Le restaurant créé en 2006, rue Paradis, par André Gas a été mis en vente. Le créateur de bijoux fantaisie qui a donné son nom à la marque ne semble plus vouloir porter la casquette de restaurateur et veut se délester du Café Populaire. A ce jour, plusieurs visites du restaurant ont eu lieu, semant l’émoi au sein d’une partie du personnel qui s’inquiète légitimement pour son avenir. Du côté de la direction, le message est clair : « Seul le nom du propriétaire changera, vous n’avez rien à craindre » a déclaré André Gas lors d’un rendez-vous informel et spontané destiné à rassurer les troupes il y a quelques jours. Ce restaurant doit son succès à la personnalité de son créateur et de sa fille, complice dans la vie et les affaires : Marie. Jambons espagnols (iberico, pata negra), olives d’Afrique du Nord, huiles d’olives dûment sélectionnés et moult produits de qualité animaient une carte essentiellement méditerranéenne : panisses, burrata crémeuse, poissons frits etc. Dans cet endroit à la mode, André Gas a su conférer une âme. La déco d’objets chinés vintage, le comptoir où on prenait son verre en attendant les potes toujours en retard, le sol en carreaux ciment, les appliques… tout respire la nostalgie d’une Méditerranée rivée aux années 1945-55. Endroit modeux pour les uns, branché pour d’autres, le Café populaire n’a de populaire que le nom car les tarifs y sont relativement élevés (35-40 € par tête) mais il y règne une belle âme. Puisse-t-elle perdurer.
Le Café populaire, 110, rue Paradis, à Marseille 6e arr. ;infos et résas au 04 91 02 53 96.
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