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Robots pizzaiolo, une autre façon de manger la pizza

robots pizzaiolo

Une pizza toute chaude sortie du four à 4 heures du matin ou dégustée au goûter en plein après-midi ? Ce qui semblait impossible jusqu’alors est devenu réalité avec les machines automatiques de Street Pizz’. Des robots pizzaiolo devant les fourneaux, on est passé du rêve à la réalité, avec ce  mini réseau de 8 machines, fondé par deux frères originaires d’Aubagne. L’un d’eux a dirigé une pizzéria traditionnelle, Pizza 13, pendant 10 ans, jusqu’à ce qu’il découvre le concept des machines qui cuisent et servent une pizza automatiquement en distributeur. Il achète une machine et la teste, à 200 mètres de son commerce, avec un évident succès. La décision est prise, il ferme sa pizzéria, se lie avec son frère et s’appuie sur un investisseur qui les accompagne. Les deux frères, qui se présentent comme Billy et Cuba, ouvrent un laboratoire à Saint-Menet, entre Aubagne et Marseille, et démarrent l’aventure Street Pizz’.
Les pizzas, 10 recettes en tout, sont donc préparées à la main et tout simplement précuites. Elles sont ensuite livrées dans les 8 distributeurs du département des Bouches-du-Rhône et ont une durée de vie de 72 heures, « passé ce délai, elles sont retirées des machines », explique Joy, en charge de la communication de l’entreprise.

Tout est relié informatiquement et l’équipe sait à l’instant T combien il reste de pizzas dans chaque machine, quelles recettes sont les plus vendues ou combien d’invendus devront être retirés de la vente. Pour chaque machine, un choix de 10 recettes est proposé pour un volume total de 70 pizzas. Le client choisit ensuite s’il veut une pizza pré-cuite qu’il achèvera de cuire au four à la maison, ou cuite dans l’instant dans un four électrique à air pulsé, avec une variation de prix de quelques dizaines de centimes. « Les pizzas sont proposées à la vente de 6 à 11,90 € pièce », complète Joy.

Qui dit automatisation dit suppression d’emplois et ce reproche a été plusieurs fois fait à Billy et Cuba, les deux fondateurs de Street Pizz’. « Mais en réalité, il n’y a aucune suppression de poste, avertit Joy. Nous façonnons et précuisons nos pizzas à la main dans un laboratoire selon la méthode traditionnelle. Ensuite, nous avons une équipe de ménage et d’entretien comme dans n’importe quelle adresse et nos serveurs sont remplacés par des livreurs en camionnettes, c’est une opération blanche ! ». En réponse aux contradicteurs de la formule, les deux frères ont fait appel à Andrea Ferri, un vice-champion du monde de pizza qui a mis au point une recette de pâte tout exprès adaptée à leurs machines.

Et ça rapporte combien ?
Côté rentabilité, Street Pizz’ se refuse à tout commentaire. Tout juste sait-on que les robots pizzaiolo sont élaborés par la société Adial basée à Lisieux dans le Calvados. Un rapide tour sur leur site permet de deviner qu’une machine est vendue aux environs de 60 000 euros. « Mais il est impossible d’avancer un tarif, avertit Joy. Car nous avons des emplacements « façon kiosque » de 5 m2 posés sur des parkings par exemple, et des locaux commerciaux classiques, dont on n’exploite que la façade avec des loyers bien supérieurs ». Sur le site d’Adial justement, un calculateur de prix annonce le coût de revient réel (compris perte) d’une pizza vendue en distributeur automatique à 2,36 €. Un chiffre aléatoire dépendant des loyers, du choix qualitatif des matières premières mais qui donne une idée relative des marges réalisées dans la profession.

Avec une douzaine de distributeurs implantés dans le Var, 23 dans les Bouches-du-Rhône et 9 dans le Vaucluse (chiffres relevés sur le site de la société Adial), l’essor des machines automatiques à pizza prouve que le changement des modes de consommation, entamé il y a 3 ans, s’accélère après la crise sanitaire de 2020 : – Avant la pandémie Covid, on avait une clientèle de jeunes, des pionniers avides de nouveautés et d’innovation, analyse Joy, de la société Street Pizz’. Désormais, nous avons une clientèle de jeunes, des étudiants, des salariés, des familles mais surtout, des clients qui se fidélisent au fil du temps ». Autres temps, autres mœurs.

