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Prémices d’une très belle table avec Benoît Cadot et Léo Marzullo

Prémices avec Leo Marzullo et Benoît Cadot

Mélodie leur a donné les clefs de l’Opéra Zoizo le 13 septembre. Benoît et Léo célébreront leur premier service le 14 novembre. Deux mois jour pour jour, deux mois pour donner vie à Prémices, le projet commun de ces deux potes désormais associés. Benoît Cadot et Léo Marzullo se sont connus à la Mercerie, un restaurant du cours Saint-Louis. Le premier y a bossé 4 ans, le second 2 ans, mais cette expérience a suffi pour sceller leur amitié. Le point de départ de leur aventure est à marquer d’une pierre blanche, en octobre 2022. Convaincus de leur association gagnante, les deux compères ont beaucoup échangé, dressé le portrait-robot du resto qui leur conviendrait et ont défini les contours de leur projet.

L’ADN de Prémices

« Nous nous sommes rapprochés de Marianne Tiberghien (fédération Marseille Centre, NDLR) qui nous a proposé de visiter 4 ou 5 lieux. Et finalement, c’est ici qu’on s’est plu ». Prémices sera une adresse bistronomique, « une adresse mi-bistrot mi-gastro, tempère vite Benoît Cadot. Nous sommes à Marseille et sommes conscients que nos principaux clients seront marseillais même si on espère attirer des touristes ». Tous les repas débuteront par un bouillon, « influence asiatique » consent Cadot mais également une réminiscence des bouillons de pot-au-feu de sa grand-mère, « voire de céleri réhaussé au beurre noisette qu’on pourra ensuite décliner dans un plat du menu »

« On savait déjà gérer les services, mener la salle et la cuisine de concert. Alors comme on est bosseurs tous les deux, on s’est dit, let’s go »

Benoît et Léo

Dans l’ADN de Prémices, des plats à partager « non pas à l’assiette mais des cocottes posées à table, une courge farcie, des grosses pièces, des plats réconfortants et conviviaux » très ancrés dans leur époque à l’instar de cette glace aux champignons ou des volailles en cuissons douces finies au barbecue. Et pour arroser tout ça ? Léo aime faire visiter sa cave composée de bouteilles aux origines hexagonales « car la France a un terroir suffisamment complexe et varié pour ne pas avoir besoin d’aller chercher ailleurs ».

La Mayenne 1 – Aubagne 0

Sur les étagères, des vins nature et bio au sens large « car je prône une éthique, une implication du vigneron dans son environnement. Je suis en quête de vins stables, nets dans le verre et pas déviants qui offrent un plaisir instantané », détaille Léo Marzullo qui a appris le métier au lycée hôtelier de Bonneveine. Et s’il fallait citer quelques perles, avec son approche décomplexée et 100% plaisir, Léo cite Théo Milan à Saint-Rémy-de-Provence, Richard Leroy « ma plus grosse émotion en Loire, avec un chenin à la finesse incontestable » ou ce vin signé Hervé Souhaut, en Ardèche, « qui sait si bien travailler la syrah et le gamay ».
C’est Benoît qui a eu l’idée de baptiser le restaurant Prémices, « moi, j’avais pensé à Jaune mais ça n’a convaincu personne », rit Léo, originaire d’Aubagne. « On voulait un seul mot, rien de prétentieux, un mot poétique qui nous corresponde », sourit Benoît Cadot, originaire de Mayenne. Et finalement c’est le fils des pays de Loire qui a eu le dernier mot.

Prémices, 11, rue Beauvau, Marseille 1er ; infos au 04 91 06 64 02. Menu déjeuner 29 € – formule dîner 45 € (+30 € accords mets-vins). Du mar au sam midi ; du jeu soir au sam soir.

