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Taradeau

Rire en Vignes au château Saint-Martin.- Depuis 2014, le festival Rire en Vignes signe, chaque été, une programmation d’exception en pleine nature, dans le cadre bucolique du château Saint-Martin. Résolument intimiste et épicurien, ce rendez-vous de l’humour propose deux soirées où rire et dégustation de grands crus font bon ménage avec la possibilité de déguster in situ les spécialités de plusieurs food-trucks.Déjà présent en 2017, Alex Vizorek sera présent le samedi 26 juillet avec « Un soir avec Alex Vizorek », le samedi 26 juillet. Doté d’un style inimitable et d’un esprit acéré, Alex joue avec subtilité, manie l’absurde, avec lui la culture devient drôle, et chaque spectacle incarne cet humour belge qu’on adore. Le vendredi 25 juillet, c’est la stand-upeuse Marine Leonardi qui prendra le micro. Dans son one-woman show « Mauvaise graine » elle décortique, avec cynisme et humour noir, les contrariétés du quotidien, du couple en passant par la maternité. En un mot : jouissif.
Tarif : 35 € par pers. la soirée, 60 € par pers. pour les deux soirées. Groupe à partir de 10 personnes : 30 € par personne. A partir de 19h30. Château de Saint Martin, route des Arcs, 83460 Taradeau. Résas au 04 94 99 76 76 et en cliquant ici.

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Restaurants en Provence

David Mijoba, médaille d’or du resto du Cercle d’aviron de l’Estaque

David Mijoba le CamAu vu de ses concerts au piano de l’Alchimie, il y a quelques années à Saint-Victor, on savait David Mijoba capable de toutes les interprétations. Après un passage chez Péron et une période de retraite qui lui a fait grand bien, revoici notre cuisinier en chef d’orchestre depuis un an maintenant à l’Estaque. Progression, maturité… On appellera ça comme on veut mais la cuisine de David Mijoba a gagné en sérénité et en maîtrise. Au vu de la composition de ses assiettes, on est sûr que le chef a toute sa carrière devant lui.

David MijobaL’arrière garde du cuisinier, c’est un Monsieur à Aubagne qui fait le plein d’herbes sauvages et Patrick Vidal, à Sénas, qui travaille ses terres en permaculture et biodynamie. Mijoba laisse la nature parler : la raviole de palourdes de Camargue « pêche à pied »-sommités de fenouil n’est pas assaisonnée, c’est le sel naturel de l’eau des coquillages qui fait le travail. C’est crémé, puissant, gourmand… Avec le pressé de foie gras de lotte-brèdes mafane caramel de figue-concombre antillais (maccissis), la surprise guette au coin de l’assiette.
Dans un grand charivari de couleurs, un thon blanc de ligne juste saisi et cru à coeur  se nourrit du contraste avec des tomates de plein champ fraîches aux accents de basilic. La cuisine est heureuse et ça se voit : les herbes apportent leur lot de magie, ainsi de l’Ajowan, une épice importée d’Iran qui mêle carvi, origan, fenouil thym et menthol dans une explosion finale mentholée. Le carré de porc  noir de Bigorre grillé, rissolé, croustille et fond instantanément au premier coup de dent. Un tournoiement d’herbes, des associations, pas de sel, pas de sucre « hormis celui contenu naturellement dans les ingrédients » claironne la cuisine. Il en résulte des assiettes sensibles et d’une grande franchise à l’image du carpaccio de melon/nectarine-sirop de verveine et sorbet. On retrouve l’expression pure des intitulés et des choses qui ont le goût de ce qu’elles sont.

Alors faut-il aller chez David Mijoba ? Oui si on veut faire sien cet aphorisme de Curnonsky : « En cuisine comme dans tous les autres arts, la simplicité est le signe de la perfection ». La simplicité se serait-elle enfuie des rives du Vieux-Port pour échouer à l’Estaque ? Nous serions quelques uns à le penser.

Le Cam, 1, plage de l’Estaque, Marseille 16e arr. ; infos au 09 83 75 48 66. Formules 25 et 28 €.

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