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Provence

Et si, les produits made in Provence, symboles de notre art de vivre, contribuaient à véhiculer l’image d’une Provence accueillante et touristique ? Voilà, en une question résumée, l’idée de cette collection officielle à marque Provence, lancée dans le cadre du contrat de destination Provence (initié en 2015). En clair : depuis juin 2023, des entreprises diverses et variées, implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône et une partie du Gard, apposent la marque Provence sur leurs produits. « Pour se faire connaître en France et dans le monde, il faut miser aussi sur notre art de vivre » explique-t-on du côté de Provence tourisme et du Comité régional du Tourisme. Chaque acheteur d’un savon, d’une boîte de calissons, d’un parfum, de biscuits découvre un peu plus nos trésors provençaux qui susciteront, à terme, une envie de venir séjourner en Provence. Les sociétés qui participent à cette opération valorisent la destination en proposant des visites d’usines ou d’ateliers, elles racontent le patrimoine en s’appuyant sur l’imaginaire de la région. Les produits sont mis en exergue dans toutes les opérations de promotion à l’étranger et de leur côté, Provence tourisme et le Comité régional du Tourisme encouragent d’autres marques à rejoindre le mouvement, « pour promouvoir une Provence tout à la fois moderne et authentique ».
Produits en vente chez Jog, 1, rue Caisserie (2e arr).

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Restauration de Notre-Dame de la Garde, l’appel aux dons est lancé

La restauration de Notre-Dame de la Garde commencera en septembre 2024

D’elle, Son Eminence Jean-Marc Aveline, cardinal de Marseille, dit qu’elle « se tient droite et qu’elle est un symbole de la fierté marseillaise ». Une fierté mise à mal par le vent, le sel, le soleil qui, au fil des ans, attaquent la statue et le campanile de Notre-Dame-de-la-Garde. La plus grande statue du monde, réalisée par les ateliers Cristofle, en galvanoplastie, subit les outrages du temps et des temps au point que le diocèse de Marseille lance une grande campagne de dons pour la restauration de Notre-Dame de la Garde et la sauver.

Le sanctuaire est candidat Région Sud pour l’émission de France3 : le Monument préféré des Français. Vous avez jusqu’au 24 mai 2024 23h59
Le chantier, qui débutera en septembre, portera sur plusieurs points pour un coût total de 2 470 000 €. Certains aspects feront l’objet d’une attention toute particulière. La dernière dorure de la Vierge avait été réalisée en 1989. Trente-cinq ans plus tard, la 5e campagne de dorure nécessitera 30 000 feuilles d’or (510 grammes) pour un coût unitaire de 45 € la feuille. « Si le cuivre est en bon état, le métal, entre la fonte et l’acier, s’avère fragile » prévient Xavier David, architecte en charge du chantier. Le campanile va aussi être ausculté pour vérifier la force des ceintures métal qui le ceignent. La pierre de Calissanne, ultra résistante aux embruns, elle, se porte bien.

Les anges fondent aux vents

La terrasse des Anges, elle aussi, fera l’objet de toutes les attentions car les sculptures fondent avec l’érosion, les plumes des ailes ayant pratiquement toutes diparu. « Les anges sont mal en point, nous allons inspecter les fissures éventuelles et utiliser une nouvelle technique de consolidation en injectant des bactéries sur la pierre qui en mourant et se décomposant, se transforment en calcite. Il est bien entendu que nous mènerons un chantier de conservation, pas de remplacement », rassure Xavier David. La restauration de Notre-Dame de la Garde passera aussi par l’éclairage de la basilique avec des leds, moins consommatrices d’électricité et l’entretien des brûloirs.

« Viollet-Leduc avait confié à l’époque que, selon lui, la statue de N.-D. de la Garde ne résisterait pas aux agents atmosphériques de Marseille. Heureusement, il a eu tort et 150 ans après, elle est toujours là. Est-ce un miracle marseillais ? A nous de l’entretenir pour que le miracle dure plus longtemps encore »

Xavier David, architecte en charge du chantier Opération Dorure

Il faut trouver 2 470 000 €

En charge de la collecte et du financement, Edouard Detaille reconnaît que le budget est audacieux, « mais c’est un acte de confiance et nous comptons sur le cœur des Marseillais ». Le calendrier annonce un début des travaux en septembre : – On n’a pas le choix comme en 1969 et en 1983 ils n’ont pas eu le choix », a déclaré le grand argentier. Un site avec des dons en ligne est opérationnel, on peut envoyer des chèques au diocèse, des commerçants partenaires seront sollicités pour mettre en place « l’arrondi » au paiement par CB, des dîners de mécènes seront organisés ainsi que des visites et temps spéciaux… Clercs, religieux, fidèles se mobilisent et l’idée d’un ex-voto contenant le nom de tous les donateurs, même les plus modestes à 1 euro, a fait l’unanimité. Le chantier durera de septembre 2024 à juin 2025 et organisé pour qu’à aucun moment les accès ne soient empêchés.
Notre-Dame, comptez sur nous.

Campagne de dons pour la restauration de Notre-Dame
de la Garde

Chèques à l’ordre de « Association diocésaine de Marseille », à envoyer à Archevêché – chantier Bonne Mère, 14, place colonel Edon, 13284 Marseille Cedex 07, vous recevrez un reçu fiscal
Mécénat, Edouard Detaille mecenat@adm13.fr et Anne-Sophie Houzel au 07 85 95 96 26

Père Olivier Spinoza : « Même la plus petite pièce compte »

Le recteur de la basilique, à l’instar de Monseigneur Aveline, ont insisté sur le caractère œcuménique de leur appel « parce que Notre-Dame s’adresse à tous les croyants ». Le premier rappelant que la Bonne mère n’appartient à personne, le second insistant sur le symbole rassembleur de cette basilique : – Ici, c’est la dimension spirituelle de l’humain que nous célébrons, c’est la préservation de ce monument pour les générations futures ». « Ce qui compte, c’est le don de chacun même s’il paraît minime. Il est important que chacun dise qu’il participe à la restauration de la Bonne Mère, celle que l’on voit depuis le port, dans la moindre ruelle, depuis la fenêtre de sa chambre d’hôpital », a dit le recteur. Et comme toujours chez les religieux, il faut aller déceler la petite pointe d’humour : – On rénove tous les 30 ans, eh bien cette fois, c’est tombé sur nous », a souri le cardinal. Le recteur tempérant le propos : – Les restaurations tiennent 30 ans, mais le but, c’est que celle-là dure plus de trente ans »

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