Corse

Whisky corse. La distillerie LN Mattei, située sur le domaine Mavela à Aleria, est l’unique distillerie de whisky en Corse. Pionnière de la production des whiskies en France, elle fabrique les whiskies P&M depuis 2003. La distillerie lance cet été sa dernière création : le single corn P&M, un whisky 100% maïs et 100% bio inspiré des bourbons américains. Le whisky de maïs, par ses qualités gustatives, fédère de nombreux profils de consommateurs. Facile à déguster grâce à sa rondeur en bouche et à son goût doux et vanillé, il se déguste aussi bien sec ou en cocktail. Elégant avec des notes boisées-vanillées et une touche de noix, il vous surprendra par sa longueur en bouche.
• Infos au 04 95 56 60 30.

La Ciotat

Flacons, c’est fini. L’aventure aura duré un an, Jonathan Poncelet à l’assiette et Enzo Cala, au verre ont décidé de vendre leur restaurant de la rue du Maréchal Foch dans le Vieux-La Ciotat. On regrettera le credo du duo : faire bien, bon et cool. D’après les rumeurs, Jonathan restera à La Ciotat pour se déporter en périphérie et faire vivre une table essentiellement du midi. A suivre.

Saint-Tropez

Lignac et de deux ! Il y a deux ans, pour leur toute première ouverture hors Paris, Cyril Lignac et Benoît Couvrand avaient choisi de s’installer sur la route des plages. Cet été 2024, ils ouvrent une seconde adresse au cœur du village, non loin du port. La boutique proposera une sélection de pains, viennoiseries, goûters, pâtisseries (pavlova aux fruits rouges, un fondant chocolat praliné, une tropézienne framboise, une tarte abricots) et des chocolats. Une gamme de salés complétera l’offre avec des quiches, clubs sandwiches, croque-monsieurs, des pissaladières et focaccia.
• 66, route des Plages et 1, rue de l’Annonciade, infos au 04 98 13 78 73.

Marseille

► Ouverture de la citadelle le 4 mai Après avoir ouvert temporairement l’été dernier (elle était fermée au public depuis plus de 350 ans !), la citadelle autrement connue sous les noms de Fort Saint-Nicolas ou Fort d’Entrecasteaux, ouvre ses portes au grand public, et cette fois de façon pérenne. Cet été, de nombreux évènements attendront les visiteur : visites théâtralisées, concerts, escape games, accès aux jardins, le tout avec bar et  un restaurant qui seront dorénavant ouverts toute l’année.

Camille Gandolfo wanted. Mais où est passée Camille Gandolfo ? Depuis son départ du restaurant de l’hôtel des Bords de Mer, Camille Gandolfo ne répond à aucune sollicitation. Nul ne sait où elle est, ni ce qu’elle fait. Alors, pour calmer ceux qui s’inquiètent, sachez que Camille Gandolfo prendra la direction des cuisines de « la Marine des Goudes » rachetée par Paul Langlère (Sépia) et ses associés du Cécile, le sandwich club du quartier de Malmousque. Ouverture prévue début juin mais n’en parlez à personne, c’est confidentiel.

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Magazine

L'incompréhensible décret "fait maison"

plat cuisinéLassés d’être pris pour ce qu’ils ne sont pas, les consommateurs plaçaient beaucoup d’espoirs dans le décret qui a été publié dimanche 13 juillet au Journal officiel de la République française. A sa lecture, ils en ont eu des hauts-le-coeur. Ce décret relatif à la mention « fait maison » met en avant des plats entièrement élaborés « sur place », à partir de « produits bruts », n’ayant subi « aucune modification », pour valoriser le « savoir-faire » des restaurateurs.

Mais un « produit brut » qu’est-ce que c’est ? Selon le texte, « un produit brut (…) est un produit alimentaire n’ayant subi aucune modification importante y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés ». « Le but de ce décret est la reconnaissance de l’acte de cuisiner, reconnaître un savoir-faire par rapport à une cuisine d’assemblage, en donnant au consommateur une information simple et fiable », a expliqué Carole Delga, la secrétaire d’État au Commerce et à la Consommation.

« Peuvent entrer dans la composition d’un plat fait maison, les produits qui ont été réceptionnés par le professionnel épluchés, – à l’exception des pommes de terre -, pelés, tranchés, coupés, découpés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés »; mais aussi « fumés, salés, réfrigérés, congelés, surgelés », ou encore « conditionnés sous vide », poursuit le décret.

logo fait maison
Voici lo logo tant attendu

« Les frites surgelées par exemple ne pourront pas entrer dans ce décret. Cela signifie que celles des fast-food, ne pourront pas être considérées comme des frites faites maison, tout comme leurs sauces qui arrivent toutes prêtes ne seront pas considérées comme faits maison », a précisé Mme Delga. Mais la secrétaire d’Etat omet de préciser que si on suit ces nouvelles règles, certaines des recettes chez Quick, McDo ou Burger King pourront se prévaloir de cette mention. Un comble !

Dans la composition d’un plat fait maison peuvent aussi entrer : « les salaisons, saucisseries et charcuteries, à l’exception des terrines et des pâtés. Les fromages, les matières grasses alimentaires, la crème fraîche et le lait, le pain, les farines et les biscuits secs, les légumes et fruits secs et confits, les pâtes et les céréales ». Mais aussi « la choucroute crue et les abats blanchis, la levure, le sucre et la gélatine, les condiments, épices, aromates, concentrés, le chocolat, le café, les tisanes, thés et infusions, les sirops, vins, alcools et liqueurs, la pâte feuilletée crue, et, sous réserve d’en informer par écrit le consommateur, les fonds blancs, bruns et fumets », précise le texte.

« Une sauce tomate toute prête ne pourra pas entrer dans ce décret », ajoute la secrétaire d’État, précisant que pour les abats, « il est indiqué qu’ils doivent être blanchis, et ce pour des raisons sanitaires ».

 « Un plat composé d’un produit non mentionné (…) peut être présenté comme fait maison, dès lors que la marque du produit ou le nom du professionnel qui l’a fabriqué est expressément indiqué », note cependant le décret. Les professionnels doivent indiquer de manière visible par tous les consommateurs, la mention suivante : « Les plats faits maison sont élaborés sur place à partir de produits bruts ».

Hier mardi, le président de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière (Umih), Hubert Jan, s’est réjoui auprès de l’AFP de cette « victoire ». Pour une fois qu’un membre du gouvernement et un syndicaliste dansent la farandole main dans la main, on ne va pas les blâmer…

Avec AFP

2 commentaires

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  • C’est vrai, ça va dans le bon sens mais je me mets à la place des chefs qui vont au marché tous les matins à 7 heures cette loi ne les protège pas. il fallait que le fait maison soit donné à eux qui font 100% fait maison même s’il y en a 10 en France 🙂
    Lizbeth