Le Puy Sainte Réparade

La chef Hélène Darroze a annoncé à ses équipes le mercredi 29 octobre la fin de sa collaboration avec le château La Coste. Son successeur n’est autre que l’avignonnais Florent Pietravalle. Bonne nouvelle, le chef sera présent en continu sur le site, ce qui n’était pas le cas de Mme Darroze qui, privée du don d’ubiquité, devait se partager avec ses obligations londoniennes, au restaurant Hélène Darroze at the Connaught.

Marseille

On coince la bulle à l’Intercontinental.- Cet hiver, nous dînerons chic dans une ambiance montagnarde inédite, avec vue sur des sapins illuminés et une télécabine originale pour un moment suspendu. Avant de découvrir ce dîner dîner insolite, trinquons avec une coupe de brut Barons de Rothschild Concordia en apéritif. Place, ensuite, à la raclette traditionnelle, préparée avec des produits raffinés pour nous offrir une expérience gustative mémorable. Les tables sont dressées dans quatre bulles chauffées, disposées sur la terrasse de l’hôtel, protégées par les façades classées avec vue dégagée sur la colline de la Garde. Un dessert ? Eh bien croquons le mont-blanc, dessert tout dédié pour ces cimes crémeuses et ses roches couleur marron glacé.
Du 18 novembre 2025 au dimanche 1er mars 2026 inclus. De 19h à minuit. Terrasse du Capian, bar de l’InterContinental Marseille–Hôtel Dieu, 2e arr. 4 bulles de 2 ou 4 personnes. Tarif : 89 € par personne (menu), prépaiement requis via le site internet de l’hôtel.

Toulon

Et de trois pour JBK ! JBK Pâtisserie est une maison fondée en 2023 au Pradet par deux frères, Julien et Benjamin Klier, passés par l’école Ferrandi à Paris. Tout juste trentenaires, passionnés par la « pâtisserie créative », les deux impétrants viennent de célébrer l’ouverture de leur troisième adresse varoise, à Toulon (le Mourillon) cette fois. Leur travail se distingue par la précision, l’esprit funky et l’émotion qu’ils insufflent à leurs préparations sucrées. A goûter cet hiver : la tarte choc’addict, la tropézienne à la brioche maturée 24 heures-crème diplomate et confit de fruits rouges… Y aller c’est succomber.
• 85 bis,  chemin de la Foux, au Pradet.
• 8, avenue du Char de Verdun, à La Valette-du-Var
• 7, rue Lamalgue, à Toulon

Saint-Tropez

Réouverture annoncée du Como Le Beauvallon.- Symbole de l’élégance Belle Époque, Le Beauvallon, inauguré en 1914 et fermé en 2008 pour une restauration d’exception, rouvrira ses portes le 24 avril prochain. Cette adresse historique, qui a accueilli Winston Churchill, Audrey Hepburn et bien d’autres, entamera un nouveau chapitre de son histoire sous le nom de Como Le Beauvallon.

Une renaissance signée Como Hotels and Resorts, qui dévoile ainsi sa première adresse sur les rives du golfe de Saint-Tropez. Dominant le golfe, le resort s’étend sur plus de quatre hectares de jardins privés, plantés de pins et palmiers. Ses allées descendent jusqu’à une piscine en bord de baie, un restaurant et un club de plage exclusif. Les yachts pourront jeter l’ancre directement face à l’établissement, garantissant l’effervescence du Beauvallon-sur-Mer, le nouveau restaurant de plage.

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Art de vivre

Pierre Gagnaire et sa cuisine des 5 saisons

S’il fallait résumer le style Gagnaire, il faudrait répéter cette citation : « La cuisine ne se mesure pas en termes de modernité ou de tradition, on doit juste y lire la tendresse du cuisinier ». Chef hors pair marchant sur des sentiers peu empruntés, Gagnaire est à l’origine de plusieurs grandes tables : « Sketch » à Londres, « Gaya Rive Gauche » à Paris, « les Airelles » à Courchevel, « Twist » au Mandarin Oriental de Las Vegas, « Pierre Gagnaire » à Séoul et à Tokyo, « Reflets » à Dubaï, « Pierre » à Hong Kong et « Pèir » à Gordes, dans le Vaucluse (lire ici aussi). Le plaisir de la table, selon Pierre Gagnaire, s’appuie sur l’excellence du produit aussi simple et humble fût-il. Le navet, la raie, les abats inspirent, dans des assiettes magnifiquement mises en scène, une cuisine généreuse et immédiate.

Un livre, 90 recettes, 30 menus, 5 saisons
livre pierre gagnaireL’envie de transmettre ou tout simplement d’exporter son style ont poussé Gagnaire à publier un ouvrage de recettes à la portée de tous, une sorte d’adaptation de ses best-of pour le grand public. L’idée de cet ouvrage est de faire simple ; simplicité dans les produits utilisés mais aussi et surtout dans leur mise en oeuvre. Pas de bouillon, ni de sauce, ni de cuisson, ni d’assemblage alambiqués ; pas de matériel sophistiqué pour telle ou telle préparation. Le livre se compose de 30 menus, soit 90 recettes, et se découpe en 5 saisons ; la cinquième saison étant ce moment creux entre l’hiver et le vrai printemps durant lequel le cuisinier doit exprimer, malgré la pauvreté du marché, l’idée du renouveau.
Pour chaque saison, les 6 menus proposés respectent la fraîcheur des produits et l’équilibre entre les 3 plats qui les composent : pot-au-feu de veau à l’anis étoilé, endive entière farcie d’abricots secs et de raisins blonds, terrine de sole aux poireaux, pithiviers de viande, oeuf à la berrichonne, gros gnocchi de pois cassés aux cèpes…

Sans oublier les desserts, parmi lesquels le biscuit roulé à la vanille, jus de fraise émulsionné, salade de fruits au Campari, tuile au citron, gelée de pamplemousse rose… auront votre préférence. Une cuisine des 5 saisons, un très beau livre, une idée cadeau pour cuisiniers même (très) amateur(trice)s. Une autre idée du luxe, peut-être le vrai ?

« La cuisine des 5 saisons » de Pierre Gagnaire ; photographies Jacques Gavard – stylisme : Sabrina Fauda-Rôle ; Solar Ed. ; 35 €.

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