Marseille

► C’est le grand retour des dîners des mécènes. Afin de permettre le financement de la rénovation de la statue monumentale de la Bonne Mère, la basilique Notre-Dame-de-la-Garde organise, au sein de son restaurant, les dîners des mécènes afin de soutenir financièrement cette campagne de travaux colossaux. Chaque soirée commence à 19h avec une visite de la basilique conduite par le recteur en personne ; à 20h30, les convives se retrouvent pour un dîner bouillabaisse autour d’une grande table conviviale, réunissant 50 personnes ,jusqu’à 23h. Le plaisir des échanges, un plat mythique marseillais et, surtout, la vue sur la ville qui scintille et plonge dans la nuit. Pour chaque participant, 35 € sont reversés à la basilique pour la rénovation du site et de la statue ; cette somme est éligible à un reçu fiscal pour déduction d’impôts. Dîner uniquement sur réservation, limitée à 50 personnes, caution bancaire demandée à hauteur de 65 € par personne (annulation gratuite 48 h à l’avance).
Réservations en ligne en cliquant ici et au 04 91 98 25 17.

Paris-Saint-Tropez

Une pâtisserie-coffee shop Stéphane Bersia à Paris.- Stéphane Bersia a fait ses premiers pas en pâtisserie à Saint-Tropez, dans la pâtisserie familiale « Aux deux frères ». Il a poursuivi son apprentissage au sein des hôtels Byblos et Pan Deï Palais, puis au Trianon palace à Versailles, où il a affiné son savoir-faire en pâtisserie de luxe. Son parcours, inclut des expériences à l’Hôtel de Berri, au Hoxton et au sein du groupe Big Mamma. En septembre dernier, le pâtissier a ouvert une pâtisserie-coffe shop (cafés Loutsa) où on peut déguster des tropéziennes, des Paris-Brest, des sandwiches, des carrot cakes et des tartes à la framboise (en saison).
13, ave Parmentier, Paris XIe. Fermé lundi et mardi.

Marseille

La fomagerie Rigaou c’est fini.- Dans un post Instagram dont on devine qu’il a été difficile à rédiger, l’équipe de Rigaou a annoncé sa fermeture ce dimanche 13 octobre. « Rigaou, c’est fini, 1000 mercis. Merci aux producteurs, fermiers, fournisseurs, viticulteurs, de belles collaborations, chapeau pour tout votre boulot… Merci aux clients, fidèles, voisins, amis, qui m’ont donné l’envie de me lever chaque matin pour vous faire découvrir de nouvelles pépites. Merci aux collègues fromagers avec de belles rencontres et un soutien indéfectible. Mention spéciale aux amis @lameulerie @lesfromageres @lesbonsfromages @lamaisonmarin. Merci à la famille et aux amis, qui ont su me (sup)porter dans les bons comme les mauvais moments. Aucun regret, que du plaisir et de l’apprentissage pendant ces 3 ans. Et n’oubliez pas : les petits commerces comptent sur vous ».

Remous chez Regain.- Sarah Chougnet qui avait co-fondé ce restaurant de la rue Saint-Pierre est repartie… à Paris avec une discrétion inversement proportionnelle au tapage qui avait été organisé pour l’ouverture de ladite adresse.

Le Puy-Sainte-Réparade

Halloween au château de Fonscolombe.- Du 19 octobre au 4 novembre, le château fait le plein d’activités effrayantes et promet de placer vos vacances de la Toussaint sous le signe du frisson. Pendant toutes les vacances, le 5 étoiles se transforme en château hanté et dévoile une programmation spéciale Halloween imaginée pour tous les résidents, petits et grands. Des ateliers de création gourmande pour les enfants de la découpe de citrouilles des projections de dessins animés des créations de cocktails avec ou sans alcool sans oublier la soirée du 31 spécial Halloween…
• Infos complémentaires auprès du château de Fonscolombe, 13610 Le Puy-Sainte-Réparade. Réservations en cliquant ici ou par téléphone au 04 42 21 13 13.

