► « Vaison voit rouge ! ».- Lundi 21 juillet, le syndicat intercommunal des vignerons de Vaison-la-Romaine vous invite à la 4e édition de l’événement Vaison voit rouge ! Rendez-vous au village de Buisson à 19h, à la tour de guet, pour (re)découvrir l’appellation moyennant l’achat d’un verre (2 €, dégustations à discrétion). Après cet apéritif, place à la soirée brasero. Amenez vos grillades, vos salades et invitez vos amis ! Les braseros seront en libre service. Pour accompagner le pique-nique, les vins seront proposés à la vente avec un tarif unique à la bouteille. Et pour ceux qui veulent venir les mains dans les poches, les planches de charcuteries et fromages de Benoît Reynaud et les glaces de Ribambelles seront proposées à la vente. Côté musique, les Woobies Brothers, duo acoustique blues-rock, animeront la soirée.
• Infos complémentaires ici.
Taradeau
► Rire en Vignes au château Saint-Martin.- Depuis 2014, le festival Rire en Vignes signe, chaque été, une programmation d’exception en pleine nature, dans le cadre bucolique du château Saint-Martin. Résolument intimiste et épicurien, ce rendez-vous de l’humour propose deux soirées où rire et dégustation de grands crus font bon ménage avec la possibilité de déguster in situ les spécialités de plusieurs food-trucks.Déjà présent en 2017, Alex Vizorek sera présent le samedi 26 juillet avec « Un soir avec Alex Vizorek », le samedi 26 juillet. Doté d’un style inimitable et d’un esprit acéré, Alex joue avec subtilité, manie l’absurde, avec lui la culture devient drôle, et chaque spectacle incarne cet humour belge qu’on adore. Le vendredi 25 juillet, c’est la stand-upeuse Marine Leonardi qui prendra le micro. Dans son one-woman show « Mauvaise graine » elle décortique, avec cynisme et humour noir, les contrariétés du quotidien, du couple en passant par la maternité. En un mot : jouissif.
• Tarif : 35 € par pers. la soirée, 60 € par pers. pour les deux soirées. Groupe à partir de 10 personnes : 30 € par personne. A partir de 19h30. Château de Saint Martin, route des Arcs, 83460 Taradeau. Résas au 04 94 99 76 76 et en cliquant ici.
Cabasse
► Gavoty en queue de pie.- La 12ᵉ édition du concert de musique classique au domaine Gavoty est programmée le vendredi 19 juillet 2025 à 19h pour une soirée qui promet d’être exceptionnelle. Cet événement au cœur de la Provence varoise réunira des musiciens de l’orchestre philharmonique de Radio France pour une soirée sous le signe des grands classiques. Le programme inclut notamment des œuvres de Haendel, Mozart, Beethoven et Rossini, offrant une expérience musicale unique. Après le concert, Roselyne et Virginie Gavoty proposeront une dégustation de grands millésimes du domaine Gavoty, accompagnée d’un buffet raffiné, pour prolonger ce moment unique. • Domaine Gavoty, quartier Candumy, 83340 Cabasse ; infos et inscriptions au 04 94 69 72 39.
La ville de Marseille, en la personne de son premier magistrat, Benoît Payan, signera mardi 5 octobre prochain le Pacte d’Amitié Chartreuse. La ville rejoindra le club composé des cités de Saint-Pierre-de-Chartreuse, Saint-Laurent-du-Pont, Tarragone (en Espagne), Voiron et Entre-Deux-Guiers. Toutes ces villes et villages ont déjà signé un pacte d’amitié en 2017 avec la communauté des moines chartreux, témoignage de leur attachement à l’Ordre et à leur savoir-faire unique et préservé depuis 1764. Mais en quoi la ville de Marseille est-elle liée aux moines chartreux ?
Depuis 1084, les moines chartreux assurent leur propre subsistance. En dépit des vicissitudes de leur histoire (huit incendies, une expulsion de France quelques années avant la loi de séparation de l’Eglise et de l’État en 1905) et des crises de choléra, ils ont fait preuve d’adaptation, de résilience et ont, surtout, préservé les secrets de fabrication de leurs fameuses liqueurs. Par choix ou par contrainte, ils ont connu pas moins de sept lieux de production, et Marseille fut un haut lieu de fabrication de la chartreuse, cette liqueur emblème de leur ordre.
On savait Marseille ville de bières, de rhums et de gins mais pas de chartreuse… Et pourtant ! C’est en travaillant sur la rédaction d’un livre Chartreuse, la liqueur que les auteurs découvrent, dans les archives personnelles du Révérend Père de la Grande Chartreuse, des pans entiers d’une histoire oubliée, permettant de reconstruire l’histoire authentique, débarrassée des scories véhiculées par la tradition orale et les approximations. Une recherche exigeante a permis au groupe de travail de faire de vraies découvertes et de recueillir, en divers endroits de France, témoignages et affirmations d’anciens ne pouvant être mis en doute ou négligés. Ces précieux récits ont confirmé l’évidence d’une distillerie à Paris, mais aussi à Marseille, au 15, rue de l’Obélisque, actuelle rue Louis Maurel (à l’époque, l’obélisque installée à Mazargues, remplaçait l’actuelle fontaine Cantini, NDLR).
