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Marseille

6e TheFork Awards.- Tous les ans, la soirée de gala des TheFork Awards, pointe ses projecteurs sur les jeunes pousses prometteuses de la cuisine française. Bien que ce soit encore tenu secret, nous vous annonçons que la 6e édition des TheFork Awards 2025 se déroulera à Marseille au palais du Pharo. Dès aujourd’hui, le grand public est invité à voter pour élire le nouveau meilleur restaurant de France 2025 parmi une sélection de plus de 80 nouvelles tables ouvertes récemment, repérées et parrainées par plus de 80 grands chefs étoilés.

Principauté de Monaco

Riviera Barbecue.- Avec sa vue imprenable sur la Méditerranée, le Fairmont Monte Carlo offre un cadre parfait pour se détendre et se ressourcer. Alors que l’été bat son plein, l’établissement dévoile son nouveau rendez-vous immanquable : le Riviera Barbecue qui permet de vivre l’expérience monégasque dans une atmosphère relaxante et dynamique à la fois. Chaque dimanche, les convives sont invités à savourer une cuisine ensoleillée autour d’un généreux buffet, où on déguste des entrées, un barbecue de viandes et de poissons grillés à la perfection par les chefs, avant de conclure sur une sélection de desserts raffinés et savoureux. Un Kids club encadré par des animateurs accueille les enfants pour des moments de jeux et d’activités en toute sécurité. Le Riviera Barbecue, c’est aussi une ambiance musicale en live pour ambiancer ces belles heures avec vue panoramique sur la principauté de Monaco.

Fairmont Monte Carlo, 12, avenue des Spélugues, Monte Carlo 98000, Monaco ; +377 93 50 65 00. Riviera Barbecue, tous les dimanches de 12h30 à 16h, à partir de 95 € par personne, 50 € pour les 6 à 12 ans (Kids club avec animatrices et service voiturier inclus).

Les Baux-de-Provence

Joyeux anniversaire Jean-André Charial.- Michel Troisgros, Gérald Passédat et Pierre Gagnaire faisaient partie, il y a quelques jours, des nombreux invités qui ont soufflé les 80 bougies du gâteau d’anniversaire de Jean-André Charial, propriétaire de l’Oustau de Baumanière. « J’ai beau être né la même année que le domaine, en 1945, y vivre à temps plein depuis cinquante-six ans, jamais je ne me lasserai de cette lumière unique, de ces rochers déchiquetés, de ces effluves. C’est le plus bel endroit du monde », a confié le maître des lieux, successeur de Raymond Thuillier, fondateur de l’Oustau.

Bendor-Bandol

Le projet Zannier se précise.– C’est la quotidien La Provence qui l’affirme, le cuisinier Lionel Lévy aurait été approché pour gérer l’offre gastronomique du futur pôle hôtelier de luxe du groupe Zannier, sur l’île de Bendor, au large de Bandol. À 53 ans, le chef voit dans cette installation son « dernier gros challenge. Je l’ai accepté parce que j’aime l’esprit Ricard, qu’on connaît tous à Marseille, et j’aime aussi l’aspect familial du groupe Zannier« .

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Magazine

Alain Llorca incarne la Riviera des palaces et une cuisine de fête

Alain et Jean-Michel Llorca
Les deux frères, Jean-Michel le pâtissier et Alain, le chef de la maison Alain Llorca

Il est né à Cannes dans une famille pour qui les étoiles servaient à éclairer la nuit. Alain Llorca a commencé petit puis gravi tous les échelons jusqu’au sacre du Moulin de Mougins et ses 2 macarons au guide rouge. Cuisinier de palaces, il n’a jamais quitté la Côte d’Azur. Son installation à La Colle-sur-Loup, face à Saint-Paul-de-Vence, résume bien l’homme : les pieds sur terre avec vue sur mer.  Rencontre avec un cuisinier au caractère impétueux, généreux et, surtout, combatif. 

Le Grand Pastis : S’il fallait définir le style Llorca ?
Alain Llorca : C’est toujours une cuisine méditerranéenne, une cuisine de marché et de caractère. Mes assiettes sont à l’image de mon humeur, je suis un impulsif. Plus jeune, j’étais même colérique… Je ne suis pas sage mais je me suis assagi. En prenant de l’âge, on va à l’essentiel et à force de travail, la maturité finit par arriver et maintenant je peux dire que j’arrive à gérer. Mais je pense que le plus difficile pour un chef de cuisine, c’est de prendre du recul et savoir prendre des décisions dans l’urgence.

Le Grand Pastis : Vous avez toujours travaillé dans les hautes sphères de la gastronomie (Louis XV, Moulin de Mougins, Juana, le Negresco, la Pinède), c’était un choix ou c’est un hasard ? 
Alain Llorca : J’aurais pu travailler dans une auberge mais avec une cuisine pointue, j’ai l’âme d’un compétiteur. Le Negresco, j’avais 26 ans à peine et chaque maison m’a laissé un beau souvenir. Les frères Barrache (propriétaires du Juana), Jean-Claude Delion (propriétaire de la Pinède), c’était quelque chose ! Et Madame Auger, au Negresco, ce palace c’était sa maison, on venait plus chez elle qu’à l’hôtel. Elle recevait ses restaurateurs de meubles, son coiffeur, elle veillait à l’entretien parfait des moquettes et de l’argenterie, un cas unique ! Pour ici, je veux la deuxième étoile, ce n’est pas pour des raisons financières mais c’est une ambition toute personnelle.

