Cassis

La Défonce pour un total kiff.- La rue ne doit guère dépasser les 2,50m de large mais peu importe, les Cassidains ont leurs habitudes à La Défonce depuis 10, 20, 30, 40 ans et plus ! Aujourd’hui, c’est le fils de famille qui cuisine derrière ce petit comptoir de quelques mètres carrés et ce passionné de cuisine nous mitonne de jolies assiettes copieuses (avec une fâcheuse tendance à un peu trop graisser ses recettes). Gyoza aux crevettes-soja revisité, bœuf snacké-légumes sautés, tataki de thon, merveilleux aïoli librement réinterprété œuf poché avocado pesto et épaule d’agneau confite-courgettes féta.

Service amical, ambiance à la cool et Cassidains tout heureux de se retrouver entre eux, loin des foules sur le port. Comptez 50 €.
• La Défonce, 3, rue Laurent-Ventron à Cassis ; infos au 04 13 12 63 97.

Marseille

Alicio Charoth, chef brésilien en résidence à Marseille.- Le chef Alicio Charoth de Salvator (Bahia au Brésil) est invité en résidence aux grandes Tables de la Criée du 4 au 22 août (du lundi au vendredi en soirée) et du 25 août au 5 septembre (du lundi au vendredi midi et soir). Alicio de Charoth propose de célébrer la Bahia profonde, ses saveurs, ses traditions, sa spiritualité et son héritage. Pour lui, la cuisine n’est pas seulement un plat, c’est une mémoire, un territoire et une résistance. Le restaurant devient le lieu d’expression d’une cuisine vivante, qui transmet les savoirs des anciens, des terreiros, des quilombos et des rues de Salvador jusqu’au Recôncavo et au Sertão bahianais.
A déguster absolument : le catado de crabe (chair mijotée aux épices, servie dans sa coquille et gratinée), la salade Matamoro (crevettes et mangue, sauce afrodisiaque), une moqueca de banane plantain (vegan), un agneau à la cachaça, inspiré des fermes bahianaises, avec pirão au lait. Sans oublier le Bobó de crevettes (purée de manioc aux crevettes, lait de coco, huile de dendê,  coriandre et piment).
A ne pas rater, c’est aux Grandes Tables de la Criée, quai de Rive-Neuve à partir du 4 août ; plats de 9 à 18 € ; carte 30 € env.

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Aix-en-Provence et Marseille

Alain Ducasse chocolat ouvre deux boutiques.- De Marseille à Aix, le chef cuisinier (naturalisé monégasque depuis le 23 juin 2008) multiplie les ouvertures et les implantations. Tablettes, lait, noir, glaces, ganaches, des chocolats de belles origines, travaillés avec justesse et équilibre… Les fans du cuisinier multiétoilé seront aux anges. Sur Instagram, les Lyonnais fulminent et invitent Ducasse à rejoindre aussi la capitale des Gaules.
La boutique à Aix au 5, rue Thiers, à Marseille ouverture le 12 août au 58, rue Paradis, 6e arr.

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Magazine

« Mais pourquoi n’y a-t-il aucun food truck à Marseille ? »

food truck
Une image fréquente dans les grandes villes, comme à Barcelone, et quasi-inexistante à Marseille

Marseille n’est pas avare en curiosités et celle-ci vaut son pesant de cacahuètes. A la question : combien y a-t-il de food trucks dans la ville ? On serait tenté de répondre  : un seul, celui d’Alexandre Mazzia, baptisé Michel. Bien sûr, d’aucuns diront qu’ici ou là, sporadiquement sur un marché, une fourgonnette propose de la nourriture à emporter mais, d’un avis unanime, installer un food truck sur la voie publique à Marseille est quasiment impossible.

La Food Trucks association ne cache plus son agacement. Fondée en 2014 avec Valery Schieffer à sa tête, l’association, forte de 44 adhésions dans les départements 13, 83, 06, 30 et 84 monte au créneau. Son nouveau président, Daniel Luperini l’affirme, « aujourd’hui, il est très , très, très compliqué d’installer un foodtruck sur la voie publique à Marseille voire impossible. On parle de groupes de pression, du lobby des camions pizza ou des restaurants sédentaires mais moi je n’y crois pas, ce genre d’allégations c’est du folklore. En dépit des courriers envoyés à la ville et des relances téléphoniques, nous n’avons jamais obtenu une réponse claire en deux ans ».

Lupérini exhume une décision, votée en conseil municipal, le 3 décembre 2020, qui entérine une participation journalière obligatoire pour tout food truck participant à un événement sur la voie publique. Cette participation, jusqu’ici d’un montant de 1 138,83 € a été ramenée à 500 € par jour. « Un tarif exorbitant, bien qu’en baisse, pour des petites entreprises. Payer de telles sommes serait insupportable et mettrait en péril leur équilibre financier, s’étrangle le président de la Food Trucks association. J’ai l’exemple d’un organisateur d’événements qui avait loué un emplacement public. Eh bien il devait, en plus, s’acquitter de cette taxe s’il voulait qu’un food truck participe à son événement. On ajoute des taxes sur les taxes pour nous empêcher de travailler ».

La propriétaire d’un food truck, qui tient à garder l’anonymat, raconte cette anecdote : « J’ai déposé une demande d’espace pour installer mon food truck sur un marché et elle m’a été refusée. Un ami m’a dit de représenter un dossier et au lieu d’écrire ‘food truck’, j’ai mentionné « stand alimentaire’ et ça a été accepté ». On est prié de ne pas rire. Daniel Lupérini, mentionne enfin le cas de cette mairie de secteur qui avait organisé un événement public et qui avait été obligée d’installer un food truck sur une parcelle de terrain privé afin d’éviter toute taxe supplémentaire : – C’est grotesque ou comique » déplore-t-il. Allez, un peu de bonne volonté, on se met autour de la table et on règle cette question une bonne fois pour toutes !

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