
Chez Robato, chaque plat raconte un voyage poétique, comme un pont entre Japon et Méditerranée, entre cuisine de rue et gestes ancestraux.
Sélection BIG 2025 Il souffle dans l’air de Robato comme un vent de voyage, une promesse discrète venue d’ailleurs. On y navigue entre izakaya (bar à tapas japonais) et shokudo (cantine traditionnelle), entre verres partagés et plats mijotés, un lien entre Marseille et Osaka, comme sur un fil tendu entre deux mondes.



En cuisine, la cheffe Stéphanie Borelli explore les recettes, guidée par la mémoire gourmande de la tokyoïte Tomoko Iizuka. De ce duo naît une carte mouvante, vivante, entre ramens, soupes froides, fermentations et douceurs iodées. Une soupe de favouilles en robe nori, une mayonnaise subtilement parfumée à la rouille, un okonomiyaki au poulpe… “On propose un voyage, une aventure entre deux cultures, deux gestes, deux sensibilités.”
Parfois, le voyage se fait plus confidentiel : autour d’une table, lors d’une masterclass dédiée au saké, au whisky ou à la recherche de l’umami dans le vin. Une exploration guidée, entre savoir et saveur. Et dans les verres aussi, le dialogue se poursuit : shochu, saké au riz de Camargue, gin japonais, vin nature du Sud… Chaque note raconte une rencontre et des émotions, avec l’umami pour fil conducteur.
Robato, 63, allées Léon-Gambetta, Marseille 1er arr. ; infos au 09 87 19 72 06.
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Texte Anaïs Sans @garlabang – photos @studiophilippeconti




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