Marseille

Un réveillon avec Magâté.- La Saint-Sylvestre se profile, alors pour ceux qui veulent cocher toutes les cases (esprit cool, gastronomie sympa, ambiance amicale), on peut jeter son dévolu sur le menu servi par Magâté, le restaurant du Novotel Vieux-Port : terrine de campagne, foie gras et poudre nori ou saumon fumé maison et huile de sauge ; chou farci truffé, carottes rôties et sauce poulette ou filet de saint-pierre, risotto, vierge de butternut, marrons et herbes fraîches ; poire pochée, crème pâtissière tonka, crumble à la fleur de sel ou bûche cœur de cacahuète. On arrose tout ça d’une flûte de champagne et l’année finit en beauté !
• Tarif : 89 € par personne, 36, bd Charles-Livon, Marseille 7e arr. Infos et résas auprès de Claire au 04 96 11 42 31.

Monaco

► Cacao au Fairmont de Monte-Carlo.- Découvrez le Cocao club, l’expérience chocolatée à emporter spécialement imaginée pour les fêtes à l’hôtel Fairmont. Il suffit de sonner la clochette et la magie opère ! En version small ou large, les équipes du bar à chocolat vous proposent d’ajouter de délicieux toppings pour rendre cette boisson encore plus gourmande (et te faire prendre quelques grammes).

Brunch de Noël au Fairmount.-Pensé pour les parents comme pour les enfants, le brunch de Noël du Fairmont propose cette année un opulent buffet gastronomique composé de fruits de mer, de terrines maison, de viandes rôties, de poisson façon Bellevue, de fromages raffinés et d’une irrésistible sélection de desserts, dont les bûches de Noël signatures au chocolat. Champagne servi à volonté mais à consommer avec modération.
• Fairmont Monte-Carlo, 12, avenue des Spélugues, 98000 Monaco ; +377 93 50 65 00

La Seyne-sur-Mer

► Salon Esprit du Vin 2025.- Le Casino Joa de La Seyne-sur-Mer accueillera du 12 au 14 décembre 2025 le salon Esprit du Vin et de la Gastronomie. À quelques jours des fêtes, une trentaine de vignerons venus de toute la France – Champagne, Bordeaux, Bourgogne, Vallée du Rhône, Provence… – proposeront leurs millésimes à la dégustation. Cette édition mettra également l’accent sur les produits du terroir : huîtres, foie gras, magrets, fromages, charcuteries, chocolats et gourmandises de Noël que l’on savourera sur place ou à emporter : en un seul lieu, un tour de France des terroirs. Le salon ouvrira dès le vendredi à 15h avec un after-work festif aux côtés des producteurs.
Casino Joa – La Seyne-sur-Mer, le 12 décembre de 15h à 21h, le 13 décembre de 11h à 19h, le 14 décembre de 11h à 18h. Invitation gratuite en cliquant ici (jusqu’à la veille) ou entrée sur place à 5 € avec verre de dégustation inclus.

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En direct du marché

Avec Local en Bocal, oui l’industrie agroalimentaire peut être vertueuse

Petite entreprise deviendra grande… Ainsi pourrait-on résumer les 3 premières années d’activité de cette société qui a pris le pari de mettre nos menus en bocaux. Pour répondre aux nécessités d’une demande croissante, Local en Bocal a déménagé au mois d’août dernier « pour un espace de travail plus grand à Montfavet, au sein d’Agroparc car au Min d’Avignon (Marché d’intérêt national, NDLR), il nous était de plus en plus difficile de stocker les bocaux. Au fil des mois, nous nous sommes sentis de plus en plus à l’étroit » raconte la directrice de l’entreprise.
Ingénieur agronome de formation,  Charlotte Trossat rêvait de fonder sa propre société. Deux années ont été nécessaires à l’élaboration de son étude de marché, à la recherche des fournisseurs et des recettes ; un travail préparatoire qui lui a permis d’affiner ses prémonitions : « Je voulais créer de l’emploi, travailler dans une entreprise à taille humaine avec des producteurs bio et côtoyer le monde agricole » résume-t-elle.

200 000 € de CA
Au fil des mois, Local en Bocal a tissé des liens avec des épiceries fines et bio de la région. A l’échelle nationale, l’entreprise travaille avec le réseau des magasins La Vie Claire qui représente entre 25 et 30 % de son chiffre d’affaires évalué à 200 000 € pour cette deuxième année d’activité. L’équipe propose également du sur-mesure pour certains de ses fournisseurs : « Nous préparons des conserves avec les légumes de nos fournisseurs, comme par exemple des coulis de tomate pour agrémenter leurs paniers maraîchers en plein hiver ». Local en Bocal cuisine aussi les repas de toutes les cantines d’Avignon, soit 4 000 repas par jour.

« Faire voyager des produits bio sur de grandes distances a peu de sens. Et puis, la proximité est aussi un gage de confiance, de transparence. Cet achat, militant, contribue au développement économique local. Il donne du sens, de la valeur aux produits. Au final, on est bien plus satisfait d’avoir acheté un produit bio et local qu’un paquet de biscuits industriels au supermarché ! »
Charlotte Trossat

Les bocaux sont garnis en grande partie de recettes salées à l’instar « des soupes froides ou chaudes, des préparations pour taboulé ou encore du houmous et des compotes ». Tout est cuisiné à base d’ingrédients issus de producteurs sélectionnés dans un rayon de moins de 150 km, à cheval entre le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône : « Nos maraîchers nous approvisionnent en fruits et légumes qui ne sont pas destinés à la vente sur marchés. Pour exemple, si une tomate déjà mûre est expédiée à Paris, elle se dégradera durant le transport ou lors des manipulations ; elle est donc éliminée de la vente. Alors pour éviter tous les gaspillages, les maraîchers les écartent eux-mêmes du circuit long mais ce n’est pas pour autant que la qualité diffère. La seule différence est économique car ces légumes sont vendus à bas prix. Aujourd’hui, en faisant cela on valorise 50 tonnes de fruits et légumes retirés du marché chaque année ». Certaines recettes sont élaborées en interne et d’autres sont imaginées par des cuisiniers de métier comme par Valérie Cupillard. Cette année l’entreprise a noué un partenariat avec l’école hôtelière d’Avignon : « La filière bachelor européen cook designer en arts culinaires devait concevoir des recettes pour Local en Bocal cette expérience était très intéressantes et j’aimerais renouveler le projet » confesse Charlotte Trossat.

Pour répondre à sa clientèle, Charlotte et son équipe préparent « environ 600 bouteilles de soupes froides par jour, mais la quantité varie au gré des commandes. A l’année, on produit près de 150 000 bocaux ». Pour cela Charlotte emploie 8 salariés à l’année et « d’ici deux ans on atteindra 10 employés. Je suis ambitieuse et j’ai envie que mon entreprise évolue à l’échelle nationale » annonce-t-elle avec conviction.

Marie Riera / photos M.R. et DR

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