Suis-nous sur les réseaux

Provence

Et si, les produits made in Provence, symboles de notre art de vivre, contribuaient à véhiculer l’image d’une Provence accueillante et touristique ? Voilà, en une question résumée, l’idée de cette collection officielle à marque Provence, lancée dans le cadre du contrat de destination Provence (initié en 2015). En clair : depuis juin 2023, des entreprises diverses et variées, implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône et une partie du Gard, apposent la marque Provence sur leurs produits. « Pour se faire connaître en France et dans le monde, il faut miser aussi sur notre art de vivre » explique-t-on du côté de Provence tourisme et du Comité régional du Tourisme. Chaque acheteur d’un savon, d’une boîte de calissons, d’un parfum, de biscuits découvre un peu plus nos trésors provençaux qui susciteront, à terme, une envie de venir séjourner en Provence. Les sociétés qui participent à cette opération valorisent la destination en proposant des visites d’usines ou d’ateliers, elles racontent le patrimoine en s’appuyant sur l’imaginaire de la région. Les produits sont mis en exergue dans toutes les opérations de promotion à l’étranger et de leur côté, Provence tourisme et le Comité régional du Tourisme encouragent d’autres marques à rejoindre le mouvement, « pour promouvoir une Provence tout à la fois moderne et authentique ».
Produits en vente chez Jog, 1, rue Caisserie (2e arr).

Data from MeteoArt.com
Restaurants en Provence

Otto et Pierre-Antoine sur les rails

collage OTTOIl vous raconte cette anecdote avec des trémolos dans la voix : quand il allait au collège-lycée de Provence à 12 ans, Pierre-Antoine Denis passait devant ce restaurant en rêvant qu’un jour il fût sien. Le destin l’a-t-il entendu ? Toujours est-il que le 12 décembre dernier, dans un total mouvement d’improvisation, l’ancien animateur de la Cantinetta, au cours Julien, accueillait ses premiers clients, à Saint-Giniez cette fois. Il a baptisé son resto Otto parce que dans le huitième arrondissement, le Otto ça sonnait bien. C’est aussi un clin d’oeil à un restaurant australien installé à Sydney, lui aussi baptisé Otto…
De jolies lampes opalines blanches façon boule ou taille diamant distillent une douce lumière la nuit tombée. Dans la petite véranda, la lumière se réfléchit sur le carrelage de métro biseauté : ambiance bistrot bon genre. Le service est très copain ; en salle, le rapprochement des tables invite à se parler entre inconnus au mieux, à se sourire, au pire. La carte d’inspiration italienne (bien sûr), est assez timorée dans ses propositions, on sent que le patron cherche ses marques. Une chose demeure : son implacable recherche du bon produit, de l’exactitude des goûts et de l’ancrage sudistes des propositions. Soupe du jour (velouté de butternut-quenelle de mascarpone), jambon de parme de 24 mois, salade d’artichauts crus, anchois de cantabrique, saumon mariné et caponata mousse de thon chips de pain libanais suffisent à se mettre en appétit. Un merlu à la plancha-légumes pochés sauce citron, un chorizo frais grillé-purée de pommes de terre et patates douces, un risotto de champignons s’imposent en plats de résistance.
Si vous ignorez à quoi ressemble une vraie glace italienne, optez sans remords sur la fior di latte ou le citron : une crème glacée et un sorbet sublimes, voluptueux, fondants mais moins foisonnés que leurs semblables passés au pacojet, d’une densité aromatique et gustative épatante. Alors faut-il y aller ? Sans hésiter oui pour la qualité et la sélection du garde-manger. Les assiettes sont encore simples pour ne pas dire simplistes mais l’équipe est en rodage et quand tout ce petit monde se sera « musclé », de grandes heures sont à prédire…

Otto, 150, rue Jean-Mermoz, Marseille 8e arr. ; résas au 04 91 71 16 52. Carte 30 euros.

2 commentaires

Ecris ici pour poster ton commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

  • Accueil condescendant, portions taille « tapas » (revendiqué par le patron), mais à un prix de plat entier. Ce n’est pas mauvais, mais c’est trois fois trop cher (pas deux fois, trois fois). De plus, la carte est extrêmement réduite. Une adresse à éviter soigneusement.

  • Trop sympa ce Pierre-Antoine. Tout ce qu’il faut pour être bien dans son établissement très bien tenu et à l’assiette précieuse et gouteuse.