Paris-Saint-Tropez

Une pâtisserie-coffee shop Stéphane Bersia à Paris.- Stéphane Bersia a fait ses premiers pas en pâtisserie à Saint-Tropez, dans la pâtisserie familiale « Aux deux frères ». Il a poursuivi son apprentissage au sein des hôtels Byblos et Pan Deï Palais, puis au Trianon palace à Versailles, où il a affiné son savoir-faire en pâtisserie de luxe. Son parcours, inclut des expériences à l’Hôtel de Berri, au Hoxton et au sein du groupe Big Mamma. En septembre dernier, le pâtissier a ouvert une pâtisserie-coffe shop (cafés Loutsa) où on peut déguster des tropéziennes, des Paris-Brest, des sandwiches, des carrot cakes et des tartes à la framboise (en saison).
13, ave Parmentier, Paris XIe. Fermé lundi et mardi.

Le Puy-Sainte-Réparade

Halloween au château de Fonscolombe.- Du 19 octobre au 4 novembre, le château fait le plein d’activités effrayantes et promet de placer vos vacances de la Toussaint sous le signe du frisson. Pendant toutes les vacances, le 5 étoiles se transforme en château hanté et dévoile une programmation spéciale Halloween imaginée pour tous les résidents, petits et grands. Des ateliers de création gourmande pour les enfants de la découpe de citrouilles des projections de dessins animés des créations de cocktails avec ou sans alcool sans oublier la soirée du 31 spécial Halloween…
• Infos complémentaires auprès du château de Fonscolombe, 13610 Le Puy-Sainte-Réparade. Réservations en cliquant ici ou par téléphone au 04 42 21 13 13.

Le Beausset

L’Automne des Gourmands.- La 9e édition de l’Automne des Gourmands proposera nombre d’ateliers culinaires pour cuisiner en famille en compagnie des chefs. Les plus petits décoreront leurs biscuits d’Halloween avec le chef Clément Gehin, la blogueuse culinaire Sarahtatouille révèlera sa recette de pâte à tartiner maison, le public s’essaiera aux recettes et cocktails avec les profs du CFA du Beausset et Josselin Dubourg animera un atelier 0% déchet sur un produit de saison : la citrouille. Point d’orgue de la journée et nouveauté 2024, un concours de cuisine parents/enfants sur le thème du meilleur goûter sera animé par Sarahtatouille l’après-midi (à partir de 10 ans). Tout au long de la journée, les plus petits décoreront leur toque de chef à ramener à la maison. Toujours pour les gosses, une roue des saveurs, découverte sensorielle des fruits et légumes, invitera à pédaler pour rester en forme et réaliser son smoothie frais. De nombreux food-trucks donneront à découvrir les saveurs du monde : Haïti, Syrie, Thaïlande, Italie, Brésil… à savourer sans modération.
Dimanche 13 octobre, de 10h à 18h au jardin des Goubelets, village du Beausset. Programme complet et inscriptions aux ateliers en cliquant ici  (ateliers gratuits, entrée libre) ; infos au 04 94 90 55 10.

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Marseille

► Jurisfood.- Dans le cadre de son cycle de conférences, l’association Jurisfood nous invite le lundi 7 octobre à midi au restaurant les Grandes Tables de la Criée. Le thème de ce déjeuner-conférence : « Le cuisinier est-il un artiste qui peut protéger ses créations ? ». Une intervention de Me Christian Baillon-Passe ancien maître de conférence associé Aix-Marseille Université, diplômé en droit de l’art et de la culture.
• Le 7 octobre, midi, les Grandes Tables de la Criée, quai de Rive-Neuve. Paf : 28 €, inscriptions en cliquant ici

