Tourettes

Nouveau chef au Terre blanche hôtel.– Quentin André vient d’être nommé chef exécutif du Terre blanche hôtel et Fabien Ghini l’assistera en qualité de sous-chef exécutif. Quentin André a fait ses armes auprès de Pierre Gagnaire durant 3 ans au sein du groupe éponyme. Il a exercé aux Airelles à Courchevel, au Balzac à Paris et au Sketch à Londres. En 2016, il rejoint les équipes de Christophe
Schmitt au restaurant L’Almandin à Saint-Cyprien en tant que chef de partie, puis sous-chef. Lorsque
Christophe Schmitt prend les commandes des cuisines de Terre Blanche, il fait logiquement appel à Quentin pour occuper le poste de second. Ensemble, ils ont obtenu une étoile au guide Michelin après seulement un an de réouverture du restaurant gastronomique Le Faventia.
Terre blanche hôtel, 3100 Route de Bagnols en Forêt, 83440 Tourrettes ; infos au 04 94 39 90 00.

Marseille

Sport sur la Digue.- Dans le sillage des Jeux Olympiques, Provence Tourisme, avec le soutien du Département des Bouches-du-Rhône et de la Métropole Aix-Marseille-Provence propose une rentrée sous le signe du sport et de la food avec ses rendez-vous Sport & Brunch de la digue. Yoga, Pilates, Afrovibe… du sport face à la mer pour mieux se ressourcer. Après l’effort, place aux brunches élaborés avec des produits locaux, de saison, sourcés et faits maison
Dimanche 15 septembre, séance d’Afrovibe de 9h30 à 10h30, et brunch par Bazarkitsch’n & Rodéo Cuisto – de 11h à15h.
Dimanche 22 septembre, séance de yoga de 9h30 à 10h30 et brunch avec Sopa.a.a de 11h à 15h
Dimanche 29 septembre, séance de  Qi Gongsuivie du brunch de Bazarkitsch’n & Rodéo Cuisto – de 11h à 15h.
Les 15, 22, 29 septembre et 6,13 octobre. Départs depuis le MuCem, quai Robert-Laffont : 8h30 et 9h. Retours : 14h30 et 15h. Tarif sport + brunch 50 €, sport seul : 30 €, brunch seul 40 € (départs navette 11h30 et 12h, retours 14h30 et 15h).
Et si vous n’avez rien compris aux tarifs et formules, cliquez ici

Le Min casse les prix.- Pour sa rentrée, Le Min de Marseille accueille un marché le samedi de 8h30 à 12h30 sur le carreau des producteurs, avenue du Marché National, dans le 14e arrondissement. Organisé par le syndicat agricole des producteurs et utilisateurs du Marché de Marseille (Sapumm), en partenariat avec la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, ce marché vise deux objectifs : permettre aux producteurs locaux de proposer leurs fruits, légumes, produits carnés, produits laitiers et poissons, au plus grand nombre. Et faciliter l’accès de tous à une alimentation de qualité, issue de circuits courts, à des tarifs compétitifs. La prochaine édition se tiendra samedi 14 septembre 2024 à partir de 8h30.

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Le Puy-Sainte-Réparade

► La Coste à l’heure latino-américaine.- Cet automne, Javier Rodriguez, reconnu comme l’un des meilleurs chefs d’Amérique du Sud, s’installe avec son équipe à l’Auberge La Coste. Javier Rodriguez doit sa stature internationale à sa cuisine créative et respectueuse du terroir. Sa table, décorée d’une pomme verte, illustre la simplicité qui le caractérise. L’amour et le respect du produit se révèlent au fil de ses recettes suscitant surprise et contentement. Il sera présent à l’Auberge du mercredi 11 septembre au dimanche 22 septembre, et proposera au déjeuner un menu découverte en 5 services. Au dîner, le menu dégustation se déclinera en 7 services. Le restaurant situé en étage se prolonge par un espace extérieur entouré de nature et d’œuvres d’art, entre ciel et vignes. Les vins biodynamiques et les vins bio du domaine argentin La Coste de Los Andes accompagneront les menus de Javier Rodriguez.
Château La Coste, 2750, route de la Cride, 13610 Le Puy-Sainte-Réparade ; infos au 04 42 61 89 98. Le 10 septembre, personne à La Coste n’était en mesure de nous communiquer les tarifs.

