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Beji torréfaction, de la Colombie aux plages du Prado

Juan Pulgarin ne quitte pas la cuisine mais il nous fait découvrir une nouvelle facette de sa personnalité. Celui qu’on a connu cuisinier chez Loustic (rue de la Tour, désormais fermé NDLR) et maître des ardoises du Bar des Amis, développe une marque de cafés de spécialité, Beji torréfaction, avec son associé Benoît Roch et, toujours, la Colombie en toile de fond. Béji torréfaction est né cette année ; une marque aux initiales phonétiques de ses deux fondateurs : « Aux premiers mois, on ciblait les entreprises en leur proposant du café de spécialité et des machines équipées de moulin intégré pour proposer un café à zéro déchet », explique le franco-colombien. Mais la pandémie Covid est passée par là, obligeant Juan et Benoît à élargir leur cible vers la clientèle des particuliers.

« Le monde du café m’est très familier », explique Juan Pulgarin qui est né et a grandi dans la région colombienne d’el Eje cafetero, une zone vaste couvrant trois départements, une région historique puisqu’abritant les premiers producteurs historiques de café colombien. « J’ai remarqué qu’en France, le café à longtemps été la parent pauvre de la grande restauration ; il n’y a rien de plus triste que de finir un bon repas avec un mauvais café, explique Juan Pulgarin qui fut, tour à tour sommelier dans un restaurant étoilé parisien puis fondateur d’un bar à vins éphémère avant de tomber définitivement dans le marc d’une torréfaction collaborative parisienne, l’une des premières au monde, The Beans on fire. C’est là-bas que j’ai rencontré Maria Hernandez, une compatriote qui m’a tout appris, du choix de la graine à la torréfaction jusqu’à la dégustation », sourit Juan Pulgarin.

Beji torréfaction

Bien que résidant en France depuis 15 ans, Juan Pulgarin ne s’est installé à Marseille qu’il y a deux ans et demi : – Je suis arrivé alors que les coffee shop étaient en plein essor, note-t-il. C’est désormais un marché porteur pour des gens comme nous qui proposons un café zéro déchet aux antipodes des capsules polluantes ». Soucieux de conserver des liens avec son pays d’origine, Juan se considère comme définitivement établi en France et n’envisage plus d’en partir mais il souhaite « travailler avec des producteurs, toujours les mêmes, afin d’établir une relation durable ».
Bien qu’associés à parts égales, les deux amis se sont partagés les tâches : Benoît gère l’administratif et Juan supervise la torréfaction et le travail de la matière. Les deux associés de Beji torréfaction se retrouvent pour arbitrer les grandes décisions et procéder aux achats de café ensemble. La gouvernance partagée et équilibrée serait-elle le secret d’une relation durable ?

Beji torréfaction, infos et commandes sur le compte Instagram et au 06 65 28 28 89.

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Allauch

► Ça y est, c’est fait. Corentin Torres, fondateur de la pâtisserie éponyme à la Pointe Rouge à Marseille annonce l’ouverture ce 25 mars d’une nouvelle adresse au centre commercial du jet d’eau à Allauch, 602 avenue du 7e régiment des tirailleurs algériens.  A quelques semaines de Pâques, on y retrouvera toute sa collection imaginée pour les fêtes pascales.

Marseille

► Savim de printemps, le bilan. L’édition 2023 du Savim qui s’est tenu du 17 au 20 mars a accueilli 38 000 visiteurs soit 10% de moins que l’édition de 2019 selon les organisateurs. Un chiffre en augmentation cependant de 25% par rapport à 2022. « Nous sommes très contents car nous retrouvons une courbe de progression très encourageante, se félicite Philippe Colonna. On a perdu un peu de monde avec les pénuries organisées d’essence mais il ne faut pas se plaindre, tous les voyants sont au vert pour l’édition d’automne qui se déroulera du 17 au 20 novembre ».

Mondial du rosé. L’union des œnologues de France organise le 19e concours Vinalies mondial du rosé, du 1er au 3 avril à Marseille. Ce concours unique valorise les plus beaux terroirs d’expression des vins rosés internationaux. Cette dégustation confronte les rosés du monde entier auprès d’un jury indépendant composé de plus de 60 œnologues et experts. Le concours met en lumière les dernières tendances du rosé sur les marchés étrangers. Les 1200 échantillons de vins sont dégustés à l’aveugle. Le Grand or, l’or et l’argent récompenseront les meilleures cuvées.

Brignoles

La Foire de Brignoles est une vénérable centenaire qui nous donne rendez-vous cette année du 15 au 23 avril. Entre autres temps forts et nouveautés, pour la première fois, la foire consacrera une journée à la gastronomie. Dans une cuisine professionnelle réalisée par Socoo’c à Saint-Maximim, les chefs proposeront toute la journée durant leurs recettes autour des produits du terroir, locaux et de saison ainsi que leurs accords avec les vins de Provence. Ces démonstrations et dégustations culinaires se dérouleront dans un hall dédié à la gastronomie où les visiteurs savoureront également huîtres, vins, champagnes, truffes et autres mets d’épiceries fines avant de rencontrer les producteurs locaux. Un show culinaire savoureux et convivial à ne pas manquer ! En tête d’affiche cette année, Pascal Barandoni, top chef 2022 et vainqueur d’objectif Top chef, chef au Mas du Lingusto à Cuers qui viendra aussi animer une démo. Julien Tosello (le Jardin à Brignoles), Nicolas Pierantoni (hostellerie de l’Abbaye de la Celle à La Celle), Josselin Dubourg, Sébastien et Nadine Gaillard (Aups), Christian Bœuf et Christophe Ciotta (Vidauban), seront de la fête.

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