Brignoles

Pour la troisième année consécutive, la foire de Brignoles propose son week-end des chefs et adopte, cette année, le thème de la cuisine italienne. Samedi 12 et dimanche 13 avril, les cuisiniers révèleront leurs astuces et tours de main pour réussir à tous les coups les incontournables de la cuisine transalpine. Recettes classiques ou revisitées, pasta ou tiramisu, raviolis ou pâtisserie, les visiteurs feront le plein de saveurs. A cette occasion, la pâtisserie Lafitau dévoilera en avant-première sa nouvelle création printanière qui célèbre les 75 ans de l’établissement. Tout au long du week-end, le sommelier Yann Dethon (photo) accordera les vins de Provence aux recettes pour proposer aux spectateurs une dimension œnologique à leur dégustation.

Marseille

Ce samedi 29 mars à Marseille se déroulent la journée de l’agriculture paysanne et l’agroparade pour mettre en avant le monde paysan et échanger sur un meilleur accès à une alimentation juste et durable pour tous. Après le succès de l’édition 2024, la journée de l’agriculture paysanne des Bouches-du-Rhône revient le 29 mars 2025, avec un programme festif composé de rencontres fertiles, de produits savoureux et d’échanges autour d’une question essentielle : comment garantir à tous l’accès à une alimentation durable, choisie, équitable et réjouissante ?
• Au parc du XXVIe centenaire, dès 10h, se tiendront marché, stands, concerts mais aussi tables rondes pour discuter des liens possibles entre agriculteurs et non-agriculteurs, et sur les innovations que comportent le monde paysan, à rebours des fausses solutions imposées par l’agro-business.
• A la Porte d’Aix, à 13h, les paysans et mangeurs se retrouveront pour un défilé carnavalesque. Tracteurs, fourgons-cantine, fanfares, chorales, foule déguisée ou non, cette joyeuse déambulation animera les rues de Marseille pour visibiliser les enjeux alimentaires et agricoles à l’aune du printemps.
Pour bien manger, il est nécessaire de considérer l’alimentation et l’agriculture comme un tout. Nous ne pouvons espérer une alimentation juste pour tous sans donner aux paysans les moyens de prendre soin des terres et du vivant, et de vivre dignement de leur travail. Ce samedi 29 mars rappellera les liens de solidarité évidents qui unissent les villes et les champs.

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Le Beausset

Ah mon petit vin blanc… is back ! L’association des commerçants, en partenariat avec la mairie du Beausset, ressort la verrerie le dimanche 6 avril 2025. Tout au long de la journée, 25 vignerons, représentants des différentes appellations de la région, proposeront à la découverte leurs cuvées en blanc et partageront avec le public leur passion du terroir, de la vigne et du vin. La sommelière Magali Picherie, élue meilleure sommelière de l’année 2022 par le Gault & Millau, animera à 11h30 une masterclass autour des blancs de Provence. De 18h à 21h, les visiteurs tardifs ou épicuriens qui souhaitent prolonger le moment partageront un verre en compagnie des vignerons. Vente au verre (3 €) des cuvées de la journée. Pour faciliter l’accès à la manifestation et accueillir un plus grand nombre de visiteurs, des parkings de délestages seront indiqués aux abords du village. Des navettes gratuites  pour rejoindre le centre-ville promettent une fête en toute sécurité.
Le 6 avril, esplanade général de Gaulle et place Jean-Jaurès, Le Beausset.

Magazine

Pierre-Antoine Denis, de la Cantinetta à Otto, confidences entre deux services

Pierre-Antoine DenisLes premiers clients de la Cantinetta ont été servis en 2006. Depuis, la vie de Pierre-Antoine Denis se vit à 200 à l’heure. Du cours Julien à la rue Paradis, ce bélier, qui aura 43 ans en avril, a sauté le pas en 2016. Avec le rachat du  restaurant devant lequel il passait lorsqu’il allait au collège, Pierre-Antoine Denis a donné corps à son rêve d’enfance. Depuis un an maintenant, Otto porte la « bonne parole », celle d’un dingue du produit, capable de vous tenir en haleine racontant le talent de tel ou tel producteur. Saviez-vous qu’enfant, il avait pris des cours de théâtre ? Lever de rideau sur un restaurateur atypique.
La Cantinetta, 24, cours Julien, Marseille 6e arr. ; 04 91 48 10 48
Otto, 150, rue Jean-Mermoz, Marseille 8e arr. ; 04 91 71 16 52.

Votre dernier livre ?
« Chaud brûlant », le livre de Bill Buford. Un journaliste new yorkais honni de tous parce qu’il avait le courage de dire ce qu’il pense. Un, jour, il devient commis de cuisine pour vivre l’envers du décor. C’est drôle, revanchard , « un esclave en cuisine », c’est génial, c’est un super bouquin, je vous le conseille.

Un prochain voyage ?
Je me demande si ce ne sera pas la redécouverte du centre de la France, ou alors l’Arménie, sinon je suis toujours en Italie que j’adore plus que tout. Mon problème, c’est que j’ai peur de l’avion, j’ai le vertige, je me fous les chocottes tout seul. J’ai un pilote d’avion et une hôtesse de l’air dans la famille et j’ai peur…

Poisson ou viande ?
Poisson ; en tout cas, un produit de la mer.

Le vin est-il de gauche ?
Ah, c’est pal mal ça… Je vois très bien ce que suggère la question. Pour moi, c’est de gauche, clairement…

Qu’y a-t-il de droite en vous ?
Ouf, putain… Il y a les deux en moi, de la droite et de la gauche. Je pense que c’est mon sens de l’entreprenariat, avoir des entreprises qui tournent.

Un jour, un troisième restaurant ?
Un resto, je ne sais pas. Je réfléchis beaucoup à une sandwicherie, c’est plus facile pour le client, c’est plus accessible à manger, c’est plus adapté aux nouveaux modes de consommation, surtout au déjeuner. je réfléchis sur quelque chose de bon, rapide et healthy. Mais avant tout, le plus important, je veux me consacrer à mes enfants.

Si vous étiez un animal ?
Euh, spontanément, je dirai un chien, je ne suis pas chat du tout.

Racontez-vous en trois mots…
Imprévisible, tout et son contraire et généreux, c’est sûr je le suis.

Vous avez besoin d’être aimé ou admiré ?
Ça m’interpelle, je ne m’étais jamais posé la question avec cette nuance. Quand on se pose la question c’est qu’on a envie d’être admiré mais ça ne se dit pas. C’est difficile de répondre sans nuancer. Dans nos métiers, on est un peu acteur, comédien, alors on pourrait dire « admiré ».

Vos héros dans la vie réelle ?
Michel Onfray, je l’admire particulièrement.

Votre plus grand malheur ?
Ouh là… c’est chaud (hésite longtemps). Parfois j’ai manqué de courage.

Qui voudriez-vous être ?
Qui j’aimerais ? Donald Fagun, c’est un des paroliers de Steely Dan, un groupe de jazz rock américain. Et puis Michel Onfray bien sûr.

Votre devise ?
On fonce, on verra après.

Un restaurant à conseiller ?
J’en ai deux : All’Osteria Bottega à Bologne et le ristorante da Vincenzo à Positano.

Votre état d’esprit en ce moment ?
Je suis plutôt blessé. Mais le truc c’est que dans les blessures je trouve la force du rebond, je suis quelqu’un de très torturé et la sublimation de cet état me fait avancer.