La Ciotat

Flacons, c’est fini. L’aventure aura duré un an, Jonathan Poncelet à l’assiette et Enzo Cala, au verre ont décidé de vendre leur restaurant de la rue du Maréchal Foch dans le Vieux-La Ciotat. On regrettera le credo du duo : faire bien, bon et cool. D’après les rumeurs, Jonathan restera à La Ciotat pour se déporter en périphérie et faire vivre une table essentiellement du midi. A suivre.

Saint-Tropez

Lignac et de deux ! Il y a deux ans, pour leur toute première ouverture hors Paris, Cyril Lignac et Benoît Couvrand avaient choisi de s’installer sur la route des plages. Cet été 2024, ils ouvrent une seconde adresse au cœur du village, non loin du port. La boutique proposera une sélection de pains, viennoiseries, goûters, pâtisseries (pavlova aux fruits rouges, un fondant chocolat praliné, une tropézienne framboise, une tarte abricots) et des chocolats. Une gamme de salés complétera l’offre avec des quiches, clubs sandwiches, croque-monsieurs, des pissaladières et focaccia.
• 66, route des Plages et 1, rue de l’Annonciade, infos au 04 98 13 78 73.

Marseille

► Ouverture de la citadelle le 4 mai Après avoir ouvert temporairement l’été dernier (elle était fermée au public depuis plus de 350 ans !), la citadelle autrement connue sous les noms de Fort Saint-Nicolas ou Fort d’Entrecasteaux, ouvre ses portes au grand public, et cette fois de façon pérenne. Cet été, de nombreux évènements attendront les visiteur : visites théâtralisées, concerts, escape games, accès aux jardins, le tout avec bar et  un restaurant qui seront dorénavant ouverts toute l’année.

Camille Gandolfo wanted. Mais où est passée Camille Gandolfo ? Depuis son départ du restaurant de l’hôtel des Bords de Mer, Camille Gandolfo ne répond à aucune sollicitation. Nul ne sait où elle est, ni ce qu’elle fait. Alors, pour calmer ceux qui s’inquiètent, sachez que Camille Gandolfo prendra la direction des cuisines de « la Marine des Goudes » rachetée par Paul Langlère (Sépia) et ses associés du Cécile, le sandwich club du quartier de Malmousque. Ouverture prévue début juin mais n’en parlez à personne, c’est confidentiel.

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Restaurants en Provence

L’auberge de Noves, ça fait partie de la culture générale

auberge de Noves

Beau temps annoncé sur la Provence et soleil radieux sur l’auberge de Noves. Robert Lalleman a le sourire ; le chef va et vient sur cette terrasse qui évoque la placette d’un village provençal. Les tables sont dressées, les couverts s’entrechoquent, les verres tintent et la clientèle se laisse vivre au rythme du service. Depuis 1954, les générations se suivent dans cette belle maison lovée dans un parc de 15 hectares. Robert est le petit-fils des fondateurs ; de ses aïeux, il a conservé le goût du produit. Une sensibilité qui s’exerce dans le choix des plus belles pièces de viande, de poisson, de gibier. La maîtrise technique fait le reste. Robert Lalleman est allé à bonne école : Jacques Pic, Pierre Hiély-Luculus, la famille Troisgros, Alain Chapel. Non content de lui avoir appris à jouer du piano, ces grands noms lui ont aussi appris la sensibilité hôtelière.
auberge de NovesConscient que l’époque a changé, Robert Lalleman joue désormais une partition dans l’air du temps, débarrassée de tout ce qui fait horreur à la clientèle d’aujourd’hui. A Noves, on est affable et avenant. Le velouté de tomates s’accompagne d’un sorbet pomme verte auquel s’ajoutent quelques notes de basilic ; les sardines crues marinées aux herbes voisinent avec les frites d’aubergines du jardin. Ici ou là, quelques gouttes d’huile d’olive perlent d’or sur les préparations, le fruité vert réveillant les saveurs végétales des compositions. La cuisine avait besoin de s’échauffer, la voici en pleine performance : la queue de lotte rôtie au jus de viande est posée croustillante sur une anchoïade de légumes croquants travaillés à la mandoline. Jus et sauces s’interpénètrent révélant une saveur nouvelle, soyeuse ou voluptueuse, à chaque coup de fourchette. La pomme de ris de veau dorée est accompagnée d’un nectar de carottes à l’orange et beurre d’herbes du potager. La cuisine classique trouve là sa plus étonnante version contemporaine. Aimant les surprises, le chef donne à découvrir son vin rosé : « Un syrah monocépage, explique notre serveur. C’est un vin produit ici même sur quelques hectares de la propriété ». Etiqueté PPP, ce rosé annonce la couleur : « Ça veut dire patience, persévérance et passion ». D’une robe framboise , ce rosé de saignée évoque le fruit rouge, la cerise qui éclate lorsqu’on plante les dents dedans. Une pointe d’acidité rajoute à la fraîcheur, chaque verre en appelle un autre. Lalleman vigneron ? Et pourquoi pas ! Le nectar de poires au miel de lavande et fruits rouges sonne la fin du voyage là encore avec douceur, presque candeur. Robert Lalleman prend enfin le temps de visiter ses tables, on boit le café. Le gargouillis de la fontaine suggère une sieste en bord de piscine.
Alors faut-il y aller ? Oui si vous êtes à la recherche de qualité et de simplicité. Oui si vous aimez les restaurants et que vous fuyez l’hypocrisie codifiée en perte de vitesse dans les « grandes » maisons. Oui si vous ne connaissez par Robert Lalleman et l’auberge de Noves, parce que ça fait partie de la culture générale… Et oui, enfin, si vous souhaitez bien manger.

Auberge de Noves, route de Châteaurenard, D28, 13550 Noves ; réservations au 04 90 24 28 28.
Carte midi 50 € ; formules 75 et 85 € ; carte : 77 €.

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