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Taradeau

Rire en Vignes au château Saint-Martin.- Depuis 2014, le festival Rire en Vignes signe, chaque été, une programmation d’exception en pleine nature, dans le cadre bucolique du château Saint-Martin. Résolument intimiste et épicurien, ce rendez-vous de l’humour propose deux soirées où rire et dégustation de grands crus font bon ménage avec la possibilité de déguster in situ les spécialités de plusieurs food-trucks.Déjà présent en 2017, Alex Vizorek sera présent le samedi 26 juillet avec « Un soir avec Alex Vizorek », le samedi 26 juillet. Doté d’un style inimitable et d’un esprit acéré, Alex joue avec subtilité, manie l’absurde, avec lui la culture devient drôle, et chaque spectacle incarne cet humour belge qu’on adore. Le vendredi 25 juillet, c’est la stand-upeuse Marine Leonardi qui prendra le micro. Dans son one-woman show « Mauvaise graine » elle décortique, avec cynisme et humour noir, les contrariétés du quotidien, du couple en passant par la maternité. En un mot : jouissif.
Tarif : 35 € par pers. la soirée, 60 € par pers. pour les deux soirées. Groupe à partir de 10 personnes : 30 € par personne. A partir de 19h30. Château de Saint Martin, route des Arcs, 83460 Taradeau. Résas au 04 94 99 76 76 et en cliquant ici.

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Coronavirus, les secteurs de l’hôtellerie-restauration résistent… et s’inquiètent

Ce qui est encore une rumeur sera officiel dans quelques jours : le prochain festival de Cannes sera envisagé à minima cette année. La jauge du grand auditorium du palais des festivals comptant peu ou prou 1 800 personnes divisera sa capacité par deux avec la fermeture du premier balcon. Effets du Coronavirus oblige, chaque jour qui passe déverse son lot d’annulations et reports dans un secteur heurté par le coup de frein économique aussi puissant que traumatisant qu’induit la pandémie.

coronavirus« En ce moment, mieux vaut organiser des petits événements avec peu de monde et sans vedette, ce sont les seuls qui résistent, relève Noëlle Réal attachée de presse à Avignon. Tous les hôtels qui accueillent des séminaires reportent à tout va les rendez-vous à la rentrée mais il n’y aura pas de place pour tout le monde et il y aura forcément de la casse et de grosses pertes d’argent » avance cette communicante spécialisée dans l’hôtellerie-restauration. « Tout ce qui touche plus de 1 000 personnes est impacté, complète Nathalie Carot, attachée de presse qui s’est vue contrainte d’annoncer le report au mois d’octobre prochain du salon de la pâtisserie qui devait se tenir à Arles en avril. Pour nous qui travaillons en relations presse, on arrive à faire le dos rond en revanche c’est une catastrophe pour les agences d’événementiel », se désole Nathalie Carot.

A Paris, au sein du Figaro, on fait grise mine : « Toutes les campagnes publicitaires prévues ce mois-ci sont reportées au mois de mai, confie un membre de la régie du quotidien sous le sceau de l’anonymat. Il y a un report de cash difficile à supporter mais gérable, il ne faut surtout pas que la situation s’enlise ». A Marseille, le Savim, salon de la gastronomie, édition de printemps est reporté pour cause, là encore, de Coronavirus : « Il durera quatre jours comme prévu mais au mois de mai, la deuxième quinzaine vraisemblablement, assure son organisateur Philippe Colonna. Mais comme les choses changent tous les jours, je ne peux en dire plus… C’est générateur de stress ».
Il en va de même dans le secteur du vin : le syndicat des côtes de provence (CIVP) a pris sa décision lundi 9 mars après -midi : « Devant les difficultés accrues d’organisation et les risques d’annulation des visiteurs, le salon professionnel Air Provence, prévu les 6 et 7 avril, est annulé » a-t-il été annoncé dans un communiqué. A Châteauneuf-du-Pape, le salon des vins « les Printemps de Châteauneuf-du-Pape » qui devait se tenir les 3, 4 et 5 avril est reporté aux 12, 13 et 14 juin.

Tous les jours, les annonces de report ou d’annulation des grands événements liés à la gastronomie s’enchaînent. Les campagnes de publicité dans les médias sont à l’arrêt, les hôtels et restaurants encaissent les annulations. Pour l’heure le secteur fait le dos rond et met en place des modèles pour survivre au Coronavirus mais « il faut être franc, on peut tenir un mois comme ça, ensuite, nous n’aurons plus de trésorerie » prévient un acteur influent du secteur. Tenir tête aux effets du Coronavirus pendant un mois. Après, on verra.

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