Marseille

Noël Baudrand, le chef du Capucin (Mercure Canebière) vient de mettre au point une collection de 6 canné’ oh, un joli clin d’œil aux cannelés cramés au four. « Ils sont proposés l’après-midi pour le thé ou le café et peuvent aussi être emportés à la maison, explique le chef. Ils sont cuisinés tous les jours et il faut les consommer en moins de 24 h pour apprécier leur croustillance et leur fondant ». Un canné’ oh à l’anis, à la fraise, au citron, au café, au caramel cacahuète et un choconoisette : on a l’embarras du choix. « Charlotte ma compagne est bordelaise et marseillaise depuis 14 ans. C’est une grande gourmande pour qui ce n’est jamais assez alors ces cannelés ‘garnis et enrichis’, je les lui dédie », dit  Noël Baudrand. Goûters gourmets en vue !
de 2,50 à 3,50 € pièce et par lot de 3 de 9 à 10 € (sur place ou à emporter), 48, La Canebière, 1er arr. ; infos au 04 65 58 56 91. 

► Le 30 avril sera perché.- La buvette « Le Bon Air » prend ses quartiers d’été dans un cabanon aux pieds de la Basilique Notre-Dame de la Garde pour le 4e été consécutif. En guise de mise en bouche, elle propose la plus belle vue qu’on puisse embrasser sur Marseille, le port, les îles du Frioul et l’horizon, en camaïeu de bleus. A la carte, une street food méridionale de qualité, inspirée des variations du Sud et des parfums provençaux. La tradition déboule avec ses panisses et sa salade de poulpe, la Méditerranée décline quelques arancini bien garnis et réinterprétés librement en mode finger food. On commande au comptoir, on s’installe sur les tables de bois. Dans les verres, on en boit de toutes les couleurs, face aux déclinaisons chromatiques du coucher de soleil.

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André Gas s'apprête à vendre son Café populaire

café populaireLe restaurant créé en 2006, rue Paradis, par André Gas a été mis en vente. Le créateur de bijoux fantaisie qui a donné son nom à la marque ne semble plus vouloir porter la casquette de restaurateur et veut se délester du Café Populaire. A ce jour, plusieurs visites du restaurant ont eu lieu, semant l’émoi au sein d’une partie du personnel qui s’inquiète légitimement pour son avenir. Du côté de la direction, le message est clair : « Seul le nom du propriétaire changera, vous n’avez rien à craindre » a déclaré André Gas lors d’un rendez-vous informel et spontané destiné à rassurer les troupes il y a quelques jours. Ce restaurant doit son succès à la personnalité de son créateur et de sa fille, complice dans la vie et les affaires : Marie. Jambons espagnols (iberico, pata negra), olives andre GASd’Afrique du Nord, huiles d’olives dûment sélectionnés et moult produits de qualité animaient une carte essentiellement méditerranéenne : panisses, burrata crémeuse, poissons frits etc. Dans cet endroit à la mode, André Gas a su conférer une âme. La déco d’objets chinés vintage, le comptoir où on prenait son verre en attendant les potes toujours en retard, le sol en carreaux ciment, les appliques… tout respire la nostalgie d’une Méditerranée rivée aux années 1945-55. Endroit modeux pour les uns, branché pour d’autres, le Café populaire n’a de populaire que le nom car les tarifs y sont relativement élevés (35-40 € par tête) mais il y règne une belle âme. Puisse-t-elle perdurer.

Le Café populaire, 110, rue Paradis, à Marseille 6e arr. ;
infos et résas au 04 91 02 53 96.

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