Brignoles

La Foire de Brignoles dédie un week-end complet à la gastronomie, samedi 20 avril et dimanche 21 avril prochain. Durant deux jours, des chefs se succèderont en cuisine pour mettre à l’honneur le terroir, la filière ovine varoise, la pâtisserie et les Vins de Provence. Julien Tosello, Benoît Witz, Pascal Barandoni, Nicolas Pierantoni ont déjà confirmé leur participation. Recettes autour de l’agneau, démonstrations à 4 mains où les chefs déclineront un produit de saison en version salée et sucrée, astuces pour pâtisser vegan mais avec gourmandise, recettes pour composer un apéro provençal de qualité et accords mets et vins seront commentés par un oenologue en partenariat avec les Vins de Provence.
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Marseille

► Les réservations pour dîner sur l’île Degaby sont ouvertes. De mai à octobre, l’île Degaby accueille un restaurant et un bar éphémères, une première dans l’histoire séculaire de ce fortin construit pour une vedette de music-hall au début du XXe siècle. Le restaurant proposera tout l’été  une cuisine tournée vers la Méditerranée, faisant la part belle à la saison, aux producteurs et artisans de la région. Des plats signatures pourront être partagés accompagnés d’une carte de vins sélectionnés avec soin. La réservation est indispensable afin d’assurer le transport en bateau. La carte proposera 3 entrées, 3 plats et 3 desserts, ainsi que des plats signature pensés comme des pièces à partager.C’est Sébastien Dugast qui assurera la partition comestible.

Originaire de Nantes et après avoir bossé dans des restaurants étoilés, il fut un temps le chef de la SMA Stéréolux à Nantes où il a pu associer ses deux passions, la cuisine et la musique. Après avoir roulé sa bosse en Auqstralie et aux USA, il s’installe à Marseille en 2012 au côté de Gérald Passédat au Môle, au cœur du Mucem. Attaché aux techniques de la cuisine traditionnelle française, Sébastien Dugast cherche la simplicité dans le travail du produit rigoureusement choisi. La maîtrise des cuissons et des jus sont fondamentaux pour lui. En 2021, Sébastien Dugast co-crée Mensa avec Romain Nicoli. Ils accompagnent l’île Degaby depuis 2023 pour la création de son bar et de son restaurant.
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► Ouverture de la citadelle le 4 mai Après avoir ouvert temporairement l’été dernier (elle était fermée au public depuis plus de 350 ans !), la citadelle autrement connue sous les noms de Fort Saint-Nicolas ou Fort d’Entrecasteaux, ouvre ses portes au grand public, et cette fois de façon pérenne. Cet été, de nombreux évènements attendront les visiteur : visites théâtralisées, concerts, escape games, accès aux jardins, le tout avec bar et  un restaurant qui seront dorénavant ouverts toute l’année.

Camille Gandolfo wanted. Mais où est passée Camille Gandolfo ? Depuis son départ du restaurant de l’hôtel des Bords de Mer, Camille Gandolfo ne répond à aucune sollicitation. Nul ne sait où elle est, ni ce qu’elle fait. Alors, pour calmer ceux qui s’inquiètent, sachez que Camille Gandolfo prendra la direction des cuisines de « la Marine des Goudes » rachetée par Paul Langlère (Sépia) et ses associés du Cécile, le sandwich club du quartier de Malmousque. Ouverture prévue début juin mais n’en parlez à personne, c’est confidentiel.

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Magazine

Semaine du pain : Yannis Régnié, le boulanger qui prône l’intégrité

Yannis RegnieEmblème national s’il en est, le pain sera célébré toute la semaine dans l’Hexagone. Chaud, avec une mie bien alvéolée, la croûte cassante presque brûlée, un bon pain c’est aussi bon qu’un gâteau le ciel de la boulangerie française est traversé par de gros nuages et la profession connaît des fortunes diverses. “Comme dans d’autres secteurs, la profession est traversée par la tendance bio, explique Yannis Régnié, le boulanger du Fournil Notre-Dame à Marseille. C’est une tendance mais est-ce que ça va durer ?” s’interroge l’artisan de 38 ans. Ce pain bio, dit de niche, se porte bien mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt : les petits indépendants comme les chaînes accusent le coup car la consommation de pain est à la baisse. En 2016, l’Association nationale de la meunerie française faisait état d’un recul de 7,5% de la consommation de pain. Les Français en consomment désormais 120 grammes par jour et par personne, soit trois fois moins qu’en 1950 !

« La fermentation, c’est essentiel »
“J’y vois un effet des régimes et des nouveaux mode d’alimentation, explique le boulanger marseillais de 38 ans. Parallèlement les consommateurs mangent de plus en plus à l’extérieur au déjeuner voilà pourquoi beaucoup de boulangeries développent le sandwich et ses dérivés”.
Rares sont les boulangeries à proposer un pain sans gluten préférant commercialiser un “pain pauvre en gluten” car « cela nécessiterait un labo unique pour éviter les contaminations croisées” justifie Yannis Régnié. Quant au bio, au sujet duquel beaucoup se gargarisent, il n’est pas le seul facteur qualité d’un bon pain, loin s’en faut. “Je travaille avec des farines les plus saines possible, c’est-à-dire sans améliorant ni additifs. On peut aussi rater son pain avec une farine bio”… Le temps de fermentation est aussi très important, de 24 heures à 36 heures, ce qui influencera le goût et la conservation.

Une baguette sera soit au levain, soit à fermentation lente. “Le levain est un agent de fermentation naturelle. Personnellement, je fabrique le mien à partir de farine non traitée et d’eau non traitée dans laquelle ont fermenté des pelures de pomme… pour le reste, le boulanger qui tient sa recette d’un Meilleur ouvrier de France, reste discret. Non, il n’y a pas de secret : le travail, la fermentation et les levains ça fait 90% du pain”, explique Yannis Régnié.

Pawell Kuzniciusz (à gauche), le bras droit de Yannis Régnié. Un duo très complémentaire animé par la même passion.

Quelques textes bien précis sur les dénominations ont été édictés par la profession qui a tenté, de se protéger des assauts de la grande distribution. Ainsi du pain de campagne qui répond à un texte bien précis, imposant par exemple de 20 à 30 % de farine de seigle. “Attention à ne pas confondre avec un pain blanc formé en boule et farine… Ça a le look campagne mais ça n’en est pas ! avertit Yannis. La baguette de tradition, elle aussi, répond au décret de 1990 et avait été envisagée comme une arme anti GMS”. Elle se compose de farine sans additifs mais les années passant les déviances sont apparues qui ont autorisé certains additifs à entrer dans la recette.

“La boulangerie Marseillaise ira bien si on fait de la qualité, la notion de santé est importante mais notre société s’américanise avec beaucoup trop de maladies inventées ou supposées” analyse l’artisan. Ses journées débutent à 3h du matin et s’achèvent en moyenne à 15h, et Yannis Régnié, qui travaille 7 jours sur 7, est catégorique : “Nous devons être très sensibles aux questions liées au bio et à l’environnement car, du champ à l’assiette, notre démarche doit être la plus intègre possible”.

Le Fournil Notre-Dame, 38, boulevard Notre Dame, Marseille 6e arr. Infos au 04 91 54 95 17.

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