Villes-sur-Auzon

Fête de l’huile d’olive en Ventoux.- Toute la journée, marché de paysans et artisans et animation musicale provençale avec Le Condor. Pour les enfants : ateliers culinaires, balades en poney, petite ferme et jeux en bois. Sans oublier l’expo des artisans d’art de Ventoux métiers d’art et l’expo de photos culinaires d’Odile Pascal. Menus du terroir servis dans les restaurants du village et auprès des Foodtrucks. 10h et 15h, défilé des confréries au son du galoubet et du tambourin. 11h et 13h, dégustation de l’aïoli des cuisiniers disciples d’Escoffier.
• Villes-sur-Auzon, dimanche 15 septembre de 10 h à 18 h.

Marseille

Sport sur la Digue.- Dans le sillage des Jeux Olympiques, Provence Tourisme, avec le soutien du Département des Bouches-du-Rhône et de la Métropole Aix-Marseille-Provence propose une rentrée sous le signe du sport et de la food avec ses rendez-vous Sport & Brunch de la digue. Yoga, Pilates, Afrovibe… du sport face à la mer pour mieux se ressourcer. Après l’effort, place aux brunches élaborés avec des produits locaux, de saison, sourcés et faits maison
Dimanche 15 septembre, séance d’Afrovibe de 9h30 à 10h30, et brunch par Bazarkitsch’n & Rodéo Cuisto – de 11h à15h.
Dimanche 22 septembre, séance de yoga de 9h30 à 10h30 et brunch avec Sopa.a.a de 11h à 15h
Dimanche 29 septembre, séance de  Qi Gongsuivie du brunch de Bazarkitsch’n & Rodéo Cuisto – de 11h à 15h.
Les 15, 22, 29 septembre et 6,13 octobre. Départs depuis le MuCem, quai Robert-Laffont : 8h30 et 9h. Retours : 14h30 et 15h. Tarif sport + brunch 50 €, sport seul : 30 €, brunch seul 40 € (départs navette 11h30 et 12h, retours 14h30 et 15h).
Et si vous n’avez rien compris aux tarifs et formules, cliquez ici

Le Min casse les prix.- Pour sa rentrée, Le Min de Marseille accueille un marché le samedi de 8h30 à 12h30 sur le carreau des producteurs, avenue du Marché National, dans le 14e arrondissement. Organisé par le syndicat agricole des producteurs et utilisateurs du Marché de Marseille (Sapumm), en partenariat avec la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, ce marché vise deux objectifs : permettre aux producteurs locaux de proposer leurs fruits, légumes, produits carnés, produits laitiers et poissons, au plus grand nombre. Et faciliter l’accès de tous à une alimentation de qualité, issue de circuits courts, à des tarifs compétitifs. La prochaine édition se tiendra samedi 14 septembre 2024 à partir de 8h30.

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Le Puy-Sainte-Réparade

► La Coste à l’heure latino-américaine.- Cet automne, Javier Rodriguez, reconnu comme l’un des meilleurs chefs d’Amérique du Sud, s’installe avec son équipe à l’Auberge La Coste. Javier Rodriguez doit sa stature internationale à sa cuisine créative et respectueuse du terroir. Sa table, décorée d’une pomme verte, illustre la simplicité qui le caractérise. L’amour et le respect du produit se révèlent au fil de ses recettes suscitant surprise et contentement. Il sera présent à l’Auberge du mercredi 11 septembre au dimanche 22 septembre, et proposera au déjeuner un menu découverte en 5 services. Au dîner, le menu dégustation se déclinera en 7 services. Le restaurant situé en étage se prolonge par un espace extérieur entouré de nature et d’œuvres d’art, entre ciel et vignes. Les vins biodynamiques et les vins bio du domaine argentin La Coste de Los Andes accompagneront les menus de Javier Rodriguez.
Château La Coste, 2750, route de la Cride, 13610 Le Puy-Sainte-Réparade ; infos au 04 42 61 89 98. Le 10 septembre, personne à La Coste n’était en mesure de nous communiquer les tarifs.

Art de vivre

Quelques vérités sur le tiramisu

tiramisu spéculoos caramael et poires 3Vous êtes nombreux à vous être manifestés à la suite du post sur la bouillabaisse alors je vous propose de remettre (un peu) les pendules à l’heure au sujet du tiramisu. On en trouve partout des tiramisu, à la carte de 85% des restaurants et décliné à toutes les sauces (Nutella, fruits rouges, vanille) au point qu’on en vient à souffrir devant tant de maltraitance.

Selon le journaliste J.-P. Gené, trois villes se disputent l’origine de ce dessert… né dans la seconde partie du XXe siècle seulement. La première origine situe sa naissance à l’orée de 1970 dans un restaurant tenu par la famille Campeol : le Beccherie dans la ville de Trévise. Le cuisinier Roberto Linguanotto aurait reçu la commande de la part de la proprio du resto, Alba Campeol, d’un dessert qui plaise aux petits et grands. Le cuisinier trempe alors des boudoirs dans du café noir, en dispose une couche dans un moule circulaire qu’il tapisse d’un appareil de jaunes d’oeuf battus très blancs avec du sucre et mélangés au double de mascarpone, puis aux blancs battus en neige ; une autre couche de biscuits imbibés et une dernière de crème avant de saupoudrer de cacao amer. Le tiramisu était né, tirant son nom de ses vertus énergétiques qui « remontent » les mangeurs. A l’origine la liqueur de marsala n’y figure pas.

La deuxième origine situe la naissance du tiramisu à Tolmezzo, petite ville du Frioul-Vénétie Julienne. Des témoins affirment avoir mangé en 1959 ce dessert à la carte de l’Albergo Roma dirigée par Delia Zamolo, qui tenait elle-même la recette de Norma Pielli, une vieille dame de 96 ans.

dessert tiramisuTroisième version, dans la même province, dans la petite localité de Pieiris, c’est Mario Coloso, chef de Il Vetturino qui serait à l’origine de cette gourmandise, assure sa fille Flavia. Cette dernière affirme que dans les années noires de la Seconde Guerre mondiale, il  servait déjà une « Coppa Vetturino » avec un sabayon… Qui dit vrai ? Et si la vérité se situait, comme toujours en matière de cuisine, dans les 3 versions ?

La question a été confiée aux juges… qui écoutent, réfléchissent, argumentent et mettent un temps fou à rendre leur décision (comme chez nous, en France). Chose sûre : la première recette de tiramisu apparaît dans un livre de cuisine daté de 1960. Des hommes politiques ont bien tenté d’inscrire le dessert dans une IGP, en vain. Mais le vrai danger qui menace est celui des dérives : dans la forme d’abord, circulaire au début et vite devenue rectangulaire. Dans le contenu ensuite, où l’on peut croiser moult liqueurs et alcools, des biscottes et des spéculoos, du Philadelphia cheese ou du Saint Môret à la place du mascarpone et les fruits qui n’ont rien à faire là.

La recette du dessert servi à Trévise au restaurant le Beccherie (qui a fermé en mars dernier) est la suivante (pour 6 personnes) : 6 œufs, 250g de sucre en poudre, 500g de mascarpone, 25 biscuits à la cuillère ou boudoirs, un peu de poudre de cacao. Insistez sur la qualité du mascarpone et soyez intransigeant : un tiramisu doit attendre au moins 12 heures au réfrigérateur. Et pas une minute de moins…

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