Le Puy Sainte Réparade

La chef Hélène Darroze a annoncé à ses équipes le mercredi 29 octobre la fin de sa collaboration avec le château La Coste. Son successeur n’est autre que l’avignonnais Florent Pietravalle. Bonne nouvelle, le chef sera présent en continu sur le site, ce qui n’était pas le cas de Mme Darroze qui, privée du don d’uniquité, devait se partager avec ses obligations londoniennes, au restaurant Hélène Darroze at the Connaught.

Toulon

Et de trois pour JBK ! JBK Pâtisserie est une maison fondée en 2023 au Pradet par deux frères, Julien et Benjamin Klier, passés par l’école Ferrandi à Paris. Tout juste trentenaires, passionnés par la « pâtisserie créative », les deux impétrants viennent de célébrer l’ouverture de leur troisième adresse varoise, à Toulon (le Mourrillon) cette fois. Leur travail se distingue par la précision, l’esprit funky et l’émotion qu’ils insufflent à leurs préparations sucrées. A goûter dès que la saison le permettra : leur pavlova framboise, composée de meringue croustillante, chantilly mascarpone vanille de Madagascar, confit de framboise, framboises fraîches et zestes de citron vert.
• 85 bis,  chemin de la Foux, au Pradet.
• 8, avenue du Char de Verdun, à La Valette-du-Var
• 7 Rue Lamalgue, à Toulon

Cannes

► Brunch dominical au Fouquet’s Cannes.-  Chaque dimanche, de 12h à 15h30, le Fouquet’s Cannes, au sein de l’Hôtel Barrière Le Majestic, convie les amateurs de brunch à un buffet d’exception. Pour 95 € par personne, les convives profitent d’un buffet généreux accompagné d’une coupe de champagne, de boissons chaudes et d’eaux minérales. Au menu : bar à salades vitaminées, sélection marine (coquillages, cœur de saumon, tarama…), station live cooking dédiée aux œufs, spécialités locales revisitées, charcuteries et fromages d’exception, déclinaisons de mozzarella, et un plat chaud servi à table (viande, poisson ou végétarien). Côté douceurs, le buffet des desserts célèbre les classiques français : Paris-Brest, Saint-Honoré, flans parisiens, babas aux trois parfums, tartes, cakes et viennoiseries maison.
Hôtel Barrière Le Majestic, 10, boulevard de la Croisette, à Cannes. Infos au 04 92 98 77 00. Tarif, 95 €.

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Marseille Restaurants en Provence

Restaurant l’Epuisette, dîner quand scintillent les étoiles

Guillaume Sourrieu chef du restaurant l'Epuisette

Dîner avec des copains est une fête mais y aller en soirée revêt un caractère encore plus joyeux, peut-être plus exceptionnel. C’est un moment sacré dans la semaine, un temps qu’on veut absolument qu’il soit réussi et heureux. D’ailleurs il suffit de faire attention quand on arrive en salle, les convives se sourient, ils rient. Les deux qui se font la gueule se repèrent toujours très vite. Ce soir, direction le restaurant l’Epuisette pour faire découvrir les charmes du Vallon à des amis de passage et surtout la cuisine de Guillaume Sourrieu, étoilé depuis 23 ans. Une rareté dans un petit monde où les gloires se font et défont à la vitesse de la lumière. Les exemples récents en attestent.

Pour la vue sur mer, il faudra repasser, en revanche, on devine les contours de la Côte bleue au scintillement à l’horizon que vient perturber le signal de quelques balises. En salle, tout semble rôdé avec l’exactitude d’un coucou suisse : le ballet des serveurs, du sommelier et du maître d’hôtel charme par son harmonie et sa fluidité.

La carabinero servie au restaurant l'Epuisette à Marseille

Comme une vague de mises en bouche, le homos, le cromesqui, la brouillade de poutargue campent le décor méditerranéen et marseillais revendiqué par Sourrieu. C’est fin, raffiné et si le repas est à la hauteur de ces délicatesses, on va bien s’amuser. Le Turbot de Pierrot en persillade nous raconte déjà le pêcheur du Vallon à qui on doit cette belle chair cuite avec justesse sur une raviole de persillade façon gelée, nappée d’un jus de carotte ultra concentré, mêlant le sucré-acidulé. La crevette carabinero est à peine cuite, crue à cœur, comme l’aime le chef, portée par une espuma d’oignons des Cévennes et une huile de café : un plat sublime. Suit un chou yassa (hommage au Sénégal et au poulet) condiment groseille et un dos de chevreuil sauce grand veneur exceptionnels que la cuisine accompagne d’un fondant d’ail doux. Le chef pâtissier s’amuse d’un crousti-cholat et citron meyer aux effluves de bergamotte avant de dégainer l’arme lourde avec un voile de clémentine-émulsion de pain d’épice sorbet (magnifique pour son caractère et son empreinte d’écorces blanches).

Alors faut-il aller dîner au restaurant l’Epuisette et comment dire du bien de Sourrieu sans être le fayot de la classe ? Tout au long de sa carrière, le chef a cultivé la discrétion pour se concentrer sur son travail. Il a atteint une maturité et une régularité qui l’ont hissé au sommet de la pyramide des cuisiniers référents de sa région. Débarrassé des complexes et fuyant les modes, Sourrieu est un type libre, sûr de son geste (et n’oubliez pas le chariot de mignardises pour accompagner le café… y’a quelques trucs vraiment très bons).

Restaurant L’Epuisette, 158, rue du Vallon des Auffes, Marseille 7e arr. ; infos au 04 91 52 17 82. Formules 95 € (déjeuner), 125 € (bouillabaisse), 135 et 170 €.

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