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Provence

Et si, les produits made in Provence, symboles de notre art de vivre, contribuaient à véhiculer l’image d’une Provence accueillante et touristique ? Voilà, en une question résumée, l’idée de cette collection officielle à marque Provence, lancée dans le cadre du contrat de destination Provence (initié en 2015). En clair : depuis juin 2023, des entreprises diverses et variées, implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône et une partie du Gard, apposent la marque Provence sur leurs produits. « Pour se faire connaître en France et dans le monde, il faut miser aussi sur notre art de vivre » explique-t-on du côté de Provence tourisme et du Comité régional du Tourisme. Chaque acheteur d’un savon, d’une boîte de calissons, d’un parfum, de biscuits découvre un peu plus nos trésors provençaux qui susciteront, à terme, une envie de venir séjourner en Provence. Les sociétés qui participent à cette opération valorisent la destination en proposant des visites d’usines ou d’ateliers, elles racontent le patrimoine en s’appuyant sur l’imaginaire de la région. Les produits sont mis en exergue dans toutes les opérations de promotion à l’étranger et de leur côté, Provence tourisme et le Comité régional du Tourisme encouragent d’autres marques à rejoindre le mouvement, « pour promouvoir une Provence tout à la fois moderne et authentique ».
Produits en vente chez Jog, 1, rue Caisserie (2e arr).

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Nicolas Preud’homme, l’atout sucré du NHow hôtel Palm Beach

Nicolas Preud'hommeNicolas Preud’homme est venu rejoindre, en mai dernier, la brigade du restaurant du NHow hôtel de la corniche. On connaissait Benjamin Mathieu à la partition salée, il faudra désormais compter avec ce pâtissier de 26 ans, émule de Cédric Grolet, qui regrette la « convivialité disparue » du métier. « Mais petit à petit, on revient aux sources… lâche-t-il. Ma grand-mère faisait la cuisine pour les vendangeurs de Santenay, en Bourgogne… On a été élevé à ça ». La cuisine et la pâtisserie, c’est une affaire de famille chez les Preud’homme car le frère de Nicolas, lui-même cuisinier du restaurant la Boqueria, à Aramon, dans le Gard, vibre de la même passion.
« Mon parcours est finalement assez classique, concède-t-il. J’ai passé un CAP de pâtissier en boutique à Perpignan et j’ai ensuite obtenu la mention complémentaire dessert dans les restaurants de Gilles Goujon à Fontjoncouse et Armand Arnal à la Chassagnette. C’était génial, la Chassagnette en termes de produits et de cadre ! C’était extraordinaire d’aller chercher au potager les herbes, les aromates et tout ce qui nous manquait pour cuisiner ».

« Quand je suis arrivé au Meurice, je ne vivais, je ne pensais, je ne respirais que pour les étoiles. Quand j’en suis parti, j’avais la soif d’apprendre et de voyager, je voulais m’ouvrir au monde au lieu de m’enfermer dans des carcans. En cela j’ai un peu rejoint mon frère qui se moque totalement du Michelin ; son seul souci, à lui, c’est le client »
A tout juste 26 ans, Nicolas Preud’homme annonce un CV comptant autant de belles maisons que le Paris-Roubaix aligne de pavés. Il a exercé pêle-mêle à l’hôtel d’Europe à Avignon, époque Bruno d’Angélis, à Paris au Meurice lorsqu’Alain Ducasse en a pris le piano, à Paris encore à la Dame de Pic d’Anne-Sophie Pic avant de prendre le large pour l’Australie, « où j’ai beaucoup travaillé les pâtes fraîches… j’aime le contact tactile avec le produit, j’ai besoin de toucher » reconnaît-il.

Nicolas Preud’homme est venu à Marseille parce que sa compagne était marseillaise : – Elle est pâtissière également, elle travaille pour le restaurant Signature de Coline Faulquier », confesse-t-il. Le nouvel arrivant sent le nouveau souffle qui s’engouffre dans les rues de la ville, « un vent de fraîcheur avec de nouveaux noms, il y a une bonne dynamique et ça me va très bien », sourit ce pâtissier qui se plaît beaucoup dans sa ville d’adoption.

Nicolas Preud'homme Benjamin Mathieu
Nicolas Preud’homme (à g.) et Benjamin Mathieu dans le patio de l’hôtel.

« De mes 2 années passées avec Cédric Grolet, j’ai retenu la rigueur, l’envie de progresser et de réussir »

Aux côtés de Benjamin Mathieu, le chef du restaurant de l’hôtel, Preud’homme a trouvé un espace de liberté : « Le chef me laisse carte blanche et j’aime beaucoup le travail à l’assiette. Ici, on compose les desserts en fonction des saisons et des produits régionaux, dit-il en égrenant la figue, la brousse, le calisson, la fleur d’oranger, l’huile d’olive et les huiles infusées »
Un jour, dans quelques mois ou années, Nicolas et sa compagne aimeraient ouvrir un lieu à eux, leur « propre salon de thé sur le mode anglo-saxon. Un lieu qui vivrait du matin jusqu’au soir avec de la pâtisserie, des gâteaux de voyage, une petite offre salée et des cafés : un spot pour lire, travailler, se poser. La convivialité tend à disparaître dans nos métiers mais je crois que ça va revenir j’y crois fermement ».

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