7e Arrondissement Marseille Restaurants en Provence

Hamza Deramchi célèbre les saisons avec la Table Fossoul à la Criée

Hamza Deramchi chef de la Table Fossoul à la Criée cet été à Marseille

Les étés se suivent et se ressemblent aux Grandes tables de la Criée. Tous les ans, en juillet-août, le restaurant du théâtre accueille des chefs émergents ou établis, nomades ou marseillais, leur laissant carte blanche pour exprimer une vision très personnelle de la cuisine. Cet été, c’est l’Algérien Hamza Deramchi, qui investit les cuisines avec sa Table de Fossoul (la Table des Saisons, NDLR). Ingénieur et informaticien de formation, Hamza s’est lancé dans la cuisine en 2009 ; il dirige, depuis 2020, les cuisines de l’ambassade de France, à Alger. Son travail puise dans le patrimoine de son pays natal, soit une approche fine, délicate et réfléchie, à l’origine d’émouvantes surprises.

Hamza Deramchi, coup de food pour Marseille

« Je découvre la ville depuis des années, confesse le chef, qui s’est installé à Marseille depuis le 1er juillet dernier, avec Lydia son épouse. Cette cité me fait de l’œil depuis longtemps et fait de moi l’homme le plus heureux du monde ». Cet été, la Table de Fosssoul jouera la carte locavore tout en prônant le partage et l’échange des impressions, « pour ouvrir les portes à toutes les fenêtres ».
La volonté est d’abord végétale avec des carottes glacées à l’ail et au carvi (brunoise de légumes-gel d’agrumes et siphon de safran), un zviti  (kesra, poivrons, tomates, ail et huile, filet de citron), ou un couscous de blé (parfumé à l’eau florale des Cévennes-pistaches, noisettes miel et cannelle). L’influence de Lydia et son joli sourire pointent au coin de chaque assiette ronde : l’expression est bio, légère et délicate, les entrées se font joyeuses, un brin rustiques.

Une résidence d'été 2024 gurmande au théâtre de la Criée à Marseille

La Méditerranée hante les esprits et les envies, un poulpe cuit à basse température (tomates, olives, grenade et chimichurri) le dispute à ces boulettes de sardines à la dersa (ras-el-hanout, citron et tomate confits). Chaque proposition est identitaire, assume son histoire et son patrimoine. Clin d’œil à une Grèce jamais très éloignée, le souvlaki de poulet au romarin s’enlace dans une pita tzatziki maison. Les bonnes idées sont partout, c’est créatif jusque dans la mélasse coulante sur un filet de bœuf basse température, jusque dans les noix et la menthe ajoutés au tzatziki. Des infusions de romarin et citron, d’infusion florale de genevrier-infusion à froid de mélisse et hibiscus ou de sauge-verveine donnent le sourire.

L’été marseillais passera forcément par la découverte du travail de Hamza Deramchi. Sa bassboussa (un gâteau de semoule à la fleur d’oranger-crème anglaise et amandes) est un monument tout comme sa crème citron perlée d’huile d’olive aux relents d’écorces sur sablé parmesan. L’homme est souriant, ses recettes sont enjouées. C’est fin, délicat et pontilleux. Une élégante démonstration de ce que peut être la cuisine algérienne contemporaine.

Hamza Deramchi, la Table Fossoul, théâtre de la Criée, 30, quai de Rive Neuve, Marseille 7e arr. ; du 8 juillet au 21 septembre. Réservations au 06 03 39 14 75. Formules 30, 45, 55 € ; carte 35 €.

Lydia Merrouche, l’épouse, la co-équipière

« Le végétal est très présent dans la cuisine algérienne », explique Lydia Merrouche, l’épouse et co-équipière de Hamza. Avocate de 2007 à 2016, elle s’est reconvertie dans l’agriculture bio, d’abord en cultivant de la stévia, en se lançant ensuite dans les fruits et légumes. Pionnière de l’agriculture bio en Algérie, elle est aussi une thuriféraire de Pierre Rhabi. Le binôme a lancé le premier restaurant 100% green du pays, au sein même de l’ambassade de France à Alger porté par un mantra : « Sans agriculture, le pays ne peut pas avancer ». Vivant (aussi) à Marseille désormais, le couple rêve d’y ouvrir un restaurant et une exploitation agricole… Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un petit pas. 

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