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Provence

Et si, les produits made in Provence, symboles de notre art de vivre, contribuaient à véhiculer l’image d’une Provence accueillante et touristique ? Voilà, en une question résumée, l’idée de cette collection officielle à marque Provence, lancée dans le cadre du contrat de destination Provence (initié en 2015). En clair : depuis juin 2023, des entreprises diverses et variées, implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône et une partie du Gard, apposent la marque Provence sur leurs produits. « Pour se faire connaître en France et dans le monde, il faut miser aussi sur notre art de vivre » explique-t-on du côté de Provence tourisme et du Comité régional du Tourisme. Chaque acheteur d’un savon, d’une boîte de calissons, d’un parfum, de biscuits découvre un peu plus nos trésors provençaux qui susciteront, à terme, une envie de venir séjourner en Provence. Les sociétés qui participent à cette opération valorisent la destination en proposant des visites d’usines ou d’ateliers, elles racontent le patrimoine en s’appuyant sur l’imaginaire de la région. Les produits sont mis en exergue dans toutes les opérations de promotion à l’étranger et de leur côté, Provence tourisme et le Comité régional du Tourisme encouragent d’autres marques à rejoindre le mouvement, « pour promouvoir une Provence tout à la fois moderne et authentique ».
Produits en vente chez Jog, 1, rue Caisserie (2e arr).

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En direct du marché

Tous les parfums de la montagne de Lure en bouteilles

Le Pastis Henri Bardouin et l'Absente des Domaines et Distilleries de ProvenceSur les sentiers de la montagne de Lure, entre forcalquier et Banon, vous croiserez quelques chasseurs mais aussi des ramasseurs, le sac plein d’herbes. La montagne en regorge : farigoule, hysiope, thym ou psyllium noir… De cet atout, les paysans d’ici ont fait une richesse. Entre Lure et Luberon, la région compte une trentaine de distilleries parmi lesquelles les Distilleries et Domaines de Provence qui tiennent lieu de porte étendard.
L’entreprise est née en 1898 et s’appelait alors Distillerie de Lure. C’est une même famille, les Ferreoux, qui l’ont fait vivre jusqu’en 1974. Une série de ventes-rachats jusqu’en 1990 vont mettre l’entreprise entre parenthèses jusqu’à l’arrivée du propriétaire actuel, Alain Robert. Pour marquer son arrivée, la même année, Alain Robert lance le pastis Henri Bardouin, du nom de l’un des anciens propriétaires des Distilleries et Domaines de Provence. C’est une femme, Hélène Rogeon, oenologue de son état, qui va mettre au point la recette. Le succès est total : le Bardouin revendique une recette herbacée mettant en scène pas moins de 65 plantes et épices venues du monde entier. C’est un pastis qui ne s’appuie pas sur une note monolithique de fenouil-réglisse-badiane, il est ouvert, léger et pas anesthésiant pour le palais. Un pastis de dégustation en quelque sorte… Le Bardouin se vend à quelque 400 000 bouteilles chaque année, soit 0,5% du marché. C’est un pastis haut de gamme dont vous verrez l’étiquette sur les étagères des bars de palaces du monde entier. De Bombay à New York, de Londres à Kuala Lumpur ou Berlin, le Bardouin exporte, partout sur le globe, les arômes de la montagne de Lure…

Henri Bardouin mode d’emploi

Le Bardouin se déguste allongé de 6 à 10 fois son volume d’une eau pure et fraîche (à comparer au pastis industriels qui nécessitent de 4 à 5 fois leur volume). Cette dilution permet d’apprécier toute sa complexité et sa finesse aromatique ; c’est un pastis qui accompagnera idéalement des repas à base de poissons grillés (gambas et crevettes également). Il fait merveille sur des plats aillés et costauds, l’anchoïade ou l’aïoli par exemple.

Le retour de l’absinthe, cette grande Absente

Interdite par les autorités à la suite des ravages qu’elle causa à la fin du XIXe siècle, l’absinthe, fée verte qui a inspiré tant de peintres, poètes, sculpteurs et artistes, est revenue en grâce. Les Domaines et Distilleries de Provence, commercialisent depuis quelques année une Absente, savant assemblage d’absinthe distillée, d’anis vert, de menthe et d’épices où aucune plante n’étouffe les autres. Une recette épicée et florale qui titre à 55° et se déguste pure sur de la glace ou allongée en cocktail. Comme un avant goût des vacances dans les Alpes de haute-Provence.

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