
Le collectif Epices souffle sa première bougie. Pensé dès 2022 et né à la fin 2024, il réunit des Ateliers de chantiers d’insertion, des entreprises d’insertion ou dispositif de formation. Leur objectif ? Accompagner des personnes en situation de précarité et/ou de fragilité, les former et les aider à se réinsérer dans la vie professionnelle à travers les métiers de la restauration (cuisine et service) à Marseille.
Collectif Epices, de l’Afpa au job dating
Ce mardi 4 novembre, les « huit d’Epices » étaient réunis à la Fabulerie, boulevard Garibaldi. « Travailler ensemble nous permet d’être plus forts et pérennes, ont rappelé Marina Jost et Emilie Buisson. Les financements de l’insertion sont annoncés à la baisse et il nous faudra redoubler d’efforts pour mener à bien nos missions ». Non sans rappeler qu’un peu plus de 200 personnes ont transité par le collectif ces douze derniers mois. Présent sur tous les fronts, on doit à Epices, notamment, la préparation et le service des 8 000 couscous offerts lors du festival Kouss Kouss qui s’est tenu en août et septembre dernier à Marseille. Les « élèves » ont aussi travaillé au 900 repas servis lors des états-généraux de la vie associative qui se sont tenus au Pharo.
Le collectif Epices est soutenu dans ses missions par la Ville de Marseille, AMPMétropole et l’Etat.


Ingrédient et le Bouillon de Noailles
Membre du collectif, le Bouillon de Noailles a profité de cette réunion anniversaire pour présenter la sortie du 23e numéro de son magazine, joliment baptisé « Une place à table ». Edité depuis 6 ans par cette association de quartier, ce numéro a été conduit par Mo Abbas et Pauline Gilbert. Plusieurs mois durant, Mo et Pauline ont visité les associations membres d’Epices et rencontré leurs forces vives pour en rédiger et dessiner des portraits, histoires et recettes. « C’est un numéro éminemment politique, a insisté Mo Abbas. Nous y parlons beaucoup de travail, on s’interroge sur la valeur travail, le rapport de chacun avec le travail. Tous nos rencontres avec ces salariés nous ont fait plonger dans l’humain ». De son côté, Pauline Gilbert a invité à « lire ce magazine parce qu’il est chouette », et a rappelé que ce magazine, « permet de faire société autour de projets communs ».
En vente en librairies, 6,50 €
Photos le GP, Epices, Caroline Dutrey



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