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Le Libala ferme… et déménage rue Francis-Davso, on s’y retrouve en janvier !

Libala
Mathilde et Hugues : « On ferme pour mieux rouvrir »

Ce n’est qu’un au-revoir ! Le Libala ferme ses portes et servira ses derniers clients, place de Rome (Marseille 6e), ce vendredi 25 novembre… Une fermeture qui n’en est pas une puisque le Libala rouvrira ses portes le 16 janvier 2023… au 10, rue Francis-Davso. « On garde la même identité, ça se résume à un simple déménagement, rassure Hugues Mbenda, le chef-propriétaire de l’enseigne. Nous continuerons à accueillir nos clients pour le déjeuner, avec de la street food lunch, du lundi au samedi et nous proposerons un brunch le dimanche ».
Au-delà du déménagement, et de l’augmentation de la capacité d’accueil, le Libala à midi changera de nom le soir ; il se transformera en restaurant dont la carte sera teintée des influences des produits et recettes de l’enfance du chef né au Congo et qui s’est installé en France à 9 ans. « Le Libala proposera une street food lunch au déjeuner, des repas certes travaillés mais aux accents africains pour 15 €. Le soir, j’animerai une carte bistronomique africano-française », détaille encore Hugues Mbenda.

« Je travaille des produits locaux, frais et de saison ; je veux infuser mes souvenirs d’enfance dans la cuisine que j’ai apprise ici. Ma cuisine a un pied en France et l’autre au Congo »

Hugues Mbenda, le Libala

En soirée, le Libala s’appellera le Kin, discret hommage à Kinshasa, la capitale aux quelque 16 millions d’habitants et ville natale du chef. « Ma cuisine est celle de l’Afrique centrale, cousine de celles du Bénin ou de l’Angola. On utilise beaucoup de manioc, de haricots, de la banane plantain. Nous nous sommes un peu laissé dépasser en notoriété par les cuisines subsahariennes avec des plats comme le poulet yassa, le tiep bou dien sénégalais ou le mafé qui n’appartiennent pas à mon univers », raconte Hugues Mbenda.
De feu sa maman, le chef Mbenda a gardé l’image d’une femme qui « cuisinait beaucoup. Elle tenait un resto de rue et moi, tout gosse, je l’ai toujours suivie, j’ai beaucoup appris en la regardant faire ». Désormais, le cuisinier se penche sur Youtube et regarde ces mamans qui perpétuent les gestes traditionnels afin de ne rien perdre de son patrimoine. « Jusqu’à 27 ans, je vibrais pour les cuisines française et asiatique, pour les étoiles et les guides. Mon voyage pèlerinage au Congo m’a bouleversé car il m’a reconnecté au pays, je ne me pensais pas capable d’un tel coup de cœur… Depuis, je rêve d’y ouvrir une école hôtelière ».

« J’ai grandi avec une cuisine de plats en papillotes de feuilles de banane, très végétale. Finalement pauvre en viandes et où le poisson, souvent séché, est utilisé comme un condiment »

Accompagné de Mathilde Godart, en qui le chef voue une totale confiance, Hugues Mbenda se prépare à un court séjour de  deux semaines à Kin (Kinshasa, NDLR) avant de revenir à Marseille pour suivre les travaux du futur restaurant de la rue Francis-Davso. « Quand je suis arrivé à Marseille, je ne connaissais rien de cette ville et de ses habitants. C’est l’Orphéon, ma première adresse, qui m’a connecté à la ville, grâce à sa cuisine ouverte et ce comptoir où venaient dîner les clients… J’adore cette ville ».

Le Libala, 10, rue Francis-Davso, Marseille 1er, ouverture le 16 janvier 2023 et, le 1er février 2023, ouverture en soirée du Kin.

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Marseille

► Savim de printemps, le bilan. L’édition 2023 du Savim qui s’est tenu du 17 au 20 mars a accueilli 38 000 visiteurs soit 10% de moins que l’édition de 2019 selon les organisateurs. Un chiffre en augmentation cependant de 25% par rapport à 2022. « Nous sommes très contents car nous retrouvons une courbe de progression très encourageante, se félicite Philippe Colonna. On a perdu un peu de monde avec les pénuries organisées d’essence mais il ne faut pas se plaindre, tous les voyants sont au vert pour l’édition d’automne qui se déroulera du 17 au 20 novembre ».

► Les IGP jugés. La 19e édition du concours national des vins à Indication géographique protégée (IGP) se déroulera à Marseille le 24 mars. Le concours est ouverts aux 76 IGP de France et plusieurs centaines de domaines passeront au crible d’un jury composé de cavistes, sommeliers et œnologues. Le grand Sud-Est réunit 9 IGP : Méditerranée, Ardèches, Alpilles, pays des Bouches-du-Rhône, coteaux des Baronnies, Collines rhodaniennes, Comtés rhodaniens, Drôme et Vaucluse. A elles neuf, elles pèsent pour 10% de la production nationale en IGP.

Châteauneuf-du-Pape

Les Printemps de Châteauneuf du Pape se dérouleront du vendredi 31 mars au dimanche 2 avril. Il reste encore quelques places pour les ateliers de dégustation, profitez en pour découvrir des vins d’exceptions, commentés par des sommeliers émérites.
• Vieux millésimes blancs, samedi 1 avril à 14h30
• Mets et vins avec Christophe Bolis, dimanche 2 avril à 11h30. Le repas sera signé par le chef Bolis du Café de France à Caderousse, accompagné d’une sélection d’accords parfaits avec des châteauneufs-du-pape.
• Initiation à la dégustation, samedi 1er avril à 11h et 15h. Tous les rudiments de la dégustation avec Danièle Reynaud.
• Initiation aux accords mets & vins, dimanche 2 avril à 11h30. Une approche de la compréhension par la technique des accords des mets et des vins pour vous inspirer dans vos prochaines aventures culinaires. Dégustation commentée par Danièle Reynaud.
• Dégustation géo-sensorielle, samedi 1 avril à 10h30 et 14h30. George Truc, œno-géologue amoureux des terroirs de Châteauneuf-du-Pape, vous propose de découvrir toute la richesse de l’appellation à travers une initiation à la dégustation géo-sensorielle au centre du village.
Pour plus d’infos, cliquez ici

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