Paris

Le 1er Championnat de France de pâté en croûte se déroulera le 5 novembre prochain à Paris. Parmi les 21 candidats en lice, il faudra désigner les 7 meilleurs d’entre eux qui décrocheront leur ticket pour participer à la finale du championnat du monde de pâté en croûte. Le premier des sept meilleurs français sera sacré champion de France de pâté en croûte 2025.Parmi les 98 candidatures reçues cette année, 21 candidats ont été retenus pour le championnat de France de pâté en croûte, le 24 octobre dernier. A cette occasion, le jury composé de chefs des Toques Blanches Lyonnaises, a sélectionné 19 candidats, rejoints par les 2 lauréats du concours Toquicimes 2024 et 2025, pour un total de 21 compétiteurs : Mathieu Fresneda (La Fabrique du Chef, boucherie à Peypin) et Laetitia Visse (restaurant la Femme du Boucher à Marseille) seront de la compétition. Lequel de ces 15 finalistes décrochera un titre ? Réponse, le 5 novembre.

Istres

Salon du vin et de la gastronomie et masterclass.- Du 7 au 9 novembre, la halle polyvalente accueille les amateurs de vin et de gastronomie. Au programme : des découvertes gustatives, une sélection de produits locaux d’exception. Il sera possible de participer aux masterclass (sur résa) autour du vin, de la bière et des spiritueux. Ces ateliers sont l’occasion de découvrir les savoir-faire artisanaux, les techniques de production et les subtilités gustatives qui font la diversité des productions. Chaque session vous plongera dans l’univers d’un produit, du choix de la matière première à la dégustation finale, en passant par les secrets de fabrication.
Vendredi 7 novembre : 17h à 23h, samedi 8 novembre : 10h à 23h, dimanche 9 novembre : 10h à 18h. Entrée : 4 €, 6 €, -12 ans, gratuit. Verre dégustation : 2 € ; infos au 04 42 81 76 00.

Cannes

► Brunch dominical au Fouquet’s Cannes.-  Chaque dimanche, de 12h à 15h30, le Fouquet’s Cannes, au sein de l’Hôtel Barrière Le Majestic, convie les amateurs de brunch à un buffet d’exception. Pour 95 € par personne, les convives profitent d’un buffet généreux accompagné d’une coupe de champagne, de boissons chaudes et d’eaux minérales. Au menu : bar à salades vitaminées, sélection marine (coquillages, cœur de saumon, tarama…), station live cooking dédiée aux œufs, spécialités locales revisitées, charcuteries et fromages d’exception, déclinaisons de mozzarella, et un plat chaud servi à table (viande, poisson ou végétarien). Côté douceurs, le buffet des desserts célèbre les classiques français : Paris-Brest, Saint-Honoré, flans parisiens, babas aux trois parfums, tartes, cakes et viennoiseries maison.
Hôtel Barrière Le Majestic, 10, boulevard de la Croisette, à Cannes. Infos au 04 92 98 77 00. Tarif, 95 €.

Marseille

Le bal de l’imaginaire.- C’est la fête à la Criée pour les grands et les petits. Samedi 8 novembre, dès 19h30 : le Bal imaginaire lèvera le rideau sur une soirée dansante, festive et lumineuse proposée par la Criée avec l’Agence de Voyages Imaginaires. À cette occasion les grandes Tables de la Criée proposent une formule soupe de saison + boisson chaude (vin chaud ou jus de pomme chaud). Entrée libre et toutes les infos ici.

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Art de vivre

Mireille Sanchez : « La cuisine méditerranéenne, c’est celle de la fête »

Mireille Sanchez

Ce sera certainement l’un des livres les plus souvent présents sous le sapin lors des prochaines fêtes de Noël. Méditerranée, le dernier opus de Mireille Sanchez a nécessité pas moins de 15 années de travail pour collecter, croiser et rédiger 1 300 recettes de cuisine issues des 24 pays riverains de notre mare nostrum. Editée aux USA et dans tous les pays anglophones, reconnue partout en Europe comme un auteur référent, Mireille Sanchez jouit dans sa ville d’une étonnante discrétion. « J’adore Marseille qui, pour moi, incarne la Méditerranée dans la Méditerranée, confie l’auteur. Les siècles passent sans que cette ville ne se dépare de son esprit de village et je crois définitivement que cette ville ne changera jamais, avec ses points forts et ses points faibles ».

« J’aurais pu faire le double ou le triple de pages, j’aime me perdre en faisant un livre, je ne sais pas écrire petit »

Le Grand Pastis : C’est quoi votre marque de fabrique ? La collecte de recettes ? Déjà dans votre précédient livre, le Poulet voyageur, vous compiliez les recettes… 
Mireille Sanchez : J’aime ça passionnément. Si je me fie aux retours des lecteurs, tous me disent que ce qu’ils aiment le plus, c’est le mélange de recettes avec les histoires et les petites anecdotes dont je parsème les livres. Pour Méditerranée, c’était essentiel d’ajouter des posésies, textes, chansons, proverbes et anecdotes qui font que la recette existe, qu’elle est authentique et témoigne d’une histoire.

L.G.P. : Combien de pays avez vous visité pour rédiger ce livre ?
M.S. : Je suis allé déguster, manger, savourer des plats et recettes dans 20 pays sur les 24 du livre… Il me manque les 4 pays balkans : Bosnie-Herzégovine, Albanie, Montenegro et la Slovénie.

L.G.P. : Comment avez-vous sélectionné les recettes pays par pays, pourquoi celle-ci et pas telle autre ?
M.S. : Elles devaient être familiales et traditionnelles, elles devaient avoir une évidence par rapport au produit mis en exergue dans le chapitre et entrer en résonnance avec une recette légèrement différente dans un pays voisin. Par exemple la socca, fierté niçoise, se retrouve à Oran en Algérie, sous le nom de calentina. Il y a des échos entre les différentes rives de la Méditerranée…

« L’huile d’olive définit une caractéristique majeure des cuisines méditerranéennes. Un pays est qualifié de méditerranéen lorsqu’il produit et consomme de l’huile d’olive. Mais il n’y a pas qu’une Méditerranée, elle est tellement plurielle ! Comment réduire 24 pays, 5 000 ans d’histoire, 57 langues parlées dans cette région à une seule cuisine, c’est impossible ! »

L.G.P. : Les religions ont-elles bridé ou boosté la créativité en termes de recettes ?
M.S. : Les religions sont très présentes dans cette région du monde qui a vu naître la philosophie, le chiffre, la généalogie et les trois grandes religions monotéistes. Par leur imprégnation dans les modes de cuisson, la préparation et la sélection des aliments, elles ont sans cesse enrichi la cuisine non pas par des interdits mais en incitant à imaginer de nouveaux modes de préparations et d’associations. Il y a dans le bassin méditerranéen plus de croyants que de pratiquants, on fait du vin en Turquie et au Maghreb et il y a des élevages de porc en Israël. C’est une région où les peuples passent leur temps à « s’arranger ».

L.G.P. : La cuisine méditerranéenne, c’est celle de la fête avec les kemias, mezzés, tapas, les soirées dans les bars et tavernes…
M.S. : Il ressort que c’est une cuisine conviviale et de partage. En Méditerranée, on se met à table comme autrefois on allait sur l’agora grecque, la table est vivante, on s’y aime, on s’engueule, on y refait le monde. La table crée un lien social et c’est normal car le débat est né ici.

« Méditerranée, Voyage dans les cuisines » de Mireille Sanchez, La Martinière Ed.; 1088 pages, 55 €.

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