Street Pizz’, 8 Points de vente à Marseille : 198 bd de La Valbarelle, 11e ; 200, ave de La Rose, 13e ; 10, cours Gouffé 6e et 255 route de Gémenos à Aubagne ; station Karcher quartier le Petit aux Pennes-Mirabeau ; 142, boulevard Barthélémy-Abbadi à Saint-Victoret ; 568, route nationale Fos à Port-de-Bouc ; 52, chemin de Valcros à Roquevaire.

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Avignon

► La Mirande façon Japon. Les 5, 6 et 7 décembre, la Table Haute de l’hôtel accueille Risa Nagahama, auteure japonaise de livres de cuisine, vivant à Berlin qui viendra préparer des plats tirés de son dernier ouvrage parmi lesquels le mijoté de porc-pamplemousse épinards et poireau-moutarde et riz, le poulet sauté avec sauce irizake-légumes et riz et le gâteau de style takoyaki avec compote de pommes et sauce vanille, kinako. On dégustera toutes ces spécialités à 12 convives maximum autour de la grande table, face au fourneau à bois. Durant toute la durée du marché de Noël, Risa proposera un plat à déguster sur place ou à emporter chaque jour.
• Et pour tout savoir du marché de Noël, cliquez ici.

Aix-en-Provence

► Pâtés en croûte et casse-croûte. Raphaël Chiapero ouvre, le 1er décembre, l’Echoppe du charcutier, un micro-local voisin de la Fromagerie du Passage, dans le passage Agard à Aix. Sur place, Raphaël proposera des pâtés en croûte, des foies gras mais également un plat du jour à emporter. Un petit assortiment de produits d’épicerie fine complète l’offre. Possibilité d’y prendre un verre pour l’apéro (un blanc, un rouge, un rosé, une bulle et une bière) et de picorer des petites choses sur place.
Passage Agard, à Aix-en-Provence. Du mar au sam de 9h30 à 14h et de 16h à 20h. 

Richerenches

Les 100 ans du marché aux truffes. Plus grand marché d’Europe, qui se déroule de la mi-novembre à la mi-mars, le marché aux truffes de Richerenches soufflera ses 100 bougies les samedi 2 et dimanche 3 décembre. Dans le cadre d’un « marché complice », plus d’une trentaine d’artisans passionnés et engagés, seront présents le 3 décembre pour présenter leurs produits exceptionnels et faire découvrir les histoires fascinantes qui les entourent. Des chefs emblématiques de la région seront également de la partie, préparant des menus alléchants. Tout au long de cette journée, dégustations insolites, défilé et animations autour de la truffe seront proposés aux visiteurs. Pour rappel, les « Marchés complices » sont une invention du Collège culinaire de France. Ils mettent en lumière les relations de complicité qui existent entre les producteurs et les cuisiniers. Ces marchés illustrent la diversité de l’artisanat culinaire et permettent au grand public de découvrir leur histoire, leur métier et leur passion.
Marché aux truffes, avenue de la Rabasse, 84600 Richerenches. Le dimanche 3 décembre de 10h à 17h.

Marseille

► Les Boissons Soiffe au comptoir. Les bières artisanales légères et savoureuses et les kéfirs naturels Soiffe ! ont enfin leur comptoir à Marseille ! Le duo de nouveaux brasseurs marseillais Claire Guerin et Angelo Nizard a réussi son pari en s’installant au 8, rue Lafayette, à équidistance des Réformés-Canebière et de la gare Saint-Charles.  A l’heure de la sortie des bureaux, de 17h30 à 22h du mercredi au samedi, il est désormais possible d’acheter ses bouteilles mais aussi de partager quelques verres entre amis au comptoir de la brasserie. Non contente d’accueillir du public en afterwork, la brasserie proposera des événements culturels et artistiques. Le collectif sérigraphiste Turboformat ouvrira le bal vendredi 1er décembre en invitant le street-artiste Goddog. Le samedi 2 décembre, trois artistes féminines se produiront en concerts solo, de la folk à l’électro.
Boissons Soiffe !, 8, rue Lafayette, Marseille 1er. Vente en direct du mercredi au samedi de 17h30 à 22h. Infos au 06 89 88 29 22.

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