Cavaillon

Festival Confit ! 2024 en vue.- La 2e édition du festival confit ! de La Garance (scène nationale de Cavaillon) se déroulera du mercredi 22 au dimanche 26 mai 2024. Le temps d’une semaine, Chloé Tournier et toute l’équipe de la Garance, convient tous les publics à un festival de rencontres et de convivialité hors des sentiers habituels du théâtre. Autour de spectacles et d’expériences inédites, ici inspirées de la Provence de Giono ou là du Liban d’Hiba Najem – une artiste à découvrir d’urgence – tous les sens et les arts sont sollicités : le regard, l’ouïe, la poésie, l’odorat, le goût et le toucher. Cette année, ce sont 4 femmes qui s’emparent du vivant sous toutes ses formes et vont au contact du territoire et des publics à l’image de Vivantes la création portée par la compagnie B R U M E S, ou de la randonnée-spectacle de Clara Hédouin « Que ma joie demeure », avec le regard complice du chef Emmanuel Perrodin.
La sélection du GP
• Atelier cuisine, « vinyles à déguster » pour les 8 ans et plus avec le Studio Mille Feuilles, mardi 21 mai  à 18h30 à la médiathèque de Cavaillon, 60, rue Véran Rousset (gratuit).
• De l’encre et du vin, un atelier d’écriture accompagné d’une dégustation de vins ! Animé par Alexandre Tran autour de deux ou trois thèmes (une photo, une citation, un vers…) pour se lancer dans l’écriture. A partir de 18 ans, mardi 21 mai 19h.
• Dj set Pastaciutta, une performance musicale et culinaire de Floriane Facchini avec Clément Martin. Ce DJ set allie musiques méditerranéennes qui évoquent avec « amore » le goût de la cuisine italienne et préparation de pâtes fraîches à déguster ensemble entre autres joyeusetés. Le mer. 22 mai de 18h30 à 21h30 (gratuit).

Villeneuve-lès-Avignon

► 3 chefs – 5 étoiles au Prieuré.- C’est l’histoire de 3 chefs – Christophe Chiavola, chef étoilé du Prieuré, Glenn Viel, chef triplement étoilé à l’Oustau de Baumanière et Grégory Mirer, chef étoilé privé – qui, sous le signe de l’amitié, nous proposent une soirée exceptionnelle au Prieuré de Villeneuve-lès-Avignon. Une cuisine d’instinct, surprenante, inspirée par la nature, épurée, aux multiples saveurs de Provence et d’ailleurs qui fait la part belle au produit : « Dans le ventre d’un calalard » par Glenn Viel, « Le petit bateau, rapide mais pas trop » par Christophe Chiavola, « De la terre à la plume » par Grégory Mirer. Laissez-vous embarquer et vivez une parenthèse gastronomique en 5 plats.
• Menu 6 mains, en 5 plats avec accord mets et vins (380 € -places limitées) le mercredi 22 mai au dîner. Réservation uniquement par téléphone : 04 90 15 90 15.

Corse

Whisky corse. La distillerie LN Mattei, située sur le domaine Mavela à Aleria, est l’unique distillerie de whisky en Corse. Pionnière de la production des whiskies en France, elle fabrique les whiskies P&M depuis 2003. La distillerie lance cet été sa dernière création : le single corn P&M, un whisky 100% maïs et 100% bio inspiré des bourbons américains. Le whisky de maïs, par ses qualités gustatives, fédère de nombreux profils de consommateurs. Facile à déguster grâce à sa rondeur en bouche et à son goût doux et vanillé, il se déguste aussi bien sec ou en cocktail. Elégant avec des notes boisées-vanillées et une touche de noix, il vous surprendra par sa longueur en bouche.
• Infos au 04 95 56 60 30.

Région

► Ecotable. Lancé voilà 5 ans, le label Écotable vise à transformer le paysage de la restauration en faveur d’une alimentation plus respectueuse des écosystèmes partout en France. Dans ce but, Ecotable a dévoilé son premier palmarès des tables engagées le lundi 22 avril à Paris. Quatorze prix ont été remis afin de refléter les différents pans de l’écoresponsabilité en restauration. Parmi eux, trois établissements des Bouches-du-Rhône ont été distingués : Hododa (Marseille), Le Pain Salvator (Marseille), Chouette Ensemble ! (Aix-en-Provence). Provence Tourisme, qui propose aux professionnels un accompagnement dans l’obtention du Label Ecotable, a été mis en lumière dans la catégorie du « Territoire Engagé ».

