Collobrières

Collobrières te colle une châtaigne.- La 42ᵉ fête de la Châtaigne de Collobrières se doublera en parallèle d’une journée des producteurs et du terroir. Sur la place de la mairie, un carré des producteurs réunira artisans et agriculteurs varois pour un marché de qualité. Au programme : châtaignes bien sûr, mais aussi foie gras de la Sainte-Baume, figues de Solliès, pains et charcuteries artisanales, confitures, fromages de chèvre, huile d’olive, vins et miels… Temps fort de la journée : le chef varois Pascal Barandoni installera une cuisine éphémère au brasero pour sublimer tous ces produits en mode bistronomie créative : velouté de citrouille aux châtaignes et gingembre, effiloché de porc au vin rouge, toast croustillant au chèvre coulant ou encore brioche perdue aux figues rôties au miel. Ces dégustations seront accessibles via un pass gastronomie (15 €), à se procurer sur place le jour même.
• Place de la mairie à Collobrières, dimanche 12 octobre de 9h à 18h, accès libre – Pass gastronomie : 15 € ; parking obligatoire (2 €). Infos au 04 94 48 08 00.

Marseille

Bucado sur la rampe de lancement.- Un nouveau focus gastronomique franco-brésilien zoome à Marseille. La cheffe brésilienne Dani Barbosa inaugure Bucado, son premier restaurant dans le 6e arr. Lauréate de MasterChef Brésil 2020, elle propose une cuisine gastronomique où les saveurs de son pays natal dialoguent avec l’élégance française. Dans un décor vibrant inspiré de la flore amazonienne, Bucado se veut un lieu de rencontre culinaire et culturelle. À la carte : une moqueca de poisson revisitée en version gastronomique, un manioc croustillant et sa farofa parfumée, une tapioca fondante aux accents exotiques, sans oublier des menus dégustation (dès 28 € le midi) pensés comme des escales entre France et Brésil. Côté boissons, les caïpirinhas à la cachaça côtoient une sélection de vins locaux. Entre assiettes audacieuses, cocktails ensoleillés et ambiance chaleureuse, Bucado promet un voyage gourmand inédit à Marseille.
Bucado, 34, rue du Dr Fiolle, 13006 Marseille ; infos au 09 50 13 58 28. Ouvert : du mercredi au samedi (déjeuner), mardi à samedi (dîner).
(Photo Buro Apo)

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Le Paradou

Du 13 au 26 octobre 2025, Le Hameau des Baux accueille sa première résidence d’artistes, offrant un espace d’expérimentation et de dialogue autour de la création contemporaine. Sous la direction de la curatrice Constance Breton, quatre artistes provençaux, peintres, photographe et designer textile, s’inspireront de la nature et du patrimoine local. Pour cette première édition, les 4 artistes retenus sont Robin Leforestier (peintre nomade), Léna Théodore (artiste-designer, spécialisée dans la technique du crochet), Claire Aguilar (peintre) et Grégoire d’Ablon (photographe). Unis par leur ancrage provençal, de Marseille à Arles, ils apporteront des univers singuliers et complémentaires, autour d’un thème commun : la nature provençale. Cette résidence, conçue comme un atelier à ciel ouvert, proposera ateliers et rencontres avec le public. Les créations réalisées seront exposées au printemps 2026 dans les espaces du Hameau des Baux, offrant une immersion unique entre nature et art contemporain.
• Les Petites Maisons – Hameau des Baux, 285, chemin de Bourgeac, 13520 Paradou

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Magazine

Il y a deux stars à la Chassagnette, Armand Arnal et son potager

On aurait tendance à penser qu’il a toujours vécu à la Chassagnette tant il fait corps avec cette magnifique propriété, en pleine réserve naturelle des marais du Vigueirat. Et pourtant, Armand Arnal est arrivé ici en 2006. Depuis 11 ans, le cuisinier cultive un style dont beaucoup ont parlé mais que (très) peu ont su mettre en oeuvre. « Pourquoi utiliser du yuzu ou des produits venus de très très loin alors que nous avons ici une palette de produits et saveurs incroyables ? » demande Arnal. Une question, un débat intelligent est ouvert. L’autre star de la Chassagnette, c’est le potager qui couvre 2 hectares ; il est entretenu par 4 jardiniers qui, comme le nombre des saisons, en font un gisement de trésors végétaux 365 jours par an. A (re)découvrir, la saison s’y prête !

La Chassagnette, route du Sambuc, 13200 Arles ; infos au 04 90 97 26 96. Menus 55, 85 et 115 €.

Armand ArnalLe principal trait de votre caractère ?
Ma curiosité.

Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Leur générosité en amitié justement…

Votre principal défaut ?
Je suis impatient.

Ce que vous voudriez être ?
Rien, je suis très heureux d’être ce que je suis. Pour l’instant ça va (rires).

Le pays où vous désireriez vivre ?
J’ai beaucoup aimé le Mexique ; y suis allé plusieurs fois et le dernier séjour c’était en février. C’est un pays qui me séduit de plus en plus, la météo et les gens sont très attirants. On y devine encore une empreinte européenne, c’est un pays jeune et frais qui s’ouvre au monde.

Vos auteurs préférés ? poètes, écrivain…
J’aime beaucoup Jean de la Fontaine. En ce moment je le lis beaucoup dans le cadre de l’école pour mes enfants et ça fait partie des lectures agréables, ça apporte une bouffée d’air frais.

Votre héros / héroïne favoris dans la fiction ?
Ouh lala… Quand j’étais petit j’adorais Zorro. Finalement, on est un peu justicier quand on est cuisinier. On fait ce que l’on dit, on défend les produits de sa région, les producteurs locaux, on essaie de redresser la situation.

Sur votre iPhone on écoute qui ?
Du jazz, beaucoup de jazz, du Miles Davis, Erykah Badu…

La personne la plus célèbre de votre répertoire ?
Ils changent tout le temps de numéro de téléphone et de portable (rires). Je ne sais pas quoi répondre…

Vos peintres favoris ?
Ouh lala… Y’en a plein, plein, plein. J’ai du mal à n’aimer qu’une seule personne. Francis bacon, ça secoue. Van Gogh, ça a été une grande découverte à la fondation van Gogh d’Arles, il y a Warhol, Picasso… Rien que des classiques.

Vos héros dans la vie réelle ?
J’aime beaucoup les grands personnages, les grands cuisiniers comme Michel Troisgros, le pâtissier Pierre Hermé. Patti Smith m’a transcendé quand je l’ai rencontrée. Des gens avec un haut niveau de sagessse comme Jean Nouvel.

Que détestez-vous par-dessus tout ?
Je n’aime pas la mauvaise foi et la paresse intellectuelle.

Le don de la nature que vous voudriez avoir ?
Je n’ai pas trop la main verte alors j’aimerais pouvoir faire grandir une plante.

Comment aimeriez-vous mourir ?
A la fin d’un repas.

Quelle est votre devise ?
J’aime beaucoup le mot harmonie, j’aime quand les choses marchent ensemble. Ensemble, on est plus fort que tout seul. J’ai cette phrase de Boris Vian : « La seule vérité en fin de compte est de mener une vie passionnée même si elle se rebelle et vous frappe au visage ».