Istres

Salon du vin et de la gastronomie et masterclass.- Du 7 au 9 novembre, la halle polyvalente accueille les amateurs de vin et de gastronomie. Au programme : des découvertes gustatives, une sélection de produits locaux d’exception. Il sera possible de participer aux masterclass (sur résa) autour du vin, de la bière et des spiritueux. Ces ateliers sont l’occasion de découvrir les savoir-faire artisanaux, les techniques de production et les subtilités gustatives qui font la diversité des productions. Chaque session vous plongera dans l’univers d’un produit, du choix de la matière première à la dégustation finale, en passant par les secrets de fabrication.
Vendredi 7 novembre : 17h à 23h, samedi 8 novembre : 10h à 23h, dimanche 9 novembre : 10h à 18h. Entrée : 4 €, 6 €, -12 ans, gratuit. Verre dégustation : 2 € ; infos au 04 42 81 76 00.

Cannes

► Brunch dominical au Fouquet’s Cannes.-  Chaque dimanche, de 12h à 15h30, le Fouquet’s Cannes, au sein de l’Hôtel Barrière Le Majestic, convie les amateurs de brunch à un buffet d’exception. Pour 95 € par personne, les convives profitent d’un buffet généreux accompagné d’une coupe de champagne, de boissons chaudes et d’eaux minérales. Au menu : bar à salades vitaminées, sélection marine (coquillages, cœur de saumon, tarama…), station live cooking dédiée aux œufs, spécialités locales revisitées, charcuteries et fromages d’exception, déclinaisons de mozzarella, et un plat chaud servi à table (viande, poisson ou végétarien). Côté douceurs, le buffet des desserts célèbre les classiques français : Paris-Brest, Saint-Honoré, flans parisiens, babas aux trois parfums, tartes, cakes et viennoiseries maison.
Hôtel Barrière Le Majestic, 10, boulevard de la Croisette, à Cannes. Infos au 04 92 98 77 00. Tarif, 95 €.

Marseille

Le bal de l’imaginaire.- C’est la fête à la Criée pour les grands et les petits. Samedi 8 novembre, dès 19h30 : le Bal imaginaire lèvera le rideau sur une soirée dansante, festive et lumineuse proposée par la Criée avec l’Agence de Voyages Imaginaires. À cette occasion les grandes Tables de la Criée proposent une formule soupe de saison + boisson chaude (vin chaud ou jus de pomme chaud). Entrée libre et toutes les infos ici.

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Yoan Dessarzin et Cédric Mery, un nouveau duo sucré-salé aux côtés de Lionel Lévy à l’Intercontinental Hôtel-Dieu

Le trio s’est formé il y a 3 semaines à peine, autour de Lionel Lévy, Yoan Dessarzin et Cédric Mery, chef pâtissier et sous-chef, viennent de rejoindre la brigade de l’Alcyone, le restaurant de l’Intercontinental Hôtel-Dieu de Marseille. Un renouvellement de l’équipe, des énergies et ambitions nouvelles, et deux nouveaux visages avec lesquels il faudra compter.

Yoan Dessarzin et Cédric Mery
Yoan Dessarzin (à g.) et Cédric Mery

Yoan est le benjamin de l’équipe, à 31 ans à peine, ce pâtissier natif de Saint-Aubin en Suisse, non loin de Fribourg, a commencé sa carrière en apprentissage en cuisine pendant 2 ans à Métabief, petite commune de Franche-Comté. « A la fin de mes deux ans d’apprentissage, se rappelle-t-il, mon patron a ouvert un guide Michelin et a commencé à chercher des établissements où je pouvais aller travailler. C’est comme ça que j’ai atterri chez Régis Marcon où j’ai occupé un poste en pâtisserie ». De 5 ans son aîné, Cédric Mery, lui, est né à Vacqueyras dans le Vaucluse et a suivi les cours de l’école hôtelière de Bonneveine : « Je suis allé à Marseille parce qu’il n’y avait pas d’internat à Avignon et parce que je voulais voir du pays » sourit-il. Pour Méry, les grandes adresses parisiennes vont se succéder, de la Tour d’Argent au 59 Poincaré, jusqu’au restaurant Hélène Darroze : « Je suis passé des restaurants où régnait un esprit de brigade militaire à un restaurant à l’esprit familial, note-t-il. Tout ceci m’a touché, moi qui suis venu à la cuisine suivant l’exemple de ma mère et de mes grands-mères ».

