidente de la Métropole AMP, Laurent Israelian (président de la Chambre d’agriculture 13), Hervé Granier (conseiller  départemental 13 délégué à la viticulture), Fabien Doudon (viticulteur, élu à la Chambre d’agriculture en charge de la viticulture, président de la cave coopérative Lou Bassaquet) et Yvon Gary (président de l’association des sommeliers Alpes Marseille Provence) étaient présents.

Marseille

► La réforme aux Réformés. Le groupe Mando Hospitality a vendu le restaurant du rooftop du cinéma Artplexe sur la Canebière à Laurent Battisti (Le Caribou, Grandes Halles du cours d’Estienne d’Orves, Le Pointu, Le Phonographe, le café de l’Horloge). L’équipe de 25 personnes demeure et sera dirigée par Jérôme Caprin (Ex-Ventre de l’Architecte, ex-Mesa, ex-la Savonnerie). Au rez-de-chaussée, le Blum tombe lui aussi dans l’escarcelle de Battisti qui veut en faire « une belle trattoria à l’italienne ».

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Vins rosés, vins d'été

Pey Blanc, le rosé n°1 n’a jamais aussi bien porté son nom

Pey BlancSur ces mêmes terres, le papa de Gabriel Guisino cultivait la vigne. Son fils a pris la relève en 2004, coupant les liens qui liaient son père avec la coopérative. Repartant de zéro, Gabriel Guisino a construit une cave, sa cave. Aujourd’hui, la principale préoccupation de cet homme enclin aux défis porte sur le travail de la vigne : « 80% du potentiel d’un vin, c’est le raisin, donc le plus important reste la culture de la vigne, assure-t-il. Toutes les techniques sont accessoires, le but étant d’intervenir le moins possible ». Une jolie profession de foi qui trouve sa pleine expression dans le rosé de Pey Blanc : pour éviter l’oxydation, les fermentations sont réalisées à basse température.
Ce vin, sobrement baptisé N°1, millésime 2016, est issu d’un assemblage grenache et cinsault vieux de 30 ans en moyenne ; ce vin, par ailleurs médaille d’or au concours des vins de Provence, dégage un nez d’agrumes mêlés aux fruits exotiques. Sa robe brillante et pâle en fait un vin d’apéritif dont on saluera les arômes de fleurs blanches (cerisiers). On le servira à 9-10°C sur des mets provençaux choisis : grillades d’agneau (côtelettes, carrés), tian de légumes et tomates à la provençale, tarte à la tomate confite, taboulé libanais, crevettes flambées. Depuis 1930 et les première vignes conduites par Mattéo, le grand-père de Gabriel, 87 années sont passées. Pey Blanc vient d’engager sa conversion en bio, l’aventure continue.

Dom. de Pey Blanc, 1080,  chemin  du  Vallon  des  Mourgues, 13090 Aix-en-Provence ;
infos au 04  42  12  34  76. Rosé n°1, 2017, prix  de vente public : 12 €.