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6e Arrondissement Marseille Restaurants en Provence

Le 100, table à cœur ouvert chez Meryem Chaouay-Tissir

Meryem Chaouay-Tissir a fondé le restaurant le 100 à Marseille

Un profil libre, une personnalité hors du commun et un petit bout de femme qui s’est construite toute seule. Le parcours de Meryem Chaouay-Tissir est atypique, marqué du sceau de la culture marocaine, son pays natal qu’elle a quitté à 2 mois, pour vivre avec ses parents en Espagne. Aux années de bonheur sous le soleil ibère, suivront les années d’apprentissage de la cuisine, en France, à Metz. A 16 ans, la famille quitte l’Espagne et s’installe dans l’Est de la France. A l’aune de ce déménagement, Meryem décide de consacrer sa vie à la restauration, « et mes parents m’ont donné la liberté en disant : – Tu fais ce que tu veux mais tu devras être excellente’. Mon frère est ingénieur informatique, ma sœur a fait Science-Po et l’Ena… Ils avaient déjà placé la barre haut ». Le 100

En 2021, Meryem Chaouay-Tissir s’installe à Marseille, forte de son passé chez Guy Savoy (Mama Shelter) ou Michel Roth (le Ritz), elle travaille ici et là avant de se décider d’ouvrir sa propre affaire : – Si t’es sincère avec toi même, et moins tu te la joues, eh bien ça va tout seul », analyse-t-elle. Un local à kebab sans relief sur les hauteurs de la rue Breteuil coche toutes les cases : elle le baptisera « le 100 ». « Le 100, c’est emprunté au vocabulaire des d’jeuns et à la chanson de Jul, c’est le sang des veines, celui de la famille ». 

La pastilla de poulet servie au restaurant le 100 à Marseille

« Si t’as pas de contact humain, c’est pas la peine de faire ce métier »

Meryem Chaouay-Tissir

Le décor est planté, Meryem veut notre bonheur et prépare ses plats dans l’instant avec le cœur. Une brioche marocaine (kralch), toastée au beurre anisé s’habille de caviar d’aubergines marocain aux poivrons (zaglouk) et de feuilles de bœuf séché au paprika et crème d’avocat-kiri maison. On craint le grand embouteillage des saveurs, c’est, au contraire, bien rangé, élégant, léger et surprenant de finesse. Suit un tacos de feuile de riz garni de kefta-homos et crème mayo thonalto et parmesan salage à l’anchois. Une assiette rieuse, garnie, qui raconte sa chef avec bonne humeur. Meryem sait qu’on adore sa pastilla et surtout sa version à elle, celle d’un millefeuille poulet-citron confit décor d’oignon caramélisé et épinards crémés chantilly fleur d’oranger. On le dit et répète, la cuisinière tient-là son plat signature, sa recette porte-bonheur, de celles qui convainquent les plus sourcilleux.

Alors, allez-vous réserver votre prochain repas chez Meryem ? Oui si vous aimez la cuisine nord-africaine dans sa vision contemporaine, plus aérienne, moins grasse avec des arômes canalisés. Oui pour l’ambiance qui donne le sourire, appelle à blaguer et cette fraternité qu’on retrouve autour des assiettes et recettes libérées des clichés. Oui parce que Meryem est une belle personne, qui veut nous rendre heureux. Oui pour goûter cette fameuse pastilla et la réinterprétation de l’opéra, un dessert au café et chocolat bien amené et qui renouvelle le genre.

Restaurant Le 100, 168, rue Breteuil, Marseille 6e arr. ; infos au 07 63 73 14 58. Midi 16, 21 et 26 €. Soir, 36 €.

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  • Sacré restaurant… Restaurant marocain revisité, je suis allé avec des incertitudes mais finalement j’étais conquis. Chapeau en tout cas.