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Magazine

Centre-ville de Marseille : restos et commerces… Décembre en demi-teinte

centre-ville marseille
Rue Francis-Davso au lendemain des fêtes..La clientèle frigorifiée attend les soldes

« Nous sommes contents du mois de décembre, le public a répondu présent aux rendez-vous du centre-ville, la solidarité des clients avec les commerces de proximité à joué. Il faut admettre que le rapport entre le public et le cœur de ville rénové est plus agréable, l’offre y est plus qualitative et complémentaire ». Le discours de Marianne Tiberghien, aux premiers jours de janvier 2021 se veut résolument optimiste. Les analyses de cette chargée de mission auprès de Marseille Centre, l’association des commerçants et artisans du centre-ville de Marseille, pour être porteuses d’espoir n’en restent pas moins teintées de nuances.

Le milieu de la restauration est composé de gens extraordinaires qui se dépensent sans perspective de réouverture de l’aveu même de Marianne Tiberghien qui estime que « beaucoup se sont démenés pour faire de l’emporté mais la majorité s’avère déçue ». Et de citer le cas de cette jeune restauratrice de la rue d’Aubagne « qui a fini par baisser les bras et elle a pris la décision de fermer. Elle préfère prendre les aides de l’Etat car, selon elle, rester ouvert c’est perdre de l’argent ». Vouloir conserver un lien avec les clients est un leurre, cruelle désillusion. « Là, ne résisteront sur les formules à emporter que les restaurants dont les patrons ont été exemplaires, estime Marianne Tiberghien. Ceux qui ont toujours eu un accueil chaleureux et le prix juste, ceux qui n’ont pas surfé sur les modes… Ceux-là, tiendront le choc ».

« Certains jours tu fais du chiffre, d’autres, rien. C’est ultra démoralisant »

Marianne Tiberghien – Marseille Centre

Et puis il y a ceux qui tentent de nouvelles formules et qui connaissent des fortunes diverses. Ou ceux qui, contre toute attente, portés par les critiques élogieuses de Parisiens qui n’ont rien compris au paysage marseillais, ont bu la tasse ; d’autant plus étonnant que leur offre alimentaire était taillée sur-mesure pour faire de l’emporté… « On assiste à des choses incompréhensibles. Je cite le cas de ce traiteur asiatique habitué à cartonner lors des fêtes chaque année et qui, en décembre dernier, déjouant tout pronostic, a connu un décembre catastrophique« … avance Marianne Tiberghien. Peut-être est-ce dû au fait que beaucoup de Marseillais, privés d’emploi, ont pu cuisiner chez eux ou que le phénomène du do it  yourself a tourné à plein régime ?

Les métiers de bouche, boulangers, bouchers, poissonniers, volaillers, fromagers, eux « ont fait un carton à l’image de ce chocolatier de l’hyper centre ou de la fromagerie Froumaï sur la Canebière qui, pour son premier Noël, n’a rien lâché et s’est démenée pour tenir la barre » poursuit la chargée de mission auprès de Marseille Centre. Les sites web, Instagram et Facebook ont joué à fond leur rôle de seconde vitrine numérique et « ça a fini par payer » d’autant que beaucoup ont téléphoné à leurs clients un à un, ont fait de l’emailing et sont allés chercher le client avec les dents à l’image de la biscuiterie des Navettes des Accoules (2e arr).
Pour les restaurants du centre-ville, en revanche, la situation est plus complexe. Le moral commence à faiblir chez les plus optimistes qui ont longtemps voulu y croire. Jean-Christophe Codaccioni (le Grand Guste, bd Notre-Dame, 7e) achève les travaux de son deuxième établissement, juste en face du premier (le Petit Guste) et confiait hier qu’il fallait « en finir avec le stop and go permanent, ce n’est plus tenable ».

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