Chez Yoan aussi, son métier de pâtissier est intimement lié aux réminiscences enfantines : « Chaque dimanche, avec mon père et ma mère, nous faisions de la pâtisserie. Profiteroles, forêt noire… Depuis tout petit je n’ai pas cherché ma voie, elle était toute tracée ». A son arrivée à Marseille, « le Suisse » n’avait aucun cahier des charges imposé : « Le chef, Lionel Lévy, me laisse très libre, je dois apporter ma vision, ma sensibilité. On va essayer de développer notre propre pain et le tea-time » explique Yoan Dessarzin. « Ça fait des années que nous cherchons à fabriquer notre pain ; Yoan est une opportunité pour l’équipe, poursuit Lévy. Il a un caractère souple et il sait s’adapter. Pour parler avec franchise, je souhaite qu’on parle plus de mes équipes que de moi, je serais heureux que les clients viennent tout exprès pour les pâtisseries de Yoan Dessarzin ».

Echanges et feed back
Les trois « hommes en blanc » partagent de nombreux points communs, à commencer par la saisonnalité des produits : « La pâtisserie contemporaine, ce n’est plus le sucre, affirme par exemple Yoan Dessarzin. Aujourd’hui, c’est le produit qui compte, je ne travaillerai pas de framboises en janvier ». Et Cédric Méry de lui emboîter le pas : « Pas de truffe en novembre, des produits locaux et de saison, rien d’autre ». Dessarzin et Méry travaillent ensemble depuis 10 jours maintenant et s’apprivoisent chaque jour un peu plus : « Un chef ne peut pas penser à tout, c’est important que son équipe se parle, il est important qu’ils apprennent à travailler en complémentarité, j’ai besoin de leur donner toute ma confiance » assène Lionel Lévy. « Le chef attend de nous qu’on lui fasse des propositions, il n’a rien verrouillé, à nous d’améliorer tel ou tel point, de motiver les équipes » complète Cédric Méry.

Yoan a déjà travaillé sur un premier dessert, une orange en mousse et marmelade avec des kumquats confits : « Le chef aime les acides et les agrumes, ce sont des terrains de jeu qui me plaisent, dit le pâtissier. Le citron, les acides, apportent une sensation de fraîcheur ». Une profession de foi qui se retrouvera à la carte de la brasserie les Fenêtres dès le 23 février et le 7 mars à la carte du restaurant l’Alcyone. « C’est grisant de lancer une nouvelle carte, s’enthousiasme Cédric Méry qui retourne régulièrement sur ses terres vauclusiennes. Mon père est un gourmet très exigeant, c’est lui qui m’a incité à faire de belles choses et à ne pas faire de la cuisine popote ».

Yoan Dessarzin et Cédric Mery, leurs portraits croisés

 Yoan Dessarzin
Signe astro ? Taureau !
Dernier livre ? A part les livres de pâtisserie… euh… Celui que je lis en ce moment est un livre de techniques.
Votre téléphone ? Un HTC, du moment que ça téléphone…
Vous écoutez ? De tout, pas de style musical défini. J’ai mes périodes jazz et mes jours avec du rap.
Une qualité ? Je suis rigoureux et passionné
Un défaut ? Je n’aime pas me répéter, j’ai horreur de toujours dire la même chose
Un visage ? Christophe Gasper, c’est lui qui m’a pris sous son aile quand j’ai débuté. Je l’appelle toujours avant de prendre une décision.
Cédric Méry
Signe astro ? 
Balance
Dernier livre ? Je ne lis que des livres techniques, en ce moment, je suis en train de dépouiller le dernier livre de Jean-françois Piège… J’aime beaucoup son travail dans le jeu des textures.
Votre téléphone ? Moi, je suis très Apple.
Vous écoutez ? J’écoute Radio Nova et les musiques du monde. En ce moment, j’ai besoin de choses qui me donnent la pêche.
Une qualité ? Je suis quelqu’un de calme ; ça fait la balance avec Lionel (Lévy, NDLR). Si j’étais trop sanguin, je ne serais pas venu travailler ici.
Un défaut ? Pfffff… Je suis exigeant.
Un visage ? Il y en a tellement ! tous ceux qui m’ont fait venir à ce métier, des gens avec qui j’ai bossé, ou ceux avec qui je me suis pris la tête.