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La Loge Bertin, défi bistronomique de Loïc Plestin à Manosque

la Loge Bertin« C’est un restaurant bistronomique, comme une table gastronomique mais sans les chichi, avec une salle en mode détente où on sert de la bonne bouffe, c’est plus actuel », résume, le sourire dans la voix, Loïc Plestin. Le chef du nouveau restaurant la Loge Bertin est revenu dans sa ville natale. Après avoir grandi à Montpellier et fait son tour de France, le voici, avec son associée et second de cuisine, Johanna Bergerat, à la direction de la table qu’il faudra fréquenter cet hiver à Manosque. Le jeune chef de 35 ans a confié la salle à son épouse, Laura, insufflant un esprit copain et familial à cette jeune maison.

Street food grecque
« On l’a appelé Loge Bertin car le restaurant est un théâtre ; c’est dans la loge que se préparent les comédiens pour le spectacle comme les cuisiniers préparent en cuisine leur repas. Bertin ensuite car c’est la contraction de nos deux noms d’associés Bergerat et Plestin », explique le cuisinier. Formé au CFA de Nîmes Marguerittes, Plestin a appris le métier auprès d’Olivier Douet, au Lisita à Nîmes, dans un palace de Genève en Suisse, « où je ne me suis pas plus du tout », et chez son meilleur ami à Paris, Filakia, l’incontournable grec francilien de la street food.
La Loge Bertin, qui a accueilli ses premiers clients le 18 juillet dernier, vibre de toutes ses influences et de ce parcours : « Mon travail est très marqué par Olivier Douet bien sûr car c’est lui qui m’a tout appris, il a été second de Bernard Loiseau et a travaillé avec Roger Vergé. J’aime aussi le travail de Frédéric Anton et d’Etchebest, ce sont des hommes charismatiques » avance Loïc Plestin.

la Loge BertinA la carte de ce début d’automne, une effilochée de morue au curry Madras et coriandre fraîche-raviole croustillante, un foie gras mi-cuit chutney de figues-compotée d’oignons, des lamelles de seiche cuites à la plancha-sauce au pistou ou une tête de veau croustillante sauce ravigote accompagnée de légumes de saison. Des intitulés clairs et des compositions faussement sages à l’image du financier choco-noisettes comme on le servait chez Filakia rue Montorgueil (Paris, 2e) ou du brownie aux pépites de chocolat-caramel beurre salé. « Je fais mon marché au plus près, assure le cuisinier, essentiellement à Manosque ; pour la marée, je me sers à Peyruis chez Jean-Louis Venzal, pour la boucherie, je vais chez les frères Joassan à Revest-du-Bion.

Au déjeuner, la clientèle de bureaux prend ses marques à la Loge Bertin, suivie de curieux intrigués par cette nouvelle enseigne. « Nous recevons peu de touristes », concède Plestin. Une étoile au Michelin ? « Il faut travailler, ça ne vient pas tout seul », poursuit le chef qui serait, en revanche, ravi d’obtenir un Bib gourmand. « Je déplore la fermeture de Dominique Bucaille, c’est toujours triste un restaurant qui ferme et c’est la perte de la seule étoile de la ville ». Comme au théâtre donc, la Loge Bertin devra donc faire briller les étoiles… sur scène ou dans l’assiette.

62, avenue Jean-Giono à Manosque ; 04 86 74 18 46. Déjeuner 14 et 17,50 € ; carte : 50 €.

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Avignon

► La Mirande façon Japon. Les 5, 6 et 7 décembre, la Table Haute de l’hôtel accueille Risa Nagahama, auteure japonaise de livres de cuisine, vivant à Berlin qui viendra préparer des plats tirés de son dernier ouvrage parmi lesquels le mijoté de porc-pamplemousse épinards et poireau-moutarde et riz, le poulet sauté avec sauce irizake-légumes et riz et le gâteau de style takoyaki avec compote de pommes et sauce vanille, kinako. On dégustera toutes ces spécialités à 12 convives maximum autour de la grande table, face au fourneau à bois. Durant toute la durée du marché de Noël, Risa proposera un plat à déguster sur place ou à emporter chaque jour.
• Et pour tout savoir du marché de Noël, cliquez ici.

Aix-en-Provence

► Pâtés en croûte et casse-croûte. Raphaël Chiapero ouvre, le 1er décembre, l’Echoppe du charcutier, un micro-local voisin de la Fromagerie du Passage, dans le passage Agard à Aix. Sur place, Raphaël proposera des pâtés en croûte, des foies gras mais également un plat du jour à emporter. Un petit assortiment de produits d’épicerie fine complète l’offre. Possibilité d’y prendre un verre pour l’apéro (un blanc, un rouge, un rosé, une bulle et une bière) et de picorer des petites choses sur place.
Passage Agard, à Aix-en-Provence. Du mar au sam de 9h30 à 14h et de 16h à 20h. 

Richerenches

Les 100 ans du marché aux truffes. Plus grand marché d’Europe, qui se déroule de la mi-novembre à la mi-mars, le marché aux truffes de Richerenches soufflera ses 100 bougies les samedi 2 et dimanche 3 décembre. Dans le cadre d’un « marché complice », plus d’une trentaine d’artisans passionnés et engagés, seront présents le 3 décembre pour présenter leurs produits exceptionnels et faire découvrir les histoires fascinantes qui les entourent. Des chefs emblématiques de la région seront également de la partie, préparant des menus alléchants. Tout au long de cette journée, dégustations insolites, défilé et animations autour de la truffe seront proposés aux visiteurs. Pour rappel, les « Marchés complices » sont une invention du Collège culinaire de France. Ils mettent en lumière les relations de complicité qui existent entre les producteurs et les cuisiniers. Ces marchés illustrent la diversité de l’artisanat culinaire et permettent au grand public de découvrir leur histoire, leur métier et leur passion.
Marché aux truffes, avenue de la Rabasse, 84600 Richerenches. Le dimanche 3 décembre de 10h à 17h.

Marseille

► Les Boissons Soiffe au comptoir. Les bières artisanales légères et savoureuses et les kéfirs naturels Soiffe ! ont enfin leur comptoir à Marseille ! Le duo de nouveaux brasseurs marseillais Claire Guerin et Angelo Nizard a réussi son pari en s’installant au 8, rue Lafayette, à équidistance des Réformés-Canebière et de la gare Saint-Charles.  A l’heure de la sortie des bureaux, de 17h30 à 22h du mercredi au samedi, il est désormais possible d’acheter ses bouteilles mais aussi de partager quelques verres entre amis au comptoir de la brasserie. Non contente d’accueillir du public en afterwork, la brasserie proposera des événements culturels et artistiques. Le collectif sérigraphiste Turboformat ouvrira le bal vendredi 1er décembre en invitant le street-artiste Goddog. Le samedi 2 décembre, trois artistes féminines se produiront en concerts solo, de la folk à l’électro.
Boissons Soiffe !, 8, rue Lafayette, Marseille 1er. Vente en direct du mercredi au samedi de 17h30 à 22h. Infos au 06 89 88 29 22.

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