Le Grand Pastis : De tous les chefs que vous avez côtoyés, qui vous a le plus manqué ? Avez-vous un mentor ?
Alain Llorca : J’ai été marqué par le chef Christian Metral ( L’Auberge du Jarrier à Biot) et puis il y a eu tous ces gens qui m’ont formé et avec qui j’ai travaillé. Tous m’ont appris quelque chose.

Hôtel-restaurant Alain Llorca

« Je suis un homme de défi et compétiteur, je veux récupérer ma deuxième étoile »

Alain Llorca

Le Grand Pastis : Un produit fétiche ? Une recette ?
Alain Llorca : Sans hésiter, la sardine ! Une pomme de terre confite-glace de sardine fumée-arête confite sur une barbapapa.

Le Grand Pastis : Votre frère à la pâtisserie, Laurence votre compagne à l’hôtel… Est-ce facile de travailler en famille ?
Alain Llorca : Avec Jean-Michel mon frère à la pâtisserie, nous travaillons en parfaite complémentarité. Laurence s’occupe de l’hôtellerie, de l’accueil, de la communication, de la comptabilité… de tout le reste ! A chacun sa liberté et moi je veux être libre de la cuisine à la salle. Je suis dans la quête d’un restaurant de standing qui doit tout faire pour obtenir sa deuxième étoile. Je veux renouer aevc ce que j’étais au Moulin de Mougins, je cherche le calme surtout, la sérénité et le raffinement. Aujourd’hui, je suis chez moi et j’ai renoué avec « l’esprit moulin » du Moulin de Mougins.

Le Grand Pastis : Votre dernier livre ?
Alain Llorca : Je ne lis qu’en vacances, et quand nous partons, c’est Laurence qui m’achète mes livres. Je préfère les romans et le dernier ouvrage que j’ai lu c’est Les Sœurs d’Amélie Nothomb. Et puis il y a un livre qui m’a terriblement marqué, c’est la vie d’Antonio Stradivari, j’ai été très ému par la façon qu’il avait de choisir ses arbres et de les laisser pousser avant de les couper pour les transformer en violons et violoncelles.

Le Grand Pastis : Vos regrets ? Vos fiertés ?
Alain Llorca : Je n’ai pas de regrets, je suis toujours retombé sur mes pattes dans la vie et je suis de nature à ne pas regarder par derrière, je ne suis pas un homme du passé. Quant à ma fierté, je suis ce que je suis, je suis parti de rien et j’ai réussi quelque chose de joli je pense. Je viens de loin : avec mes parents j’ignorais tout des chefs étoilés et de ce monde. Je pense au restaurant César à Saint-Laurent-du-Var où j’ai commencé à travailler ; après quelques semaines, le patron m’a offert un guide Michelin pour que je le lise et il m’a dit « partez ». Avec le recul, je me rends compte que la dureté de certains chefs a contribué à me hisser vers le haut.

Hôtel-restaurant Alain Llorca, 350, route de Saint-Paul, 06480 La Colle-sur-Loup ; infos au 04 93 32 02 93. Midi 69 et 99 € ; formules 145 et 215 € ; carte 165-170 €.

Alain Llorca

Alain Llorca, une cuisine événementielle, celle d’un Phénix

Comme une vague verte et fleurie, la vallée déferle depuis Saint-Paul-de-Vence sur l’hôtel et restaurant de la famille Llorca. A l’image du sac et du ressac, chacune des imaginations du chef surprend et intrigue d’abord, séduit ensuite. De son aveu même, les inspirations oscillent de la mer à la terre. De ce formidable filet de rouget au caractère bien trempé sur une vinaigrette au foie de rouget-compotée d’oranges et tomates, on retiendra les parfaits assaisonnements et les cuissons justes. Clin d’œil inévitable au terre-mer encore, les coquillages et jambon ibérique à la façon d’un maki de langoustines, poulpe, saint-jacques, couteaux et seiches au bouillon d’os témoignent d’une profusion de saveurs impressionnante.

pavé de bœuf

Le travail est minutieux et lisible. Le loup de Méditerranée-jus quatre-quart et tartare Riviera annonce l’arrivée en grande pompe de Sa Majesté le filet de bœuf poché à l’eau de mer nappé de caviar. Tout le repas s’envisage comme une montée en puissance progressive, à la façon des grands menus classiques. Le pré-dessert, duo d’amandes et vanille au poivron rouge, et le dessert, une superposition de chocolats grands crus, ramènent les convives sur la terre ferme. Avec vue sur mer, encore et toujours. Alain Llorca s’était mis un temps en retrait du brouhaha ambiant pour mieux penser et raconter sa cuisine. Le revoici, plus que jamais en forme et heureux. Sa carte, triomphante, en témoigne.

Photos DR et le G.P.

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  • Plus qu’une fête ! C’est un jubilé de saveurs exquises ! Dans un cadre exceptionnel et un service raffiné.
    Cela restera un moment mémorable !