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Taradeau

Rire en Vignes au château Saint-Martin.- Depuis 2014, le festival Rire en Vignes signe, chaque été, une programmation d’exception en pleine nature, dans le cadre bucolique du château Saint-Martin. Résolument intimiste et épicurien, ce rendez-vous de l’humour propose deux soirées où rire et dégustation de grands crus font bon ménage avec la possibilité de déguster in situ les spécialités de plusieurs food-trucks.Déjà présent en 2017, Alex Vizorek sera présent le samedi 26 juillet avec « Un soir avec Alex Vizorek », le samedi 26 juillet. Doté d’un style inimitable et d’un esprit acéré, Alex joue avec subtilité, manie l’absurde, avec lui la culture devient drôle, et chaque spectacle incarne cet humour belge qu’on adore. Le vendredi 25 juillet, c’est la stand-upeuse Marine Leonardi qui prendra le micro. Dans son one-woman show « Mauvaise graine » elle décortique, avec cynisme et humour noir, les contrariétés du quotidien, du couple en passant par la maternité. En un mot : jouissif.
Tarif : 35 € par pers. la soirée, 60 € par pers. pour les deux soirées. Groupe à partir de 10 personnes : 30 € par personne. A partir de 19h30. Château de Saint Martin, route des Arcs, 83460 Taradeau. Résas au 04 94 99 76 76 et en cliquant ici.

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Mickaël Martinez bakery, si la viennoiserie était un art…

Mickaël Martinez
L’équipe de la Bakery face à la plage de la Pointe rouge

Grosse effervescence dans le laboratoire de Mickaël Martinez. La période des gâteaux des rois débute et le jeune boulanger joue gros pour sa première année d’activité. Sa bakery a ouvert le 14 octobre 2022, l’aboutissement pour cet artisan, fils de boulanger de Pélissanne, dans le pays salonais : – J’ai suivi l’exemple de mon père, je suis né dans le pétrin », sourit-il. Mickaël a hésité entre Aix et Marseille et, finalement, « la proximité du bord de mer, ça m’a bien plu », avoue-t-il. Aux premières heures de l’aventure, l’équipe comptait quatre effectifs mais avec le rapide succès de l’enseigne, elle s’est enrichie de 3 profils supplémentaires.
« Je me considère comme un pur boulanger, c’est-à-dire que je fais du pain et de la viennoiserie, argue le tout jeune trentenaire. J’aime et je défends la viennoiserie parce qu’elle est victime du lobby industriel, je me souviens de ces types qui débarquaient chez mon père et qui disaient : – ‘tu vas pas t’emmerder à faire des croissants, regarde les nôtres, ils sont super et t’as rien à faire’… Et s’il y a un regain d’intérêt aujourd’hui pour le fait maison, je déplore la pénurie de personnel ».

Mickaël Martinez

Gâteaux et galettes des rois de haute tradition

Mickaël Martinez en 4 dates 2005-2007, CAP boulanger au CFA de Salon-de-Provence 2011, groupe Eric Kayser à Paris, Londres et Monaco 2014-2018, domaine de Manville à Maussane-les-Alpilles, prépare le concours de MOF et atteint le finale 2018-2022, chef boulanger au château de la Gaude au côté de Matthieu Dupuis-Baumal
Optimiste, le boulanger de la Pointe-Rouge estime que « la boulangerie française se porte bien mieux qu’avant… Il y a beaucoup de jeunes qui arrivent et qui savent choisir les farines, travailler le levain et opposer un contre-exemple artisanal à l’industrie ». Une vision passablement contrariée par les inquiétudes qui ternissent l’horizon de la profession ; en 2023, Mickaël sera contraint de revoir ses prix à la hausse : – Je prends 30% d’augmentation des tarifs chez EDF et le beurre est passé de 6-7€ le kilo à 10€. En 2022, les prix des matières premières se sont envolés et on a rogné sur les marges mais cette année, ce sera intenable ».

A l’heure de l’Epiphanie, « Mika » proposera bien sûr la couronne-brioche, selon la recette apprise auprès de son papa, dans la tradition, avec des fruits confits d’Apt. Il donnera à découvrir sa galette au feuilletage inversé (c’est-à-dire de la pâte dans le beurre manié, NDLR) à l’intérieur de laquelle on incorpore la détrempe avant d’entamer le travail de tourage classique : – Ça insiste sur le goût de beurre et c’est un feuilletage qui présente l’avantage de moins se rétracter à la cuisson ». Truc de pro : Mickaël ajoute à sa frangipane 10% de noisettes torréfiées, là encore, pour en amplifier les saveurs. « J’ai bossé 7 ans dans la restauration, c’était une école de la rigueur et de l’exigence. Durant ces années-là, on allait loin dans la recherche des goûts mais j’aime beaucoup être mon propre patron. J’ai toujours plein d’idées et c’est plus facile de les mettre en œuvre ».

Mickaël Martinez bakery, 67, avenue de Montredon, Marseille 8e arr. ; infos au 04 91 70 33 28.

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