Marseille

Les Casseroles solidaires.- L’association Vendredi 13 en partenariat avec le restaurant Les Jardins du Cloître organise le jeudi 27 février à 19h30, un dîner caritatif pour soutenir Les Casseroles Solidaires. Une action qui permet de distribuer 2 500 repas chaque année pour les étudiants en situation de précarité sur les campus marseillais de Luminy, Saint-Charles et Saint-Jérôme.Initiée en 2020 durant la pandémie de Covid-19, l’action des Casseroles Solidaires avait alors permis de distribuer 160 000 repas aux plus démuni·es. Aujourd’hui, le restaurant produit et donne 50 repas chaque samedi à l’association Vendredi 13 pour qu’ils soient ensuite distribués aux étudiants nécessiteux. Les chefs des Jardins du Cloître, Valentin Small et Michel Portos proposent un menu en 5 temps, toujours dans l’esprit de leur restaurant, réalisé à partir de produits sains, frais, locaux et de saison.
• Jeudi 27 février à 19h30, infos au 07 87 83 86 68. Tarif : 180 € par personne et 1620 € la table de 9 convives. Inscriptions ici

Bouches-du-Rhône

Palmarès Clef verte 2025.- Le label Clef verte est le premier label international de tourisme durable pour les hébergements touristiques et les restaurants. Cette année, en France et en Outre-Mer, 2 428 établissements sont labellisés, soit une hausse de 45 % (ils étaient 1665 en 2024). Cette progression témoigne de la mobilisation croissante de toute la profession pour faire évoluer ses pratiques et ancrer son activité dans un développement durable. Dans les Bouches-du-Rhône, on compte cette année 103 labellisés dont 27 nouveaux candidats. Le label Clef verte couvre une centaine de critères environnementaux et sociaux à travers 7 thématiques.
La liste complète des établissements Clef verte dans le 13, ici.

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2e Arrondissement Marseille Restaurants en Provence

Au bobolivo, 19 ans de cuissons au feu de bois

La façade du Bobolivo à Marseille

Le Bobolivo est né en février 2005 et souffle donc ce mois-ci, ses 19 bougies. Racheté par Julien Pauly (ex-Grand Latin) en 2010, il a conservé ses fondamentaux (façade arrondie, feu de cheminée) et a gagné des parts de marché tant chez ses habitués que les clients de passage, tombés sous le charme de cette adresse qui résiste aux modes. Un samedi soir au Bobo, c’est facile : vous téléphonez et on vous garde une table. Julien nous épargne l’insupportable comédie des deux services et du personnel qui vous pousse dehors à 21h30 en ayant bien pris soin de présenter la note à 21 heures, genre : t’as payé, casse-toi.
A la carte, des broutilles qui accompagneront un verre de vin ou autre à l’apéro : sardines grillées à la fleur de sel et herbes de Provence, os à moelle gratiné, croquettes de Kiri, camembert braisé au 51 ou un saint-marcelin rôti au miel-poitrine fumé. Un peu dans l’esprit d’une brasserie, le tartare de bœuf, un bobobacon ou une souris d’agneau confite jouent la partition sans décevoir (mais gaffe aux lasagnes brousse servies tièdes).

Les pizzas servies au Bobolivo à Marseille

En mai 2019, une plumitive auto-proclamée talent du web avait étrillé Julien au prétexte qu’il s’était mis à faire des pizzas. Les années sont passées et la ville a donné raison à son enfant, relégant l’impétrante dans la fosse du ridicule. Côté pizze, une page entière vante leurs mérites : des 48 heures de maturation au façonnage manuel, du mélange de farines bio moulues à la pierre, à la charcuterie tranchée sur place. Nulle part ailleurs qu’ici vous ne mangerez une cacio e pepe cuite au four à bois garnie de glaçons, afin de garantir l’épaisseur de la pâte, couverte ensuite de peccorino râpé 14 mois, de poivre et huile. A envisager également, la marinera aux anchois de Cetara ou la margherita à la mozza fior di latte.

Les desserts maison servis au Bobolivo à Marseille

En revanche, la pizza Bobolivo facturée 24 € (!) n’a aucun intérêt. La présence de gorgonzola est aussi rare que la saucisse italienne et à ce prix-là, le prêt d’une loupe n’aurait rien d’incongru. Passée la déception, on se dit que des côtelettes d’agneau aux herbes ou une tagliatta de bavette persillade auraient été bien plus pertinentes.

Alors faut-il aller au Bobolivo ? Oui car le personnel est joyeux, serviable, volontiers tchatcheur et rapide. Oui pour l’excellent rapport qualité-prix de la totalité de la carte, exceptées les pizzas dont le premier prix est fixé à 17 €. Oui pour la pavlova et sa meringue parfaite, le sorbet citron turbiné dans l’instant et le tiramisu des familles sans reproches. Beaucoup disent du Bobolivo qu’il est un phare, un haut-lieu du Panier et c’est vrai. L’esprit marseillais qui y règne est conforme à celui du quartier.

Le Bobolivo, 29, rue Caisserie, Marseille 2e arr. ; infos au 04 91 31 38 21. Formule midi 21 €. Carte 30-35 €.

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