Magazine

Jean-Luc Blanc des cafés Henry Blanc : « C’est une pandémie économique »

Jean-Luc Blanc

Au-delà des cafés-hôtels et restaurants, c’est une filière dans son entier, soit plus de 45 000 emplois, qui pâtit des arrêtés de fermeture qui frappent les villes d’Aix et Marseille, et, au-delà, toutes les villes des Bouches-du-Rhône. Pour des entreprises comme Henry-Blanc, groupe fondé dans les années 1920-1930, la période s’avère catastrophique, car « au-delà des cafés, bars et restaurants, ce sont aussi nos clients hôteliers qui sont touchés, s’émeut Jean-Luc Blanc. Tout le secteur de l’événementiel est aussi atteint, des buvettes des matches de foot au festival d’Avignon, de la Fiesta des Suds au festival d’art lyrique d’Aix, jusqu’à la foire de Marseille », énumère , le p.-d.-g. de l’entreprise qui siège dans le quartier de la Capelette à Marseille.

Le groupe Henry Blanc emploie 150 salariés dont le tiers a été mis en chômage partiel, « tous les techniciens réparateurs, les chefs de vente sont touchés, poursuit Jean-Luc Blanc. Pour ces derniers, qui sont aussi payés à la commission, zéro vente c’est zéro revenu ». Au-delà du constat, le chef d’entreprise, par ailleurs élu consulaire à la chambre de commerce et d’industrie Aix-Marseille Provence, parle d’injustice dans les décisions prises à la préfecture et au sein même du gouvernement : – Des brasseries comme l’OM café ont dépensé 25 000 € dans les mesures d’accueil du public et de prévention, pourquoi leur faire payer le prix de l’inconséquence de quelques-uns ? Les restaurateurs, les débitants de tabac et tant d’autres ont fait des efforts colossaux et on les punit ! Le monde économique, que j’ai aussi l’honneur de représenter, ne comprend pas les distorsions et débats entre scientifiques et médecins ».

« De qui se moque-t-on ? »
Insistant sur le caractère dramatique de chaque décès et revenant encore sur la nécessité de privilégier la santé sur l’économique, Jean-Luc Blanc en appelle à plus de nuance : « Nous sommes aujourd’hui à un million de morts pour 7 590 000 d’êtres humains et ce qui m’effraie, c’est que nous sommes tombés dans l’incompréhensible. Comment peut-on expliquer qu’il est interdit de boire son café au bar de Château-Gombert mais que c’est autorisé à Plan-de-Cuques ? De qui se moque-t-on ? »

De nombreux acteurs économiques de Marseille, « une des villes les plus pauvres de France », ont interpellé le préfet lui rappelant que « Marseille n’est pas Lyon ni Bordeaux » et que l’économie était encore ici plus exsangue qu’ailleurs, sans marge de manœuvre. « Le tourisme apportait une respiration essentielle à cette ville et nous sommes privés de cette manne depuis mars ; Henry Blanc n’est pas revenu, loin s’en faut à l’activité de 2019 et pour toute réponse, on nous parle d’aides. Ce que nous voulons, nous, c’est travailler ».
Arrêté mal perçu car « trop jacobin », décisions prises « sans concertation« , Jean-Luc Blanc parle de pandémie sociale et de tsunami économique accusant l’Etat de financer une économie au bord du précipice : – Marseille et Aix sont durement atteints mais quand va-t-on nous répondre clairement ! Quand on parle des patients traités dans les CHU, on parle de patients venant de toute la région et même d’ailleurs, comme la Corse. Mais quel est le chiffre des Marseillais intra muros réellement atteints de la Covid ? »

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