Brignoles

La Foire de Brignoles dédie un week-end complet à la gastronomie, samedi 20 avril et dimanche 21 avril prochain. Durant deux jours, des chefs se succèderont en cuisine pour mettre à l’honneur le terroir, la filière ovine varoise, la pâtisserie et les Vins de Provence. Julien Tosello, Benoît Witz, Pascal Barandoni, Nicolas Pierantoni ont déjà confirmé leur participation. Recettes autour de l’agneau, démonstrations à 4 mains où les chefs déclineront un produit de saison en version salée et sucrée, astuces pour pâtisser vegan mais avec gourmandise, recettes pour composer un apéro provençal de qualité et accords mets et vins seront commentés par un oenologue en partenariat avec les Vins de Provence.
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Marseille

► Ouverture de la citadelle le 4 mai Après avoir ouvert temporairement l’été dernier (elle était fermée au public depuis plus de 350 ans !), la citadelle autrement connue sous les noms de Fort Saint-Nicolas ou Fort d’Entrecasteaux, ouvre ses portes au grand public, et cette fois de façon pérenne. Cet été, de nombreux évènements attendront les visiteur : visites théâtralisées, concerts, escape games, accès aux jardins, le tout avec bar et  un restaurant qui seront dorénavant ouverts toute l’année.

► Kouss-Kouss festival le rendez-vous de la rentrée revient cette année du 29 août au 8 septembre. Au programme, des centaines d’établissements qui proposeront leur version de ce plat emblématique, avec pour thème cette année : « 1001 graines ». Le 31 août, 5 000 couscous seront servis et offerts sur le Vieux-Port dans le cadre de l’Été marseillais par la Ville de Marseille et l’office de Tourisme.

Marseille

Camille Gandolfo wanted. Mais où est passée Camille Gandolfo ? Depuis son départ du restaurant de l’hôtel des Bords de Mer, Camille Gandolfo ne répond à aucune sollicitation. Nul ne sait où elle est, ni ce qu’elle fait. Alors, pour calmer ceux qui s’inquiètent, sachez que Camille Gandolfo prendra la direction des cuisines de « la Marine des Goudes » rachetée par Paul Langlère (Sépia) et ses associés du Cécile, le sandwich club du quartier de Malmousque. Ouverture prévue début juin mais n’en parlez à personne, c’est confidentiel.
Juan Pulgarin… le come back. Le plus célèbre colombien de la ville reviendra d’ici le mois de mai rue d’Aubagne pour nous y régaler des spécialités qui ont bâti sa réputation.

Une bière à la navette. Ils étaient tous là, jeudi 4 avril au soir, sur la place de Lenche, à goûter et célébrer cette nouvelle bière de la brasserie la Minotte. Une bière blanche aux accents marseillais, aux parfums des navettes des Accoules ! Bien sûr, José Orsoni dit-Jo Navettes, et ses enfants, Marie-Julie et Clément étaient de la fête, pas peu fiers de cette création à laquelle ils ont participé (surtout Clément)… Une bière ultra fraîche, très peu amère qui a nécessité 20 kg de biscuits par brassin et quelque 2 mois de fermentation. A découvrir à la Descente des Accoules (le caviste du 4, rue de l’Evêché, 2e), au Café du théâtre (12, place de Lenche, 2e) et dans tout le réseau des revendeurs des bières La Minotte.
• Infos au 04 91 90 99 42

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Magazine

Au Restaurant de Notre-Dame-de-la-Garde, nouveau look, nouvelle équipe et nouvelle carte

Restaurant de Notre-Dame-de-la-Garde

Le millésime 2023 restera dans les mémoires ! Après l’ouverture d’un musée dédié à l’histoire et à la vie de Notre-Dame-de-la-Garde, voilà que le restaurant du sanctuaire entame sa mutation. Ouvert au public depuis 3 jours, le Restaurant dévoile sa feuille d’intentions. Le décor de la salle accueillant quelque 120 places assises a été intégralement repensé ; les murs ont été blanchis pour apporter de la clarté et ouvrir la vue dominante sur la ville. Sur des étagères, des dizaines de bateaux, comme autant d’ex-voto, ont été exhumés des réserves pour évoquer la vocation protectrice de la Bonne Mère auprès des marins. Des photos, extraites de la riche collection d’archives de Notre-Dame, habillent les murs et placent plus cette rénovation dans la continuité que dans la rupture.

