Aubagne

Les 11 et 12 mai, 4e Rencontres anisées du château des Creissauds.- La maison Ferroni, créatrice de spiritueux, s’est lancée depuis 2009 dans l’élaboration de spiritueux historiques avec un ancrage territorial fort. Parmi sa gamme de produits, elle élabore le pastis château des Creissauds, un pastis millésimé, élaboré à partir de plantes fraîches récoltées à la main sur le domaine du château à Aubagne. À l’occasion de la sortie du nouveau millésime du pastis château des Creissauds, la maison Ferroni organise chaque année un grand événement sur son domaine : les Rencontres anisées. Les Rencontre anisées, ce sont deux jours totalement consacrés aux arômes anisés : visites, ateliers, conférences, cours de cuisine, cours de cocktails… Plus de 30 animations sont prévue chaque jour ! C’est aussi un espace food truck sans oublier un marché potier provençal de 20 exposants conduit en collaboration avec l’association “L’Argile”.
• Inscriptions gratuites ou réservation pour les ateliers : tu cliques ici
• Le programme de ces deux journées : tu cliques là
• 44, impasse de la Badiane, 13400 Aubagne-en-Provence, possibilité de restauration sur place, foodtrucks, terrain de pétanque.

Région

► Ecotable. Lancé voilà 5 ans, le label Écotable vise à transformer le paysage de la restauration en faveur d’une alimentation plus respectueuse des écosystèmes partout en France. Dans ce but, Ecotable a dévoilé son premier palmarès des tables engagées le lundi 22 avril à Paris. Quatorze prix ont été remis afin de refléter les différents pans de l’écoresponsabilité en restauration. Parmi eux, trois établissements des Bouches-du-Rhône ont été distingués : Hododa (Marseille), Le Pain Salvator (Marseille), Chouette Ensemble ! (Aix-en-Provence). Provence Tourisme, qui propose aux professionnels un accompagnement dans l’obtention du Label Ecotable, a été mis en lumière dans la catégorie du « Territoire Engagé ».

Corse

Whisky corse. La distillerie LN Mattei, située sur le domaine Mavela à Aleria, est l’unique distillerie de whisky en Corse. Pionnière de la production des whiskies en France, elle fabrique les whiskies P&M depuis 2003. La distillerie lance cet été sa dernière création : le single corn P&M, un whisky 100% maïs et 100% bio inspiré des bourbons américains. Le whisky de maïs, par ses qualités gustatives, fédère de nombreux profils de consommateurs. Facile à déguster grâce à sa rondeur en bouche et à son goût doux et vanillé, il se déguste aussi bien sec ou en cocktail. Elégant avec des notes boisées-vanillées et une touche de noix, il vous surprendra par sa longueur en bouche.
• Infos au 04 95 56 60 30.

Humeur

► L’huile à la truffe ? De la merde !
Il va falloir arrêter. Arrêter de nous proposer du jambon truffé, des croque-monsieur à la truffe, des pâtes à la truffe, du brie truffé et tutti quanti. Pourquoi ? Parce que le goût de truffe qu’on vous vend est artificiel, il s’agit en réalité d’un arôme synthétique, une alternative chimique qui répond au doux nom de 2,4-dithiapentane. Cet arôme de truffe est en fait une odeur fabriquée artificiellement à partir du pétrole – 2,4-dithipentane ou bis(méthylthio)méthane (C3H8S2). Amusez-vous à faire le test : tranchez en lamelles fines une truffe type tuber melanosporum et plongez-les dans de l’huile d’olive, que se passe-t-il ? Rien. Alors comment les huiles vendues dans les commerce peuvent-elles sentir aussi fort ? Parce que vous mangez de la merde. Nous sommes allés sur le site de la marque vauclusienne Plantin, « l’art de la truffe depuis 1930 ». Au rayon des huiles, on peut voir qu’une huile de tournesol aromatisée à la truffe noire est proposée à 104 € le litre ! Oui, 104 € le litre d’huile de tournesol ! Et quand on regarde la composition du produit que lit-on ? Huile de tournesol 99%, et 1% d’arômes, autrement dit le fameux 2,4-dithiapentane. Arrêtons-là les commentaires…

Suis-nous sur les réseaux

En direct du marché

Jérôme Cellier : « Nos glaces sont les plus fraîches possible »

Jérôme Cellier

Contrairement aux affirmations et déclarations la main sur la coeur de beaucoup de glaciers, les artisans qui font tout eux-mêmes se comptent sur les doigts de la main à Marseille. Jérôme Cellier est de ceux-là ; après deux saisons passées à Roussillon et Gordes, ce natif d’Apt a fait le choix de s’établir définitivement à l’escale Borély en 2013. « C’est ma 9e saison ici et je suis content de vivre ici, à Marseille, c’est la ville où il faut être » affirme l’artisan glacier.

« Nos sorbets sont dits plein-fruit, c’est-à-dire réalisés avec 50% de fruits frais et un sirop (mélange de sucre et de glucose) qui garantit, avec une quantité infime de farine de caroube, une texture parfaite » explique Jérôme. Quant aux crèmes glacées, le lait bio, la crème et le sucre offrent une base parfaite à la pistache d’Iran, à la noisette du Piémont, au café infusé 24 heures ou à la menthe fraîche. « Aucun colorant ni arôme » insiste le patron des Glaciers marseillais qui fait la grimace à l’idée même d’une glace bleue au Schtroumpf. « On fabrique et on vend en 48 heures, en été nous vivons à flux tendu, c’est pourquoi parfois il y a des manques parce que je n’ai pas trouvé tel ou tel bon fruit à pleine maturité ».

Diversification et retour en centre-ville
Au top 5 des parfums, ce sont le chocolat, la vanille, la fraise, le citron-basilic et l’ananas-menthe qui ont le plus de succès. Il y a aussi quelques recettes maison, à l’image de l’Aphrodisiac, une grenade-passion-fraise-gingembre et poivre timut : des compositions uniques, comme une réminiscence des années pâtissières de Jérôme. « Ma famille vit encore à Apt ; mon oncle et son fils mon cousin font vivre encore la pâtisserie de mon grand-père, le Pierrot Blanc. Chez nous, on est pâtissier au fil des générations », assène Jérôme Cellier qui, en dépit des difficultés, essaie de maintenir les circuits courts. Pêches, abricots du Garlaban, poires william arrivent d’Aubagne et la mangue, la noix de coco et l’ananas Victoria, de la Réunion. « C’est très difficile de stabiliser les approvisionnements ».

En 2020, Jérôme a lancé les Marskimo, une gamme de treize  bâtons à l’eau qui renouent avec les « polos d’avant », un complément à ses gâteaux glacés, un vacherin, un mystère XXL et une omelette norvégienne. « J’ai aussi une vitrine à la Brasserie du 7e, aux Catalans, face à la plage et je cherche une nouvelle adresse en centre-ville, du côté de l’opéra ». Avec 12 employés, « devant et derrière », soit à la vente et au laboratoire, Jérôme Cellier savoure le chemin parcouru et se prend à rêver à de nouveaux projets « avec ma fille, cette fois ». Décidément, chez les Cellier, on ne sait travailler qu’en famille !

Les Glaciers marseillais, 138, avenue Pierre-Mendès-France, Marseille 8e arr. ; infos au 04 91 71 67 97.

Ajoute un commentaire

Ecris ici pour poster ton commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.