L’événement « Marseille 1921-2021 » de mardi célèbre le centenaire du retour des chartreux en France, symbolisé par la mise en route de leur distillerie à Marseille en 1921. À cette occasion, les différents acteurs marseillais de la gastronomie, des spiritueux, du patrimoine, de la culture et de la Ville de Marseille, se retrouveront au siège de la Chambre de Commerce et d’Industrie, sur la Canebière, accueillis par le président Jean-Luc Chauvin, pour marquer de leur présence cet événement autour de la chartreuse.
Nos remerciements à Fernand Detaille/Fonds Gérard Detaille – Musées de Marseille pour le prêt des photos
Autour de la chartreuse, un cycle de balades et de conférences
Mardi 5 octobre
De 10h à midi : balade historique, « Des Chartreux à la Chartreuse, des étoiles, des anges et une fée », par Bénédicte Sire. Une balade sur l’aventure de ces hommes et de ces lieux, du silence aux musiques divines, des moines aux artistes qui célèbrent cet ordre, de la frugalité aux délices de l’élixir. Cette balade va de l’église des Chartreux, avec ses somptueux décors, jusqu’au cœur de Marseille, en passant par le palais Longchamp et en ajoutant une dégustation de la liqueur dans un lieu particulièrement atypique, à la quincaillerie l’Empereur.
De 14h à 16h : balade gustative « La fée verte, chartreuse et autres spiritueux à Marseille », par Nathalie Cazals. L’épopée des distilleries marseillaises au cœur de l’activité du système industriel et portuaire. Plantes médicinales, élixirs d’apothicaires, absinthes, liqueurs vertes ou jaunes et « al-cohol » en tout genre font tourner la tête vers ces fabriques et ces entreprises qui marquent l’industrie marseillaise et le développement économique de la ville.
14h30/16h30 : Conférence à trois voix « La chartreuse à Marseille, il y a plus d’un siècle… » à destination des acheteurs de la cuvée, à l’auditorium du musée d’Histoire par Patrick Boulanger (historien et membre de l’Académie de Marseille), Philip Boyer (ancien directeur du musée de la Grande Chartreuse en Isère) et Guillaume Ferroni (créateur et passionné de liqueurs). La Chartreuse, ce nom qui rappelle tout à la fois un massif alpin et un ordre religieux est aussi celui d’une liqueur élaborée selon une recette ancestrale, restée confidentielle. Episode méconnu d’une saga internationale partie du Dauphiné : la présence dans les années 1920 d’une unité de distillation, d’embouteillage et de distribution installée à Marseille, rue de l’Obélisque. Les tois spécialistes s’attacheront, chacun à leur manière, à ressusciter le souvenir de cette implantation qui confirma, si besoin était, le rôle névralgique de notre ville-port.
Mercredi 6 octobre, la saint Bruno
De 15h30 à 17h30 : balade historique, « Des Chartreux à la Chartreuse, des étoiles, des anges et une fée », par Bénédicte Sire.
De 15h30 à 17h30 : balade gustative « La fée verte, chartreuse et autres spiritueux à Marseille », par Nathalie Cazals.
18h à 20h : conférence à trois voix « La chartreuse à Marseille, il y a plus d’un siècle… » à destination des acheteurs de la cuvée, à l’auditorium du musée d’Histoire par Patrick Boulanger (historien et membre de l’Académie de Marseille), Philip Boyer (ancien directeur du musée de la Grande Chartreuse en Isère) et Guillaume Ferroni (créateur et passionné de liqueurs). La Chartreuse, ce nom qui rappelle tout à la fois un massif alpin et un ordre religieux est aussi celui d’une liqueur élaborée selon une recette ancestrale, restée confidentielle. Episode méconnu d’une saga internationale partie du Dauphiné : la présence dans les années 1920 d’une unité de distillation, d’embouteillage et de distribution installée à Marseille, rue de l’Obélisque. Les tois spécialistes s’attacheront, chacun à leur manière, à ressusciter le souvenir de cette implantation qui confirma, si besoin était, le rôle névralgique de notre ville-port.
Du 5 octobre au 4 novembre
Sur les grilles du palais de la Bourse (9, la Canebière, 1er arr.) et sur le parvis de l’église des Chartreux, sis sur l’ancien emplacement du monastère chartreux de Marseille (rue Pierre-Roche) : exposition de photos données par la famille Detaille retraçant la présence des moines chartreux à Marseille qui y ont distillée leurs liqueurs… C’était il y a 100 ans à peine.
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