Un petit corner d’épicerie issue de l’artisanat monastique a été installé. « Il rappelle qu’au XIIIe siècle, Maître Pierre priait ici et cultivait quelques arpents de vigne. Ce lieu est né d’un hermitage et met en valeur l’artisanat de ces communautés un peu cachées partout en France. Les profits liés à la vente des produits monastiques financeront les projets de toutes ces communautés.
Des brassées de branches d’olivier, des torchons en coton écru, des paniers d’osier tressés renvoient à la simplicité de l’art de vivre provençal. Les tables ont été changées, offrant une structure en bois massif et un piètement contemporain de bon goût. Le comptoir, enfin, a aussi fait l’objet d’un relooking pour plus de légèreté.

“Nous avons donné le nom de Restaurant au restaurant car il serait superflu de dire que c’est le restaurant du sanctuaire puisqu’on y est”, s’amuse le recteur Olivier Spinosa. Concernant l’équipe qui animait le site, le recteur de la basilique explique qu’elle “est partie car sa gestion par les Travailleuses missionnaires n’était plus adaptée”. Cette période d’expérimentation durera jusqu’au mois d’octobre et ensuite “nous verrons. C’est un premier concept, on reste à l’écoute d’autres propositions et il y aura sans doute un autre appel à intentions, dit le religieux. L’idée, pour le diocèse et la basilique, c’est de perpétuer le lien de convivialité, le lien social et familial qui fait partie de la vocation du sanctuaire”.

Restaurant de Notre-Dame-de-la-Garde

“Tout a été pensé dans la continuité et les habitués garderont leurs repères. La grande difficulté est de s’adresser aux visiteurs d’un jour comme aux réguliers”

La carte met en exergue trois temps forts de la semaine : les moules-frites du mercredi, la daube-polenta crémeuse du jeudi et l’aïoli du vendredi. “Nous avons cherché les tarifs les plus équilibrés possible car du simple plat au repas, il faut que ce soit supportable par tous, prévient Anne-Sophie Houzel, l’économe de la basilique. Nous proposons un menu à 14,90 € entrée, plat et dessert avec un café ou un verre de vin et nous avons séparé les garnitures (frites fraîches, risotto parmesan, penne, légumes) pour les plus petits budgets”.

Dans la salle, une statue argentée de la Vierge rappelle « que le restaurant est une composante à part entière de la visite à Notre-Dame-de-la-Garde”. Une prière de bénédiction du repas sera dite à midi par un chapelain et un texte de prière sera posé sur chaque table, libre à chacun de repartir avec, en guise de souvenir. Sous l’égide de l’association du Domaine qui porte le projet et gère certains aspects de la vie économique du sanctuaire, une équipe-brigade de 9 personnes fera vivre le Restaurant. “Sœur Lucile, à l’accueil, m’a fait retour que les visiteurs sont sensibles à notre volonté de proposer des tarifs accessibles à tous. Beaucoup lui ont dit que ce cadre met en valeur l’humain, se réjouit le recteur Spinosa. C’est comme la basilique : un endroit beau fait pour tous”.

Le Restaurant de Notre-Dame-de-la-Garde, sanctuaire de la Bonne Mère, 6e arr. ; infos au 04 91 98 25 17. Menu 14,90 €. Salades 8 et 14,90 €. Repas à partir de 5-10 € jusqu’à 25-30 €.

2 commentaires

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  • Je tiens à rectifier certaines observations sur notre communauté à Notre-Dame de la Garde.
    Vous dites : les Travailleuses Missionnaires laïques qui animaient jusque-là le restaurant de la Basilique sont parties. :
    – Le nom de la Communauté est : « Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée » (le mot Immaculée est essentiel à ce nom, sans cela il n’y pas de signification pour notre communauté.)
    – Le mot « laïque » que vous mentionnez n’est pas applicable à notre vocation car les Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée ont toujours été reconnues canoniquement comme des « consacrées à Dieu » au service de l’Eglise. Elles vivent les exigences des Conseils évangéliques, de chasteté, pauvreté et obéissance dans la vie communautaire et la mise en commun des biens depuis ses débuts en 1950.
    Elles sont donc ordonnées à la mission de l’Église, et elles le font particulièrement pour reproduire l’Évangile de la rencontre de Jésus avec la Samaritaine au Puits de Jacob, à travers des lieux d’accueil comme par exemple un restaurant. C’est ce qu’elles ont fait pendant 30 ans à Notre-Dame de la garde.

    Régine Sabekop

    • Madame,
      Les Travailleuses Missionnaires fondées en 1950 (les TM) ne sont pas des « religieuses » au sens canonique du terme. Elles sont, selon la volonté de leur fondateur, le Franc-comtois Marcel Roussel-Galle « des vierges consacrées ». Il est très clair lorsqu’il énonce : « Une Travailleuse Missionnaire est une vierge laïque, tertiaire carmélitaine. ». Pour le reste, la justice a tranché.
      Bonne journée, Madame