Brignoles

Pour la troisième année consécutive, la foire de Brignoles propose son week-end des chefs et adopte, cette année, le thème de la cuisine italienne. Samedi 12 et dimanche 13 avril, les cuisiniers révèleront leurs astuces et tours de main pour réussir à tous les coups les incontournables de la cuisine transalpine. Recettes classiques ou revisitées, pasta ou tiramisu, raviolis ou pâtisserie, les visiteurs feront le plein de saveurs. A cette occasion, la pâtisserie Lafitau dévoilera en avant-première sa nouvelle création printanière qui célèbre les 75 ans de l’établissement. Tout au long du week-end, le sommelier Yann Dethon (photo) accordera les vins de Provence aux recettes pour proposer aux spectateurs une dimension œnologique à leur dégustation.

Marseille

► La réforme aux Réformés. Le groupe Mando Hospitality a vendu le restaurant du rooftop du cinéma Artplexe sur la Canebière à Laurent Battisti (Le Caribou, Grandes Halles du cours d’Estienne d’Orves, Le Pointu, Le Phonographe, le café de l’Horloge). L’équipe de 25 personnes demeure et sera dirigée par Jérôme Caprin (Ex-Ventre de l’Architecte, ex-Mesa, ex-la Savonnerie). Au rez-de-chaussée, le Blum tombe lui aussi dans l’escarcelle de Battisti qui veut en faire « une belle trattoria à l’italienne ».

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Le Beausset

Ah mon petit vin blanc… is back ! L’association des commerçants, en partenariat avec la mairie du Beausset, ressort la verrerie le dimanche 6 avril 2025. Tout au long de la journée, 25 vignerons, représentants des différentes appellations de la région, proposeront à la découverte leurs cuvées en blanc et partageront avec le public leur passion du terroir, de la vigne et du vin. La sommelière Magali Picherie, élue meilleure sommelière de l’année 2022 par le Gault & Millau, animera à 11h30 une masterclass autour des blancs de Provence. De 18h à 21h, les visiteurs tardifs ou épicuriens qui souhaitent prolonger le moment partageront un verre en compagnie des vignerons. Vente au verre (3 €) des cuvées de la journée. Pour faciliter l’accès à la manifestation et accueillir un plus grand nombre de visiteurs, des parkings de délestages seront indiqués aux abords du village. Des navettes gratuites  pour rejoindre le centre-ville promettent une fête en toute sécurité.
Le 6 avril, esplanade général de Gaulle et place Jean-Jaurès, Le Beausset.

Restaurants en Provence

Bubo, le rêve devenu réalité de deux copains qui aiment leur métier

Il était une fois un jeune cuisinier, 32 ans, qui rêvait de s’émanciper. De se libérer des injonctions de ses patrons pour raconter ses propres histoires et mettre en scène sa conception de la cuisine d’aujourd’hui. Fabien Torrente, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est associé à l’ami Grégory Goutoulli. Ancien de l’institut Vatel à Nîmes, Goutoulli n’est pas un perdreau de l’année, loin s’en faut : on l’a croisé dans les Caraïbes (à Saint-Martin), à Londres (une brasserie française dans le quartier d’Hammersmith) et, entre autres, à la Casa Pietra sous les voûtes de la Major à Marseille.
Pour souder cette association, Fabien a eu l’idée de proposer un repas entier sous forme bento (boîte japonaise réunissant en de multiples compartiments un repas complet). Entrée, plat et dessert servis en une seule fois, voilà qui va séduire les victimes de la pause déjeuner en une heure qui sont pléthore dans le périmètre.

Le déjeuner chez Bubo sera placé sous le signe du veau : un vitello tonnato-câpres à queue et pecorino en entrée et un quasi de veau-pomme purée et jus de volaille. Difficile de susciter l’enthousiasme avec des produits du quotidien. Torrente y parvient. Le geste est assuré, les dosages respectés, chaque recette est délicate, presque fragile. A la table voisine, Grégory explique que le domaine Viret dans la Drôme est le promoteur d’une nouvelle forme de viticulture : la cosmoculture… Où s’arrêtera le progrès ? Après l’agriculture conventionnelle, raisonnée, bio, biodynamique, place à la cosmoculture… Ils vont adorer ça à Paris. Grégory donc parle de sa carte des vins, courte, concise mais qui vise juste avec des IGP de l’Aude, un AOC côtes du Roussillon (les Quilles Libres, clos de l’Origine, le rouge 2016 est remarquable) et un château Pradeaux en bandol dont on ne parle que trop peu.
Troisième étage du bento : le pain d’épice perdu-pomme caramélisée et caramel demi-sel. Là encore, Torrente surprend par sa délicatesse et sa gourmandise. Le repas est à l’unisson de ce restaurant que le duo a voulu contemporain, stylé et blanc. Les éclairages apportent une ambiance miellée et chaleureuse. Alors faut-il y aller ? Oui pour avoir une bonne idée de ce qu’un duo de passionnés peut proposer. Oui pour les petits prix et la formule déjeuner qui est épatante. Oui si on aime la cuisine en liberté qui assume ses goûts, ses envies et ses idées.

Bubo restaurant, 34, rue Jean-Fiolle, Marseille 6e arr. Infos au 09 50 13 58 28 et page FB.

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