Cassis

Bientôt les Vendanges étoilées.- La 13e édition des Vendanges étoilées de Cassis se déroulera du 26 au 28 septembre prochain. Pendant trois jours, le petit port de pêche vivra au rythme des grands chefs, des producteurs passionnés, des vins de l’AOC Cassis… et de l’inspiration culinaire à son plus haut niveau. Cette année, c’est une icône de la gastronomie qui parrainera l’événement : Pierre Gagnaire. Les Vendanges Étoilées, c’est aussi un plateau de chefs prestigieux, qui partageront leur passion et leur savoir-faire. Cette année, plus d’une trentaine de grands noms de la gastronomie participeront à l’événement, parmi lesquels Dimitri Droisneau (Cassis), Glenn Viel (les Baux-de-Provence), Fabien Ferré (le Castellet), Jérôme Banctel (Paris), Franck Putelat (Carcassonne), Stéphane Buron (Courchevel), Gaël Orieux (Paris), David Rathgeber (Paris) et Jean-Marc Notelet (Paris). Pendant trois jours, producteurs, artisans, vignerons et créateurs de goûts s’installent sur la place Baragnon et l’esplanade Charles-de Gaulle pour exposer leurs productions : le Safran d’Émilie, les Délices de Laurence, Maison Ferroni, Nicolas Pains d’Épices, Mamie Monnier, le Divino, le Goût, le Comptoir des salaisons etc.

• Vendredi 26 septembre, marché nocturne gourmand et musical de 17 h à 22 h
• Samedi 27 septembre, démos culinaires, marché des producteurs, cours de cuisine et de pâtisserie, de 10 h à 19 h. En soirée : « Rendez-vous sous les étoiles », cocktail dînatoire sur le rooftop de l’Oustau Calendal.
• Dimanche 28 septembre, démos culinaires, marché des producteurs, cours de cuisine et de pâtisserie, de 10 h à 17 h et la fameuse pétanque des chefs le matin.
• Pour les amateurs de vin, des master class d’œnologie et de sommellerie seront animées par des sommeliers professionnels.

Informations et réservations en cliquant ici.

 

Marseille

Justine Audoin aux Beaux Mets.- Le restaurant Les Beaux Mets, situé au centre pénitentiaire des Baumettes, accueillera la chef Justine Audoin pour animer une masterclass auprès des personnes détenues en parcours d’insertion. Justine Audoin a elle-même connu l’incarcération, avant de trouver dans la cuisine un chemin de reconstruction. Passée par la formation Cuisine Mode d’emploi de Thierry Marx et par l’école Ferrandi, elle a bossé dans de nombreux restaurants parisiens. Aujourd’hui, elle incarne la manière dont un métier peut transformer une trajectoire et offrir une seconde chance. Aux Beaux Mets, elle partagera avec les commis son plat signature – ris d’agneau au barbecue, laqué à la mélasse de figue, figue en pickles et rôtie, jus réduit à la cardamome, polenta soufflée – qui figurera à la nouvelle carte d’automne du restaurant. Cette masterclass montrera que la sortie de prison peut aussi rimer avec réussite professionnelle et reconnaissance. Pour les commis, voir une chef ex-détenue qui a bâti son avenir dans la gastronomie est un modèle fort.
• Les Beaux Mets c’est ici.

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Marseille

Sirah Méditerranée.- Les 15 et 16 mars 2026, Marseille accueillera pour la première fois la sélection Europe du Bocuse d’Or, l’un des quatre tours préliminaires du célèbre concours culinaire mondial. Pendant deux jours, les meilleurs chefs
européens rivalisent pour décrocher leur place pour la grande finale – qui se tiendra en janvier 2027, lors de Sirha Lyon – aux côtés des candidats venus d’Asie, d’Afrique et des Amériques. Pensé par feu Paul Bocuse comme un concours par et pour les cuisiniers, le Bocuse d’Or célèbre depuis 40 ans l’engagement, la technique et la créativité qui façonnent l’évolution culinaire.

Restaurants en Provence

Un soupçon d'évasion au Tay Laï à Aix

tay lai 2C’est une table vietnamienne qui aligne les années comme un général mexicain aligne les médailles sur son poitrail. Le Tay Laï est devenu au fil des ans, une adresse aixoise sans tapage mais d’une furieuse régularité. Allez-y une fois, deux fois, trois fois et le patron vous repérera ; il saura vous offrir une babiole à l’apéro ou quelques copeaux de gingembre confits voire un supplément de beignets de crevettes. Le geste commerçant est tellement devenu rare qu’il faut lui rendre hommage quand il reste quelques généreux restaurateurs. Côté carte, elle ne varie pas d’un iota, d’une saison à l’autre : par goût personnel, on recommandera les crevettes et les seiches au sel et au poivre en guise d’amuse bouche à partager. Pour le reste, vous avez l’embarras du choix : crêpe vietnamienne, bo bun, rouleaux frais aux crevettes (mais ceux au boeuf ne sont pas à négliger non plus), une kyrielle de mixao (pâtes croustillantes ou fondantes, au choix) et l’incontournable canard laqué que vous accompagnerez de germes de soja frais poêlés à l’ail. Très franchement, la soupe aux raviolis, pâtes jaunes, crevettes, crabe et xasiu vaut à elle seule le déplacement. Juste équilibre dans le dosage des herbes fraîches (citronnelle, coriandre), riche assortiment et garniture opulente, c’est un sans faute. Côté dessert, ici comme ailleurs, ce n’est pas le point fort de l’équipe ; vous irez chez Weibel non loin de là, à l’autre bout de la place Richelme, pour y savourer un castel. Alors faut-il y aller ? On ne peut que vous y encourager car, pour un rapport qualité-prix très convenable, vous compterez parmi les initiés. Pas ceux qui bêtement ouvrent un guide acheté chez le libraire du coin, non non… Ceux qui, à l’instar des autochtones, savent où il faut aller.

Le Tay Laï, 16A, rue des Marseillais, 13100 Aix-en-Provence ; 04 42 23 53 79. Formules midi, 13, 16, 25 et 32 €. Carte 25 € environ.

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