Un associé en cuisine, un associé en salle

L’aventure Cadot-Marzullo a débuté alors qu’ils exerçaient à la Mercerie. « Moi je travaillais en cuisine et Léo s’occupait de la salle, raconte Benoît Cadot. Au fil des services, une belle entente s’est nouée et Léo avait envie de tenir un restaurant ». « Je lui ai beaucoup parlé de cette envie d’avoir ma propre affaire et puis Benoît est parti travailler en résidence à Ibiza » interrompt Léo Marzullo. Un séjour îlien qui a beaucoup marqué Benoît : – C’était dur mais très formateur. Il fallait cuisinier avec les produits qu’on trouvait sur place et j’ai beaucoup appris mais Marseille me manquait beaucoup. Il y a une telle diversité de produits ici… » Et puis il y a eu le retour à Marseille. Léo le fils d’Aubagne, a retrouvé son pote né en Mayenne. La story Prémices pouvait commencer.

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Avignon

► La Mirande façon Japon. Les 5, 6 et 7 décembre, la Table Haute de l’hôtel accueille Risa Nagahama, auteure japonaise de livres de cuisine, vivant à Berlin qui viendra préparer des plats tirés de son dernier ouvrage parmi lesquels le mijoté de porc-pamplemousse épinards et poireau-moutarde et riz, le poulet sauté avec sauce irizake-légumes et riz et le gâteau de style takoyaki avec compote de pommes et sauce vanille, kinako. On dégustera toutes ces spécialités à 12 convives maximum autour de la grande table, face au fourneau à bois. Durant toute la durée du marché de Noël, Risa proposera un plat à déguster sur place ou à emporter chaque jour.
• Et pour tout savoir du marché de Noël, cliquez ici.

Aix-en-Provence

► Pâtés en croûte et casse-croûte. Raphaël Chiapero ouvre, le 1er décembre, l’Echoppe du charcutier, un micro-local voisin de la Fromagerie du Passage, dans le passage Agard à Aix. Sur place, Raphaël proposera des pâtés en croûte, des foies gras mais également un plat du jour à emporter. Un petit assortiment de produits d’épicerie fine complète l’offre. Possibilité d’y prendre un verre pour l’apéro (un blanc, un rouge, un rosé, une bulle et une bière) et de picorer des petites choses sur place.
Passage Agard, à Aix-en-Provence. Du mar au sam de 9h30 à 14h et de 16h à 20h. 

Richerenches

Les 100 ans du marché aux truffes. Plus grand marché d’Europe, qui se déroule de la mi-novembre à la mi-mars, le marché aux truffes de Richerenches soufflera ses 100 bougies les samedi 2 et dimanche 3 décembre. Dans le cadre d’un « marché complice », plus d’une trentaine d’artisans passionnés et engagés, seront présents le 3 décembre pour présenter leurs produits exceptionnels et faire découvrir les histoires fascinantes qui les entourent. Des chefs emblématiques de la région seront également de la partie, préparant des menus alléchants. Tout au long de cette journée, dégustations insolites, défilé et animations autour de la truffe seront proposés aux visiteurs. Pour rappel, les « Marchés complices » sont une invention du Collège culinaire de France. Ils mettent en lumière les relations de complicité qui existent entre les producteurs et les cuisiniers. Ces marchés illustrent la diversité de l’artisanat culinaire et permettent au grand public de découvrir leur histoire, leur métier et leur passion.
Marché aux truffes, avenue de la Rabasse, 84600 Richerenches. Le dimanche 3 décembre de 10h à 17h.

Marseille

► Les Boissons Soiffe au comptoir. Les bières artisanales légères et savoureuses et les kéfirs naturels Soiffe ! ont enfin leur comptoir à Marseille ! Le duo de nouveaux brasseurs marseillais Claire Guerin et Angelo Nizard a réussi son pari en s’installant au 8, rue Lafayette, à équidistance des Réformés-Canebière et de la gare Saint-Charles.  A l’heure de la sortie des bureaux, de 17h30 à 22h du mercredi au samedi, il est désormais possible d’acheter ses bouteilles mais aussi de partager quelques verres entre amis au comptoir de la brasserie. Non contente d’accueillir du public en afterwork, la brasserie proposera des événements culturels et artistiques. Le collectif sérigraphiste Turboformat ouvrira le bal vendredi 1er décembre en invitant le street-artiste Goddog. Le samedi 2 décembre, trois artistes féminines se produiront en concerts solo, de la folk à l’électro.
Boissons Soiffe !, 8, rue Lafayette, Marseille 1er. Vente en direct du mercredi au samedi de 17h30 à 22h. Infos au 06 89 88 29 22.

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