Marseille

Mon Gâté pour se régaler en un éclair.– Le spécialiste du chou innove et propose désormais une formule déjeuner avec une gamme d’éclairs salés ! Du gravlax de daurade-cream cheese et fines herbes yuzu et pickles en passant par les magrets de canard séchés crémeux de butternut-marrons et agrumes figues en deux façons, on se régale. Et avec ça ? Un réconfortant petit velouté d’accompagnement. La formule végé est délicieuse (pommes de terre au beurre fumé-crémeux au reblochon, pickles). Un petit chou en guise de dessert (le Prince du Piémont à la crème de noisettes est délicieux) et nous voilà prêts à affronter l’après-midi !
• Mon Gâté, café-choux, 8, rue du Jeune Anacharsis, Marseille 1er. Formule déjeuner 26 €.

Saint-Valentin nippone.- Ce week-end chez Itamae, en plus de menus spéciaux élaborés pour la Saint-Valentin, l’équipe proposera des formules omakase autour de produits d’exception tels que bœuf de Kobe, le thon rouge de Méditerranée, du thon gras, du corail d’oursin géant rouge, des saint-jacques du Japon, de la crevette rouge d’Argentine, de la seriole, etc. Formules omakase à 80, 125 et 195 €, uniquement sur réservation.
• Itamae, 27, rue de l’Abbé Féraud, 5e arr. ; infos au 09 80 38 37 54.

Menu Saint-Valentin à la brasserie Le Capucin .- Pour fêter les amoureux et leurs amis, le chef Noël Baudrand a concocté un dîner tout en douceur à partager avec votre moitié. Au menu : œuf fermier-tapenade, fleur de truite gravlax, sot-l’y-laisse confit ou cabillaud cuisson longue et arancini d’olives vertes, soufflé glacé chocolat cacahuètes et caramel beurre salé. Tous les plats sont élaborés par la brigade, à base de produits frais et locaux.
Le Capucin, 48, La Canebière, 1er arr. ; infos au 04 30 22 03 12. Tarif : 69 €, une coupe de champagne offerte.

 

Bouches-du-Rhône

Palmarès Clef verte 2025.- Le label Clef verte est le premier label international de tourisme durable pour les hébergements touristiques et les restaurants. Cette année, en France et en Outre-Mer, 2 428 établissements sont labellisés, soit une hausse de 45 % (ils étaient 1665 en 2024). Cette progression témoigne de la mobilisation croissante de toute la profession pour faire évoluer ses pratiques et ancrer son activité dans un développement durable. Dans les Bouches-du-Rhône, on compte cette année 103 labellisés dont 27 nouveaux candidats. Le label Clef verte couvre une centaine de critères environnementaux et sociaux à travers 7 thématiques.
La liste complète des établissements Clef verte dans le 13, ici.

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Magazine

Golda, le nouveau resto d’Ilan Loufrani aux allées Léon-Gambetta

Golda
Or Michaeli et Ilan Loufrani

Golda ouvre enfin ses portes mardi 31 mai. Annoncé et rêvé par Ilan Loufrani, ce nouveau restaurant investit les allées Léon-Gambetta et reprend le code couleur jaune de son grand frère, le restau-brasserie Georges du boulevard Chave. « J’ai atterri ici par hasard, j’ai toujours aimé ces allées bordées de grands arbres ; pour moi, elles incarnent Marseille » confie Ilan Loufrani. Le restaurateur et sa famille ont emménagé dans le quartier voilà 2 ans, ce local était alors occupé par les bureaux d’une mutuelle. Et quand celle-ci a quitté les lieux, l’occasion a fait le larron.

C’est grâce à son oncle qu’Ilan Loufrani a fait la rencontre d’Or Michaeli l’été dernier. « Il venait de quitter l’hôtel Voltaire à Arles et voulait s’installer à Marseille ; il a été d’accord pour se greffer au projet » poursuit Ilan pour expliquer le « recrutement » de ce chef solaire. Israélien originaire d’Haïfa, Or n’aime rien moins que la cuisine méditerraneo-orientale, le citron confit « et tout ce qui pousse là où il y a du soleil et il fait chaud ». Dans la même logique que celle qui prévaut au boulevard Chave, Ilan a demandé à Or d’imaginer une carte la plus respectueuse possible, locale, verte et saisonnière, avec un minimum de déchets à terme. Le vin, bio, biodynamique et nature, sera, par exemple, proposé à la tireuse avec un système de vide d’air, garantissant sa bonne conservation afin de l’imiter l’usage et le transport de bouteilles en verre.

Le Georges en de bonnes mains
Prompt à la confidence, Ilan a choisi Golda pour son restaurant « à cause de la lettre G, c’est bizarre mais j’aime bien cette lettre. C’est aussi un clin d’œil à Georges et une référence au prénom de la fille d’un proche. Ça me semblait important d’avoir un prénom de femme et puis Golda pour un cuisinier qui s’appelle Or, c’était évident ». Laissant admirer son comptoir magnifique, décoré d’une mosaïque unique et bariolée signée Sophie alias Eugénie Hertzberg (@eh_studio_eh), Ilan Loufrani sent poindre l’été non sans confiance : – Nous allons commencer en proposant un service de restauration du midi et, à la rentrée, on servira au déjeuner et au dîner avec un service continu tout au long de la journée, composé de petites assiettes pour manger solo ou à plusieurs ». Avec une capacité de 24 places à l’intérieur et autant en terrasse, Golda ouvre dans le périmètre de plus en plus recherché du haut-Canebière. Et il se murmure que de plus en plus d’entrepreneurs lorgnent sur le quartier…

Golda, 23, allées Léon-Gambetta, Marseille 1er ; 06 79 05 06 88. Plats de 12 à 14 €, le vin au verre 4 €.

Golda et son chef, Or Michaeli

Or Michaeli est né à Haïfa en Israël, ville jumelée avec Marseille depuis 1958. Il s’est installé dans la cité phocéenne en juillet 2021 non sans avoir pas mal bourlingué. Le chef de 36 ans a appris la cuisine à Tel Aviv avant d’intégrer l’école du Cordon bleu à Paris. Il reste 5 ans dans la capitale et travaille au restaurant du musée du quai Branly puis chez Agapé (XVIIe arr). Il part en suite à Londres au Pied à terre (Charlotte street) puis revient à Tel Aviv ouvrir un restaurant baptisé Milgo Milbar. « Après 4 ans, j’ai voulu un peu respirer, alors je suis parti à Barcelone puis à Arles, dit-il. J’étais jeune, c’était facile de bouger ». Or Michaeli a profité de ces pérégrinations pour étudier les cultures culinaires, « le voyage c’est très formateur, ça permet de goûter l’inconnu ». Avouant s’inspirer de chefs aussi divers de Jamie Oliver, Yottam Ottolenghi ou Pascal Barbot, Or aime la cuisine simple, populaire, « toujours avec de très bons produits et bien présentée ». Un plat ? « Un poisson entier au four ». Un dessert ? « Je ne suis pas trop dessert mais quelque chose avec des fruits… Je suis plus fruit que chocolat ».

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