Hyères

Lilou pour la meilleure carte des vins.La Revue du vin de France, plus ancien magazine au monde dédié au vin, a organisé ce 9 janvier dernier sa traditionnelle remise des grands prix de la Revue du vin de France à l’Automobile Club de France, place de la Concorde, à Paris. Ces 13 prix, saluent l’ensemble des métiers du vin et de la vigne et ont été attribués par le directeur de la rédaction de La RVF, Denis Saverot et le comité de dégustation du magazine qui réunit vingt des plus fameux experts français. La médaille de meilleure carte des vins de l’année est décernée à l’hôtel-restaurant Lilou à Hyères pour ses 250 références choisies habilement. On y retrouve les grandes bouteilles de la région, des vallées de la Loire et du Rhône en passant par la Grèce ou l’Italie. L’ensemble à des tarifs abordables, voire incroyables ! Le patron, David Pirone, a tout misé sur le plaisir de ses clients sans les ruiner. Jolis verres au vin à partir de 6 €, un bandol blanc de Terrebrune à 35 € ou un côtes-du-rhône de Jamet à 29 €. Il faut se pincer pour y croire.

Marseille

Le poireau pour Vérane.- Sur proposition du chef Gilles Quillot, l’auteur marseillaise Vérane Frédiani s’est récemment vu remettre la médaille de chevalier de l’Ordre du mérite agricole. « Un jour, j’ai dit merci au chef Gilles Quillot pour avoir engagé une cheffe pâtissière au sein de l’ambassade de France à Londres. Une embauche qui faisait suite à une conversation que nous avions eue, il y a des années, sur l’importance de rendre les talents féminins de la cuisine visibles », raconte Vérane Frédiani. Au cours d’une cérémonie de remise de médaille au sein de l’ambassade de France à Londres, Son Excellence l’ambassadrice Hélène Duchêne a procédé à la remise du poireau ; Vérane a aussitôt remercié Héloïse Pestel et le ministère de l’Agriculture pour la reconnaissance de son engagement pour l’égalité et n’a pu cacher son émotion à l’idée « que notre travail, notre acharnement même et nos passions puissent être utiles à la France ».

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Pierre Gagnaire pour diriger les cuisines de la Bastide de Gordes ?

Depuis quelques semaines on peut croiser Michel Nave dans les ruelles de Gordes. Plus précisément, Michel Nave est venu visiter la Bastide de Gordes, magnifique hôtel-restaurant 5 étoiles implanté au coeur même de ce village classé parmi les plus beaux de France. Homme discret, homme de l’ombre et talentueux, il est Meilleur ouvrier de France 2004. Michel Nave est le chef cuisinier bras droit de Pierre Gagnaire, les deux hommes travaillent ensemble depuis 30 ans. De lui, Pierre Gagnaire dit : « Il est la mémoire de ma maison (…) c’est un homme précieux ». Un homme d’autant plus précieux qu’il est en charge de l’ouverture de tous les restaurants Pierre Gagnaire dans le monde. De là à penser que c’est Pierre Gagnaire qui envoie dans le Luberon son homme d’absolue confiance pour y exercer une activité de consulting, pour installer la prochaine brigade de cet hôtel racheté en janvier dernier (lire ci-dessous), il n’y a qu’un pas. Gagnaire-Nave, Nave-Gagnaire ; les deux hommes se suivent depuis Saint-Etienne. L’un a embauché l’autre, c’était en 1983.

Pierre Gagnaire
Pierre Gagnaire

Michel Nave a tout connu de l’épopée de Pierre Gagnaire : le deuxième puis le troisième macaron décerné par le Michelin (1993); le 19,5 au Gault et Millau (1992) ; l’installation dans un hôtel particulier stéphanois art-déco, puis la situation financière qui se dégrade et la faillite, en 1996. Pierre Gagnaire quitte Saint-Etienne pour Paris et la rue Balzac avec, dans son baluchon, le soutien de ses amis et de ses fidèles dont une partie de son ancienne équipe. Deux ans plus tard, il récupère ses trois macarons. Les hauts et les bas, les deux hommes ont tout partagé. Voilà pourquoi la venue de Michel Nave à Gordes laisse augurer un brillant avenir pour la Bastide de Gordes. Et Dieu sait si le Vaucluse a besoin de bonnes nouvelles en ce moment…

La Bastide rachetée par Stéphane Courbit

Stéphane Courbit est le producteur d’émissions de télévision bien connues, de « Combien ça coûte ? », présenté par Jean-Pierre Pernaut à « Coucou c’est nous ! » avec Christophe Dechavanne ou « Les Enfants de la télé » avec Arthur. Agé de 49 ans, cette star du monde des médias figure au 113e rang des fortunes de france avec un patrimoine estimé à 450 millions d’euros. Déjà propriétaire du palace Les Airelles et du restaurant d’altitude Le Chalet de Pierres à Courchevel, ainsi que de l’hôtel Pan Deï Palais à Saint-Tropez, l’homme d’affaires a signé le rachat en janvier du Mélézin, l’un des plus anciens hôtels de luxe de Courchevel et de la Bastide de ­Gordes (46 chambres et suites). Dans un entretien accordé au Figaro, il déclarait à l’époque « réfléchir à compléter son implantation à Gordes ». Le secteur hôtelier après celui de la télévision, voilà l’ambition de Courbit qui affiche son objectif : « Créer une petite chaîne d’une dizaine d’hôtels de luxe situés dans des lieux touristiques fréquentés par une clientèle internationale ».

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