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Provence

Et si, les produits made in Provence, symboles de notre art de vivre, contribuaient à véhiculer l’image d’une Provence accueillante et touristique ? Voilà, en une question résumée, l’idée de cette collection officielle à marque Provence, lancée dans le cadre du contrat de destination Provence (initié en 2015). En clair : depuis juin 2023, des entreprises diverses et variées, implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône et une partie du Gard, apposent la marque Provence sur leurs produits. « Pour se faire connaître en France et dans le monde, il faut miser aussi sur notre art de vivre » explique-t-on du côté de Provence tourisme et du Comité régional du Tourisme. Chaque acheteur d’un savon, d’une boîte de calissons, d’un parfum, de biscuits découvre un peu plus nos trésors provençaux qui susciteront, à terme, une envie de venir séjourner en Provence. Les sociétés qui participent à cette opération valorisent la destination en proposant des visites d’usines ou d’ateliers, elles racontent le patrimoine en s’appuyant sur l’imaginaire de la région. Les produits sont mis en exergue dans toutes les opérations de promotion à l’étranger et de leur côté, Provence tourisme et le Comité régional du Tourisme encouragent d’autres marques à rejoindre le mouvement, « pour promouvoir une Provence tout à la fois moderne et authentique ».
Produits en vente chez Jog, 1, rue Caisserie (2e arr).

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Ginger Phœnix, du Vietnam à Marseille, un pétillant trio s’installe rue Beauvau

Ginger Phoenix s'installe rue Beauvau

On les a découverts à la rue d’Aubagne et, après 2 années de nomadisme et d’itinérance culinaire, la team Ginger Phœnix a jeté son dévolu sur ce local de la rue Beauvau qui a hébergé, tour à tour, la brasserie le Fouquet’s puis le café Sidonie. Après quelques petits mois de travaux, Aurélien Lecour, Tony Hua et Meryl Cawn s’apprêtent à ouvrir les portes de ce resto-bistrot-café à leurs couleurs, non sans émotion.
Tony et Aurélien ont longtemps cherché ce local qui, aujourd’hui, coche toutes les cases : -Nous sommes ensemble depuis 16 ans et avons souvent changé d’orientation mais nous avons toujours évolué ensemble, avec la même passion pour les métiers créatifs, explique Aurélien. Maison de couture, design, sérigraphie, graphisme… Le duo a touché à tout et, après avoir vécu un peu plus de 10 ans en Chine, a décidé de s’installer à Marseille, « ma ville natale », sourit Aurélien.

Tony, le cuisinier du trio, revendique un parcours et une formation atypiques. « C’est un profil assez iconoclaste qui a grandi dans une famille de restaurateurs à l’exercice très classique », raconte Aurélien. « Je ne supportais plus la cuisine conventionnelle qui était servie dans nos restaurants mais lorsque j’ai compris qu’on pouvait être créatif même en cuisine, alors tout a changé », complète Tony Hua.

« On s’est connu en juillet 2021 rue d’Aubagne. Je suis tombée en amour pour eux. On a beaucoup échangé, j’habitais aux USA à l’époque. On a rêvé et puis le projet est devenu réalité »

Meryll Cawn

Le trio évolue dans une salle marquée par des réminiscences issues des 80’s. « Ce décor raconte notre parcours de vie ; on a disséminé un peu partout des objets personnels mais également des choses qu’on a faites nous-mêmes. Il est le fruit d’une inspiration de dernière minute marqué par la citadelle ou de Calvi, en Corse, où nous sommes partis en week-end » confesse Aurélien.

Très marquée par les saveurs vietnamiennes, la carte de Ginger Phoenix sera construite à la façon de des cartes bistrotières françaises et des cafés australiens. A Meryll Cawn de jouer sa partition : – J’ai composé une carte de vins locaux car il me semble important de soutenir le travail des viticulteurs d’ici, nous faisons partie de la même communauté, estime cette Nord-Américaine. Il y aura des rosés bien sûr, des blancs, des rouges légers un peu. J’adore les bulles car je trouve que la pétillance s’accorde bien avec la cuisine de Tony. Je cherche parmi les vins bio et les vins nature mais la difficulté chez ces derniers, c’est qu’ils goûtent différemment d’une bouteille à l’autre. L’important, au final, sera de proposer de bons vins ».
De bons vins et de bons cocktails, avec ou sans alcool. « Comme la cuisine qui sera celle du marché du jour, il faudra que je compose des cocktails de saison, avec ou sans alcool, à l’unisson de la cuisine du chef Hua », poursuit Merryl. « On a tout fait nous-mêmes, nous sommes des artisans et c’est une notion forte pour nous, nous sommes indépendants et créons comme on veut et quand on veut », assène Aurélien. Premier service le 31 octobre à midi…

Ginger Phœnix, 18, rue Beauvau, Marseille 1er ; infos 06 31 94 92 44 et @ginger.phoenix.marseille
Plat du jour de 17 à 20 € ; formules déjeuner de 24 à 30 € ; soirs 30 € environ.

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