La Ciotat

Flacons, c’est fini. L’aventure aura duré un an, Jonathan Poncelet à l’assiette et Enzo Cala, au verre ont décidé de vendre leur restaurant de la rue du Maréchal Foch dans le Vieux-La Ciotat. On regrettera le credo du duo : faire bien, bon et cool. D’après les rumeurs, Jonathan restera à La Ciotat pour se déporter en périphérie et faire vivre une table essentiellement du midi. A suivre.

Saint-Tropez

Lignac et de deux ! Il y a deux ans, pour leur toute première ouverture hors Paris, Cyril Lignac et Benoît Couvrand avaient choisi de s’installer sur la route des plages. Cet été 2024, ils ouvrent une seconde adresse au cœur du village, non loin du port. La boutique proposera une sélection de pains, viennoiseries, goûters, pâtisseries (pavlova aux fruits rouges, un fondant chocolat praliné, une tropézienne framboise, une tarte abricots) et des chocolats. Une gamme de salés complétera l’offre avec des quiches, clubs sandwiches, croque-monsieurs, des pissaladières et focaccia.
• 66, route des Plages et 1, rue de l’Annonciade, infos au 04 98 13 78 73.

Marseille

► Les réservations pour dîner sur l’île Degaby sont ouvertes. De mai à octobre, l’île Degaby accueille un restaurant et un bar éphémères, une première dans l’histoire séculaire de ce fortin construit pour une vedette de music-hall au début du XXe siècle. Le restaurant proposera tout l’été  une cuisine tournée vers la Méditerranée, faisant la part belle à la saison, aux producteurs et artisans de la région. Des plats signatures pourront être partagés accompagnés d’une carte de vins sélectionnés avec soin. La réservation est indispensable afin d’assurer le transport en bateau. La carte proposera 3 entrées, 3 plats et 3 desserts, ainsi que des plats signature pensés comme des pièces à partager. C’est Sébastien Dugast qui assurera la partition comestible. Originaire de Nantes et après avoir bossé dans des restaurants étoilés, il fut un temps le chef de la SMA Stéréolux à Nantes où il a pu associer ses deux passions, la cuisine et la musique. Après avoir roulé sa bosse en Australie et aux USA, il s’installe à Marseille en 2012 au côté de Gérald Passédat au Môle, au cœur du Mucem. Attaché aux techniques de la cuisine traditionnelle française, Sébastien Dugast cherche la simplicité dans le travail du produit rigoureusement choisi. La maîtrise des cuissons et des jus sont fondamentaux pour lui. En 2021, Sébastien Dugast co-crée Mensa avec Romain Nicoli. Ils accompagnent l’île Degaby depuis 2023 pour la création de son bar et de son restaurant.
• Pour réserver vos soirées, c’est ici.

► Ouverture de la citadelle le 4 mai Après avoir ouvert temporairement l’été dernier (elle était fermée au public depuis plus de 350 ans !), la citadelle autrement connue sous les noms de Fort Saint-Nicolas ou Fort d’Entrecasteaux, ouvre ses portes au grand public, et cette fois de façon pérenne. Cet été, de nombreux évènements attendront les visiteur : visites théâtralisées, concerts, escape games, accès aux jardins, le tout avec bar et  un restaurant qui seront dorénavant ouverts toute l’année.

Camille Gandolfo wanted. Mais où est passée Camille Gandolfo ? Depuis son départ du restaurant de l’hôtel des Bords de Mer, Camille Gandolfo ne répond à aucune sollicitation. Nul ne sait où elle est, ni ce qu’elle fait. Alors, pour calmer ceux qui s’inquiètent, sachez que Camille Gandolfo prendra la direction des cuisines de « la Marine des Goudes » rachetée par Paul Langlère (Sépia) et ses associés du Cécile, le sandwich club du quartier de Malmousque. Ouverture prévue début juin mais n’en parlez à personne, c’est confidentiel.

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1er Arrondissement Marseille Restaurants en Provence

Le Kin, de la France au Congo, la cuisine de Hugues Mbenda

le Kin
Filet de maigre rôti, coulis d’épinards

Un restaurant à double détente. Hugues Mbenda a quitté la place de Rome et installé son Libala, adresse de streetfood pour le déjeuner, du lundi au samedi, à la rue Francis-Davso. En soirée, le Libala se transforme en table bistronomique africano-française dont la carte vibre des influences congolaise et française. Le Kin, c’est son nom, résonne désormais dans la nuit comme un hommage à Kinshasa, la cité capitale et ville natale du jeune cuisinier. Voilà pour le contexte. Côté ambiance, végétation au plafond et décor sobre de bois et couleurs chaudes mêlées, témoignent d’une simplicité de bon goût.

En cuisine, que des types motivés au cœur léger. Les gestes sont rapides et les sourires fréquents. Hugues surveille chaque geste et conseille de saisir le poisson comme ceci, de dresser l’assiette comme ça. Aux premières heures d’un restaurant, chacun cherche ses marques et le Kin n’échappe pas à la règle. En revanche, on sent planer un heureux feeling qui laisse augurer d’un bon repas.

le Kin
Le pain de maïs

Le voyage se compte en 6 étapes. Les chips de manioc crème d’oignon brûlé surprennent par le caractère très contemporain de l’association. La tempura de gombo sauce piment-mangue étonne par l’harmonie du moelleux-croustillant et de la justesse des assaisonnements de la sauce fruitée. Un risotto de manioc-émulsion de persil apporte réconfort ; le filet de maigre rôti-coulis d’épinards infusé au poisson fumé laisse deviner toute la finesse dont est capable le chef qui accompagne son assiette de gnocchis de banane plantain.
Tout grand repas se doit de proposer poisson et viande ; Mbenda respecte les usages avec une cuisse de pintade snackée-millefeuille de patate douce et jus de combawa. C’est clair, évident et techniquement sans aspérités. Cette cuisine pensée est nerveuse par instants, câline par d’autres. Dans la salle, les premiers à déguster le Kin savourent leur chance.

Alors faut-il dîner au Kin d’Hugues Mbenda ? Oui parce que Pierre (quel beau prénom) suggère de jolis vins à l’instar de cet Original, vin blanc issu de macabeu et de merlot, aux notes salines et à la vivacité toute minérale. Oui parce que Mathilde ne quitte pas un instant la salle de l’œil, anticipant tous les besoins et demandes, faisant d’elle une hôte délicieuse. Oui enfin parce que le pain de maïs-glace au fruit de la passion et meringue et le panais confit-nougatine de cacahuètes closent le dîner avec légèreté. Et oui enfin parce que tous ceux qui ont connu les belles heures de l’Orphéon chanteront les lounages d’une cuisine dont Mbenda s’est fait le chantre.

Le Libala – le Kin, 10, rue Francis-Davso , Marseille 1er ; infos au 04 91 06 44 02. Dîner six services, 55 €.

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