Saint-Cyr-sur-Mer

Escapades du vin de Bandol.- L’événement  organisé par Florent Osty, patron de l’agence Act Event (qui se déroulera les 6, 7 et 8 juin prochain) se présente sous les meilleurs auspices. Avec un taux record d’inscriptions, soit plus de 1 810 participants, Florent se réjouit et peut déjà rêver à une brillante 15e édition… en 2026.

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Marseille

Vivent les vins libres ! .- Salon de vins nature aux grandes Tables de la Friche lundi 16 juin prochain de 10h à 18h30. Le principe : des vigneron(ne)s organisent eux-mêmes leur salon. Venus de toute la France ils seront plus de 30 pour animer toute cette journée. Corse, Bergerac, Anjou, Languedoc, Ancenis, Saumure, Touraine, Chablis, Maconnais, Baune, Provence, Bugey, Tarn, Gaillac, Champage, Rhône, Luberon, Beaujolais, Corbieres, Jura, Loire, Gard, Alsace… Vous goûtez les vins que vous voulez ! Dégustation et vente : 10 € de participation.
• Aux grandes Tables de la Friche Belle-de-Mai, lundi 16 juin de 10h-18h30­

Taradeau

Rire en Vignes au château Saint-Martin.- Depuis 2014, le festival Rire en Vignes signe, chaque été, une programmation d’exception en pleine nature, dans le cadre bucolique du château Saint-Martin. Résolument intimiste et épicurien, ce rendez-vous de l’humour propose deux soirées où rire et dégustation de grands crus font bon ménage avec la possibilité de déguster in situ les spécialités de plusieurs food-trucks.Déjà présent en 2017, Alex Vizorek sera présent le samedi 26 juillet avec « Un soir avec Alex Vizorek », le samedi 26 juillet. Doté d’un style inimitable et d’un esprit acéré, Alex joue avec subtilité, manie l’absurde, avec lui la culture devient drôle, et chaque spectacle incarne cet humour belge qu’on adore. Le vendredi 25 juillet, c’est la stand-upeuse Marine Leonardi qui prendra le micro. Dans son one-woman show « Mauvaise graine » elle décortique, avec cynisme et humour noir, les contrariétés du quotidien, du couple en passant par la maternité. En un mot : jouissif.
Tarif : 35 € par pers. la soirée, 60 € par pers. pour les deux soirées. Groupe à partir de 10 personnes : 30 € par personne. A partir de 19h30. Château de Saint Martin, route des Arcs, 83460 Taradeau. Résas au 04 94 99 76 76 et en cliquant ici.

Cabasse

Gavoty en queue de pie.- La 12ᵉ édition du concert de musique classique au domaine Gavoty est programmée le vendredi 19 juillet 2025 à 19h pour une soirée qui promet d’être exceptionnelle. Cet événement au cœur de la Provence varoise réunira des musiciens de l’orchestre philharmonique de Radio France pour une soirée sous le signe des grands classiques. Le programme inclut notamment des œuvres de Haendel, Mozart, Beethoven et Rossini, offrant une expérience musicale unique. Après le concert, Roselyne et Virginie Gavoty proposeront une dégustation de grands millésimes du domaine Gavoty, accompagnée d’un buffet raffiné, pour prolonger ce moment unique.
• Domaine Gavoty, quartier Candumy, 83340 Cabasse ; infos et inscriptions au 04 94 69 72 39.
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Art de vivre

Un grand soir pour l’anniversaire des 20 ans de Lionel Lévy à Marseille

anniversaire Lionel Lévy
Moment d’émotion lorsque le chef remercie tous ceux qui l’ont accompagné depuis 20 ans…

17 novembre 1999, 20 novembre 2019. Vingt longues années se sont écoulées formidablement vite. En fêtant ce mercredi soir à l’Intercontinental Hôtel-Dieu l’anniversaire des 20 ans de son arrivée à Marseille, Lionel Lévy, alors chef toulousain, a aussi fêté son adoption par les Phocéens. Le cuisinier a réuni le temps d’un dîner ceux et celles qui ont marqué sa route. Pour l’accompagner dans l’élaboration d’un repas anniversaire en neuf services, Lévy avait appelé en renforts quelques uns de ses plus fidèles parmi lesquels Mélanie Papaconstantino, Jade Ramanantsoavina, Anaïs Scanu, le duo Yoan Dessarzin-Cédric Méry et Camille Gandolfo. Ses ex-seconds, Ludovic Turac (désormais chef-propriétaire avec son épouse Karine du restaurant Une table, au Sud) et Jérémy Scalia (restaurant de l’hôtel de Tourrel à Saint-Rémy-de-Provence), eux aussi titulaires d’une étoile au guide rouge, n’auraient manqué cette occasion pour rien au monde et ont participé à l’élaboration du repas.

Les grands plats comme le milk-shake de bouillabaisse, un voile de coquillage au riz de Camargue-vinaigrette verveine, une huître de Camargue-oreille et pied de cochon croustillant, un râble de lièvre en saupiquet-coings de Cotignac figuraient au menu. Quelques assiettes d’un somptueux lièvre à la royale, recette de Gérard Garrigues, ont circulé, une émouvante façon pour le chef de rappeler combien ce pape français de la cuisine a compté dans la carrière et la vie de Lionel Lévy.
En fin de repas, toute la brigade, mais également l’équipe de salle et tous ceux qui, de l’accueil à l’intendance, ont fait le succès de la soirée anniversaire ont été très applaudis. « Sans eux, je ne serais rien » a répété plusieurs fois Lévy avec une sincère émotion.

anniversaire Lionel LévyComment tout a commencé sur fond de beaujolais nouveau

En novembre 1999, un tout nouveau restaurant vient d’ouvrir. Une Table, au Sud succède à une pizzéria qui était devenue une salle de réunions pour associations. Au premier étage de l’immeuble de la Samaritaine, ce midi, une table de huit couverts a été réservée. A 12h15, deux hommes se présentent. Le premier s’appelle Bernard Loubat, il est le représentant à Marseille du guide Gault&Millau. Avec lui, un journaliste du quotidien La Provence en charge de la chronique publiée chaque dimanche : « Un café et l’addition ». Les deux hommes n’ont pas réservé et s’assoient à une table pour deux. Tout juste vient-on de leur donner la carte qu’un homme entre et s’inquiète : – Est-ce que la table de huit a été réservée ? » Le sommelier lui indique que oui et désigne une table de huit couverts avec vue directe sur le Vieux-Port. L’homme poursuit : – Bon, ils vont arriver à 13 heures… Mettez de côté quatre bouteilles de beaujolais nouveau. Vous avez bien du beaujolais nouveau ? » Et le sommelier lui explique que le restaurant a d’autres vins, très bons mais pas de beaujolais nouveau. Déçu, l’homme annule la table et dit qu’un restaurant sans beaujolais nouveau ce n’est pas possible.
Bernard Loubat et Pierre Psaltis se regardent, ce dernier sourit et dit à son aîné : – Finalement, on a peut-être bien fait de venir ». Le repas s’est magnifiquement bien déroulé. Les deux critiques en sont sortis bluffés. Le dimanche qui suivait, La Provence publiait la première critique d’Une Table, au Sud. Quelques mois plus tard, Gault&Millau lui emboîtait le pas. La suite, tout le monde la connaît.

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