Le Puy Sainte Réparade

La chef Hélène Darroze a annoncé à ses équipes le mercredi 29 octobre la fin de sa collaboration avec le château La Coste. Son successeur n’est autre que l’avignonnais Florent Pietravalle. Bonne nouvelle, le chef sera présent en continu sur le site, ce qui n’était pas le cas de Mme Darroze qui, privée du don d’ubiquité, devait se partager avec ses obligations londoniennes, au restaurant Hélène Darroze at the Connaught.

Toulon

Et de trois pour JBK ! JBK Pâtisserie est une maison fondée en 2023 au Pradet par deux frères, Julien et Benjamin Klier, passés par l’école Ferrandi à Paris. Tout juste trentenaires, passionnés par la « pâtisserie créative », les deux impétrants viennent de célébrer l’ouverture de leur troisième adresse varoise, à Toulon (le Mourillon) cette fois. Leur travail se distingue par la précision, l’esprit funky et l’émotion qu’ils insufflent à leurs préparations sucrées. A goûter cet hiver : la tarte choc’addict, la tropézienne à la brioche maturée 24 heures-crème diplomate et confit de fruits rouges… Y aller c’est succomber.
• 85 bis,  chemin de la Foux, au Pradet.
• 8, avenue du Char de Verdun, à La Valette-du-Var
• 7, rue Lamalgue, à Toulon

Saint-Tropez

Réouverture annoncée du Como Le Beauvallon.- Symbole de l’élégance Belle Époque, Le Beauvallon, inauguré en 1914 et fermé en 2008 pour une restauration d’exception, rouvrira ses portes le 24 avril prochain. Cette adresse historique, qui a accueilli Winston Churchill, Audrey Hepburn et bien d’autres, entamera un nouveau chapitre de son histoire sous le nom de Como Le Beauvallon.

Une renaissance signée Como Hotels and Resorts, qui dévoile ainsi sa première adresse sur les rives du golfe de Saint-Tropez. Dominant le golfe, le resort s’étend sur plus de quatre hectares de jardins privés, plantés de pins et palmiers. Ses allées descendent jusqu’à une piscine en bord de baie, un restaurant et un club de plage exclusif. Les yachts pourront jeter l’ancre directement face à l’établissement, garantissant l’effervescence du Beauvallon-sur-Mer, le nouveau restaurant de plage.

Cannes

► Brunch dominical au Fouquet’s Cannes.-  Chaque dimanche, de 12h à 15h30, le Fouquet’s Cannes, au sein de l’Hôtel Barrière Le Majestic, convie les amateurs de brunch à un buffet d’exception. Pour 95 € par personne, les convives profitent d’un buffet généreux accompagné d’une coupe de champagne, de boissons chaudes et d’eaux minérales. Au menu : bar à salades vitaminées, sélection marine (coquillages, cœur de saumon, tarama…), station live cooking dédiée aux œufs, spécialités locales revisitées, charcuteries et fromages d’exception, déclinaisons de mozzarella, et un plat chaud servi à table (viande, poisson ou végétarien). Côté douceurs, le buffet des desserts célèbre les classiques français : Paris-Brest, Saint-Honoré, flans parisiens, babas aux trois parfums, tartes, cakes et viennoiseries maison.
Hôtel Barrière Le Majestic, 10, boulevard de la Croisette, à Cannes. Infos au 04 92 98 77 00. Tarif, 95 €.

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Oliveraies provençales, après l'été maudit 2014 où en est-on ?

L’année 2014 restera comme une année noire pour les oléiculteurs. Entre mauvaise météo, invasion de mouches et bactéries, les récoltes ont été catastrophique. Olivier Nasles, président de l’Association française interprofessionnelle de l’olive (Afidol) revient sur cette difficile période et sur l’état actuel de nos oliveraies.

OliveraieEn 2014, les oléiculteurs de Provence ont dû faire face à une invasion de mouches sans précédent, quelles en sont les origines ?
Olivier Nasles : Les mouches ont toujours été un problème pour les oléiculteurs, mais nous avions l’habitude de les combattre. Seulement, l’été 2014 a été très, voire trop pluvieux. L’humidité ambiante et l’absence de chaleur ont permis aux mouches de se multiplier très rapidement, et d’attaquer en masse les cultures.

A ce jour, quelle est l’étendue des dégâts ?
En 2014, on perdu près de 65% des récoltes, c’est dramatique. Selon notre dernière estimation, cela représente entre 30 et 35 millions d’euros de pertes pour la profession. Cette année 2014 a été un véritable coup dur pour nous, et ce qui m’énerve le plus c’est qu’on aurait pu l’éviter !

C’est-à-dire ?
Pour combattre la mouche, vous avez deux méthodes à votre disposition. Soit vous utilisez un insecticide ou une protection à l’argile. Dans le premier cas, vous devez effectuer seulement 3 à 4 passages dans le mois pour protéger vos arbres. Hors, compte tenu du grand nombre de mouches 7 à 8 passages étaient nécessaires. Beaucoup d’oléiculteurs ne l’ont pas fait, sous-estimant la gravité de la situation. L’autre option consiste à créer une barrière argileuse. En temps normal, vous recouvrez les olives d’une couche de terre qui empêche les mouches d’entrer dans le fruit. Et cela tient. Mais avec la pluie c’est une autre histoire… Tout disparaissait. Il aurait fallu repasser sur les cultures tous les dix jours, ça n’a pas été fait.

Vous avez pour l’occasion mis au point une méthode de lutte alternative contre la mouche, sans insecticide. En quoi consiste-t-elle ?
Les insecticides sont des produits chers et polluants. On a donc proposé aux oléiculteurs une méthode peu onéreuse et respectueuse de l’environnement pour se défendre. Il suffit de prendre trois ou quatre bouteilles transparentes, de les remplir avec un peu d’eau et du phosphate diammonique, un composé chimique qui attire les insectes. Un trou sur le bouchon, les mouches rentrent et se noient. Très pratique mais malheureusement cette méthode ne permet de protéger que les petites exploitations, des dizaines d’arbres tout au plus…

La bactérie Xyllela fastidiosa ravage les oliviers italiens depuis plusieurs mois. Avez-vous entrepris des mesures pour contre-carrer son arrivée en France ?
Je tiens déjà à dire qu’aucun cas n’a été recensé en France ou en Corse, contrairement à ce que certains médias ont affirmé. Les cas répertoriés sur l’Île de beauté sont en réalité infectés par une autre variante de la bactérie, beaucoup moins agressive. À part cela, c’est un risque majeur pour tout le réseau méditerranéen. Nous avons mis en place un système d’alerte avec un numéro à disposition de tout oléiculteur dans le doute ou désireux de s’informer. Notre but est de repérer très tôt les spécimens contaminés, et de les détruire le plus rapidement possible.

Sauvera-t-on l’année 2015 ?
A contrario, on a eu un été très chaud et sec. La mouche ne se reproduit pas avec des températures dépassant les 35 degrés. On n’aura pas une récolte exceptionnelle, mais on aura tout de même de quoi faire, et c’est déjà ça.

Recueilli par Kévin Dachez

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