
Allauch à l’heure arménienne. Dans une ruelle du petit village, Oudelik a ouvert en mai dernier, une table arménienne qui a pris ses aises dans ce qui fut un garage au début du XXe siècle et une menuiserie ensuite. « Oudelik, ça veut dire nourriture en arménien », explique Tania qui s’affaire en cuisine. En salle, au service, Gilbert son époux distribue les sourires. Maurane, leur fille, a travaillé dans quelques tables marseillaises avant de rejoindre ses parents. C’est elle qui assure la carte sucrée et l’animation d’un traiteur-événementiel.
D’une belle banalité, l’offre tourne encore et toujours sur les mêmes spécialités, celles qu’on retrouve dans tous les gréco-arméno-libanais : homous, feuilles de vignes (étrangement sucrées), du tarama, du caviar d’aubergines, des falafels, quelques soudjouk et pastourma. Les keftés (viande de bœuf aux épices) et le tchi-keufté, sorte de tartare à l’arménienne, s’accompagnent de riz pilaf, pommes de terre paprika ou de boulgour.



L’Oudelik se résume à un assortiment de mezzés chauds et froids. L’assiette arrive en premier, le pain suivra… après. Les deux tables voisines sont contentes et se régalent. Kadaïf aux pistaches, baklava, yaourt grec au miel-pistaches et un tcheurek perdu (brioche arménienne à la façon d’un pain perdu) figurent parmi les desserts. Dommage que Maurane n’ait pas été là pour les présenter, « elle a eu une soirée la veille, elle est fatiguée », explique son papa. Alors pour ne fatiguer personne, nous ne prendrons ni dessert ni café. Il est 13h30, l’heure de partir, discrètement.
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